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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 07:50

 

Depuis mon premier voyage dans cette région (voir les liens ci-dessous), j'y étais revenue 2 fois sans succès, à cause du mauvais temps. Cette fois-ci, c'est presque la bonne, puisqu'il faisait beau le matin avec pluie ou orages l'après-midi.

 

En venant de Slovénie, nous avons décidé de gagner le cœur du massif des Dolomites, c'est à dire Cortina d'Ampezzo.

Pour y parvenir, nous nous sommes un peu écartés de la grande route de la vallée pour faire étape au Lac de Sauris. Une petite route qui nous a fait découvrir des paysages somptueux.

Les Dolomites, enfin !

La ville de Cortina d'Ampezzo a accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 1956, et c'est de nouveau elle qui les organisera en 2026, en compagnie de Milan. Admirablement située à 1 210 m d'altitude dans la combe d'Ampezzo, au cœur du massif des Dolomites dont elle est la capitale, Cortina est une élégante station d'hiver et d'été, remarquablement équipée.

De quelque côté qu'on se tourne, les crêtes se découpent sur le ciel, les sentiers sont innombrables ... les randonneurs et les touristes aussi !

Les Dolomites, enfin !
Les Dolomites, enfin !

Nous nous sommes levés tôt pour monter au téléphérique, ou plutôt aux 2 téléphériques successifs, qui mènent au Tofana di Mezzo qui, du haut de ses 3 243 m, dévoile un panorama à couper le souffle sur les montagnes environnantes.

C'est l'une des montagnes les plus "massives" des Dolomites d'Ampezzo; les trois sommets du Tofana sont les plus hauts du Parc National des Dolomites d'Ampezzo, et dépassent 3200 mètres d'altitude.
Au-dessus d'une base d'argile fragile, qui entoure tout le massif, s'élèvent les hautes murailles de Dolomia Principale, qui tirent toute leur expression de la grandiose face sud du Tofana di Ròzes.
Dans les argiles basales, au-dessus du refuge Dibona, des ambres du trias ont été trouvés, parmi les plus anciens jamais trouvés au monde.
Il y a trois cirques glaciaires toujours occupés par des champs de neige, à côté desquels de profonds abysses, encore inexplorés, ont été découverts par la neige.

Déjà, la montée est impressionnante :

 

Les Dolomites, enfin !
Les Dolomites, enfin !

De la terrasse d'arrivée du téléphérique, il faut d'abord monter un long escalier pour atteindre un premier belvédère, à la portée de tous. Pour gagner les autres, il vaut mieux ne pas avoir le vertige, bien qu'un filin permette de se tenir.

Ici vous voyez Dirk sur le chemin du 3ème belvédère, sur l'autre face de la montagne, où Sigrid et moi le rejoindrons tour à tour, l'autre gardant les enfants en un lieu moins exposé (il y a du vent).

Quant au sommet au-dessus, c'est une via ferrata qui permet de l'atteindre.

Les Dolomites, enfin !

Et tout d'un coup, au tournant de la montagne, c'est l'émerveillement !

Les Dolomites, enfin !

Maintenant, nous allons redescendre : le temps a passé, et les nuages arrivent. Ceux qui montent maintenant auront moins de chance que nous ...

Les Dolomites, enfin !

Pour finir, voici une photo d'internet. C'est la grandiose face sud du Tofana di Ròzes. On ne pouvait pas la voir d'où nous étions.

 

Les Dolomites, enfin !

L'après-midi, les nuages vont et viennent. Allés au Lac de Misurina, point de départ de l'excursion aux Tre Cime di Lavaredo que j'avais fait en 2013, nous n'avons pu les apercevoir.

Au vu des kilomètres à parcourir et du temps qui nous reste, nous prenons la belle route qui passe par de hauts cols magnifiques : d'abord, le Passo di Falzarego, 2117 m.

Puis le Passo Fedaia, 2057 m, où passe souvent le Tour d'Italie.

Il est au pied du massif de la Marmolada, plus haut sommet des Dolomites. Culminant à 3 342 mètres, la Marmolada est également appelée la « reine des Dolomites ». Son sommet est constitué de plusieurs pics, et son glacier est le plus étendu des Dolomites.

Le Lac de Fedaia occupe une partie du plateau de ce col, et il aurait fallu grimper sur l'autre rive du lac pour mieux admirer le glacier, comme sur cette photo d'internet, mais le temps ne s'y prêtait pas.

Les Dolomites, enfin !

Nous n'avons fait que quelques photos depuis le barrage :

Les Dolomites, enfin !

La plus belle route que j'ai jamais faite : Passo Pordoi, 2239 m

Passo Sella, 2240 m

Ces cols sont très fréquentés en été par les motos et les cyclistes, mais nous y sommes passés en fin de journée, et c'était parfaitement supportable. Et tellement beau ! On aurait voulu avoir le temps d'y randonner un peu, mais ... il faudra revenir ...

Passo Gardena, 2121 m

C'est dans sa descente vers Ortisei que nous avons passé la nuit, dans un décor grandiose.

Les Dolomites, enfin !
Les Dolomites, enfin !

Nous voilà à Bolzano (Bozen). C'est la grande ville, et c'est la fin des Dolomites, bien que nous soyons toujours entourés de montagnes.

Après tous ces kilomètres, un peu de détente dans la vieille ville.

De belles maisons cossues, des ruelles étroites aux maisons colorées et aux nombreux oriels ...

Les Dolomites, enfin !
Les Dolomites, enfin !
 Près de la frontière avec la Suisse se trouve la petite ville de Glorenza (Glurns).
 
 C'est la plus petite ville du Sud-Tyrol. Elle est considérée comme l’une des plus belles    localités d’Italie et séduit par son atmosphère médiévale.
Les Dolomites, enfin !

Après une dernière nuit en Italie, il ne reste plus qu'à traverser la Suisse pour regagner Lausanne.

Le dernier arrêt sera pour visiter, en Valais, l'intérieur du barrage de la Grande Dixence. Rappelez-vous : Tristan était si content de marcher sur un barrage. Cette fois, encore mieux, il a marché dedans !

Vous en trouverez les photos en explorant cette ancienne page.

A bientôt.

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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 17:52

Cette fois, c'est vers l'Est que nous allons. Direction la Slovénie, alors il nous faut traverser une partie du nord de l'Italie. L'itinéraire choisi est peut-être le plus court, mais certes pas le plus rapide ! Ça nous prendra quatre jours.

Je pars en avance avec Tristan (et Charly, bien sûr), et Dirk, Sigrid et Aïda nous rejoindront dans 3 jours.

Un petit arrêt en Suisse, à la Cascade de Pissevache, où Tristan s'est exercé à la photographie.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Un autre arrêt un peu plus loin, toujours en Suisse, au Lac souterrain de St Léonard.

Découvert en 1943, il s'étend sur 300 m de long, 20 m de large et 10 m de profondeur. Pas de végétation ni de vie animale, à part quelques truites qui y ont été mises et qu'il faut nourrir. Mais elles ne s'y reproduisent pas.

On vous emmène avec nous pour un petit tour en barque.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Et cette fois, c'est la frontière italienne, au Col du Simplon.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

De l'autre côté du col, quittant les grands axes qui ne sont pas très plaisants, nous avons remonté le Val d'Ossola vers le nord, jusqu'à Baceno.

Sa magnifique église à 5 nefs, toute couverte de fresques m'a enthousiasmée.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Cette visite n'était pas tout à fait du goût de Tristan. Bof ! a-t-il dit.

Mais la deuxième, oui, lui a beaucoup plu. C'étaient les Gorges d'Uriezzo. Enfin, une partie. Le canyon sud. Environ 300 m de long, mais quel parcours !

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Nous l'avons atteint après une belle randonnée dans la montagne, dont voici quelques paysages :

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Pour le jour suivant, nous irons dans la vallée Antrona, qui est l'une des sept vallées latérales du Val d'Ossola, mais cette fois-ci au sud-est de Domodossola.

Le lac d'Antrona est un lac naturel qui a vu le jour suite à un glissement de terrain colossal qui se produisit le 27 juillet 1642. Du sommet de Pozzuoli se détachèrent           12 000 000  de m3 de roches qui recouvrirent le fond de la vallée sur plus de 2 km, enfouissant une quarantaine de maisons et une centaine d'habitants.

Avant d'en faire le tour, nous sommes montés au Lac de Campliccioli, 300 m au-dessus, et formé par un barrage. Tristan était tout heureux de marcher, pour la première fois, sur un barrage !

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Mais Tristan n'était pas assez fatigué par cette balade. Une fois redescendu, il a encore voulu faire le tour du Lac d'Antrona (3 bons km, et pas à plat !) qui permettait de passer derrière la cascade. Charly et moi, on s'en serait bien passés ...

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Voilà que Sigrid, Dirk et Aïda nous ont rejoint, et nous poursuivons ensemble, à 2 voitures, la route vers l'Est. Mais les caprices de la frontière nous font rentrer en Suisse, dans le Tessin

Un arrêt visite-de-château-pique-nique-sieste-ou-jeu à Bellinzona coupe agréablement la journée de route.

Les magnifiques châteaux médiévaux de Bellinzona : Castelgrande, Montebello et Sasso Corbaro, créés pour protéger la ville, sont aujourd’hui la principale attraction de la capitale tessinoise, grâce à leur capacité de témoigner le passé et étonner tout visiteur. Les trois châteaux sont une source de fierté pour les tessinois puisqu’ils ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. C'est celui de Montebello, celui du milieu, que nous visitons, avant de faire honneur à son aire de pique-nique et de jeux pour enfants. Car eux ne sont nullement fatigués !

 

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Encore un arrêt au bord du Lac de Lugano, pour un petit temps de détente après la traversée de la ville. Nous y avons suivi un bout du sentier de l'olivier, à partir de Gondria.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Nous y avons trouvé ce panneau inhabituel, tout comme le risque qu'il annonce :

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Par cette chaleur, plutôt que de visiter la ville de Sondrio, nous avons préféré son parc et sa rivière. Et tant pis si l'eau est froide  !

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Nous sommes arrivés tardivement dans les environs de Trento, et nous avons visité la vieille ville vers 19 h. Nous avons eu seulement le temps d'une visite rapide de la cathédrale San Vigilio, celle même où se tinrent les sessions du Concile de Trente entre 1545 et 1563 (exactement, dans son presbytère).

Trois choses m'ont frappée : 

- les 2 escaliers monumentaux de chaque côté de la nef pour monter au triforium.

- les fresques du 14ème siècle.

- le baldaquin du maître autel.

Même si elle possède d'autres choses remarquables, nous n'avons pas eu le temps de les remarquer.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Sur la Piazza del Duomo, bordée de belles maisons anciennes d'un côté, on peut aussi admirer la célèbre fontaine de Neptune, ainsi que le Palazzo Pretoria, le palais où les évêques ont vécu jusqu'au 13ème siècle et qui abrite maintenant le Musée Diocesano Tridentino. Le palais se trouve à côté de la tour la plus célèbre de la ville, la Torre Civica. Cette tour date en partie du 11ème siècle et se dresse au sommet d'une des portes romaines d'origine de la ville.

Dans les petites rues qui partent de la Piazza del Duomo, il y a de nombreuses demeures et villas médiévales attrayantes (souvent appelées "Palazzi" - petits palais), certaines d'entre elles couvertes de fresques.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Puis nous sommes allés manger une pizza, et nous sommes ressortis sous l'orage, avec une pluie battante, et arrivés trempés à la voiture !

Qu'à cela ne tienne ! Trento est une belle ville qui recèle d'autres trésors pour qui prend le temps de la visiter.

De Vittorio Venetto, nous n'avons vu qu'en passant les vieilles rues à arcades moyen âgeuses de Serravalle, et leurs anciens palais renaissance (dont je viens de trouver la photo grâce à google maps) et nous avons pique-niqué à l'ombre devant le Castel di San Martino, peut-être d'origine romaine, qui a été reconstruit à l'époque lombarde. Dès l'an mille, c'était la résidence de l'évêque-comte et c'est toujours le siège épiscopal. Aujourd'hui, c'est un lieu de retraite diocésain.

 

Balades avec Mamie, 2 : en Italie
Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Une dernière nuit en Italie, près de la petite ville médiévale de Cividale del Friul.

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011, nous y avons cherché des témoins de ce passé. Ils existent, mais en petit nombre, et nous étions un peu déçus.

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Et c'est en écrivant cet article que j'ai compris le grand intérêt de cette ville : il est dans son passé romain, celtique et lombard. Forum, catacombes, temple, pont du diable, il aurait fallut les chercher pour les trouver.

Mais je me suis tout de même régalée devant les fresques de l'église di San Giovanni, où il y avait une répétition pour la fête médiévale de la semaine prochaine. Quelques jolis costumes ...

Balades avec Mamie, 2 : en Italie

Voilà maintenant la frontière Slovène.

A bientôt.

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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 13:38

Lundi 20 Mai 2019

 

Quelques jours de repos, et hop ! Nouveau départ.

Mais tout change : le compagnon de voyage sera une compagne. C’est Colette, ma sœur, que vous connaissez déjà.

Et comme j’ai dit Adieu à ma tortue depuis quelque temps déjà, elle est remplacée par Jolly Jumper, un peu plus rapide … quoique … je ne suis pas pressée.

Quelques jours en Italie

Le but ? La Corse et la Sardaigne. Mes précédents voyages dans ces deux îles m’ont donné l’envie d’y retourner.

 

Pour y parvenir, j’ai voulu partir de Livorno(Livourne), en prenant le ferry pour Bastia. Nous avons passé la frontière avec l’Italie en empruntant l’autoroute. Pas envie de s’arrêter, car c’était la pluie, le froid, le brouillard … pendant 3 jours. Dommage, car la côte Ligure réserverait de belles surprises.

 

En arrivant dans les Cinque Terre, quelle chance ! Une journée gris clair. Nous en avons profité, car lors d’un de mes précédents voyages, je n’avais pas pu aller dans tous les villages.

Nous avons commencé par Riomaggiore, en prenant le train depuis Levanto.

Quelques jours en Italie

Puis le train nous a emmenées à Manarola, et j’ai pu compléter ma visite du village, dont je n’avais vu qu’un petit bout sous l’orage.

Quelques jours en Italie

Le troisième village, Corniglia, nous a bien fatiguées, car la gare est nettement en-dessous du village, et c’est par un escalier presque sans fin qu’il faut gagner (au sens propre) le village.

Quelques jours en Italie

La charmante promenade qui conduisait au quatrième village est malheureusement devenue, elle aussi, impraticable, à cause de rochers qui menacent de glisser. Nous avons donc redescendu les innombrables marches pour reprendre le train le train pour Vernazza, mon village préféré.

Je me suis même offert la montée à la forteresse ! Ouf ! Encore plein de marches !

Quelques jours en Italie

Notre temps de parking à Levanto est bientôt fini, et le train nous y ramène sans que nous ayons visité le dernier village, Monterosso. Mais de toute façon, nous sommes crevées, et la pluie recommence. Ce sera pour une autre fois, peut-être …

 

Mardi 21 Mai 2019

 

Le temps semble s’améliorer, et nous partons visiter la ville de Lucca (Lucques en français)

Il y a . ..longtemps, j’y avais fait un petit tour en vélo avec Sigrid et Dirk.

Tiens, le diaporama a disparu sur cette page. Dès mon retour, il faudra que j'arrange ça !

Cette fois-ci, nous prenons le temps de parcourir à pied rues et monuments.

Après avoir re-salué Puccini, voici San Michele avec ses colonnettes sculptées et ses incroyables marqueteries de marbre.

Quelques jours en Italie

La ville conserve de belles demeures, ducales ou nobles, médiévales ou renaissance …

Quelques jours en Italie

De nombreuses tours ou clochers, aussi :

Quelques jours en Italie

On ne pouvait pas manquer la Piazza Anfiteatro, et de rue en rue, nous sommes arrivées à la cathédrale, saluant Boccherini au passage.

Quelques jours en Italie

A l’extérieur comme à l’intérieur, beau travail de marqueterie de marbre, et de sculpture.

Quelques jours en Italie
Quelques jours en Italie

Mercredi 22 Mai 2016

 

Nous avons dormi dans un petit village à quelques kilomètres de Pisa (Pise), pourvu d’une station de chemin de fer, si bien que nous sommes allés à Pise en train. Cela évite les problèmes de stationnement.

Mais gare aux pic-pocket ! A Pise, au retour, j’ai trouvé une main en train d’entrer dans ma banane attachée à ma taille !

Encore aujourd’hui, le temps est gris clair, mais il fait bon.

Voici le lien de ma précédente visite de Pise. Il fallait bien que Colette voie ça.

Cette place se nomme : Piazza dei Miracoli. Et c'est un vrai miracle de beauté.

Quelques jours en Italie

Lors de ma première visite, je n’avais pas remarqué que ces monuments et la vieille ville étaient encore entourés, pour une bonne partie, de leurs remparts. Et le mur est très haut.

Quelques jours en Italie

Je n’avais pas non plus visité le Campo Santo (le cimetière). Aussi nous allons le faire tout de suite.

Quelques jours en Italie

Comme je n’ai ni le Michelin, ni internet, je ne vais pas vous ennuyer avec des données historiques. Sachez seulement que les tombes sont sous le sol. Elles sont marquées par des gravures et des textes latins. Plus ou moins riches.

Le long des murs, plein de sarcophages sculptés de différentes époques et richesses. Enfin quelques personnalités plus récentes ont un tombeau orné d’un buste ou d’une statue. Nous avons remarqué un évêque enterré ici en 2006. C’est sans doute le plus récent.

Quelques jours en Italie

De grandes fresques ornaient les murs. Certaines sont restaurées, d’autres sont en cours. J’ai plutôt retenu « le paradis ». Le jugement dernier était trop cruel, je n’ai pas voulu le photographier.

Quelques jours en Italie

Quelques détails d’extérieur pendant que Colette visite le baptistère

Quelques jours en Italie

Enfin la cathédrale. Et je vous joint la tour, pour compléter la photo.

Quelques jours en Italie

Ce qui attire l’œil immédiatement, à l’intérieur, c’est la chaire de Giovanni Pisano, sculptée entre 1302 et 1310.

Quelques jours en Italie

Une dernière ?

Quelques jours en Italie

Ensuite, nous sommes allées nous garer sur le port de Livorno, pour être prêtes à embarquer demain matin vers 6 h 30.

En allant visiter le port, nous avons croisé un étrange défilé … à la mode Médicis (1600) Nous avons cru comprendre que c’était pour la fête de Sainte Julia ...

Quelques jours en Italie

Voici le seul édifice que nous avons vu de la ville, ou plutôt, du port : l’ancienne citadelle.

Quelques jours en Italie

Et notre bateau, c’est celui de Titi et Grosminet. Nous serons à Bastia demain à midi. A+

Quelques jours en Italie
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 08:53

                    La Plaine du Pô

C'est plat. Des champs de riz à l'infini (avec un peu de maïs, de temps en temps). Au loin, les Alpes accrochent les nuages ...

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Lundi 18 septembre 2017

 

Le Mont Sacré de Crea (Sacro Monte di Crea) se trouve sur une des hauteurs les plus élevées du Montferrat (455 m d'altitude), dans le sud de la province d'Alexandria. On y a une vue exceptionnelle sur les Alpes … quand il fait clair ! Aujourd'hui, c'est particulièrement brumeux. Est-ce un signe de beau temps ? On voudrait bien.

En tout cas, c'est une agréable promenade.

 

Comme la plupart des Sacri Monti d'Italie du nord, sa construction a commencé au 16ème siècle. La mode !

Il est construit à partir d'un sanctuaire consacré à la Vierge déjà présent.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Il comporte 23 chapelles, consacrées aux mystères de la vie et au triomphe de Marie, selon un parcours qui, depuis la nativité de la Vierge, aboutit à son couronnement par la Trinité, dans la chapelle dite du Paradis.

Ce sont des groupes de sculptures en terre cuite polychrome, intégrés à des espaces décorés de fresques. Dans la chapelle du Paradis, on pourrait voir, si on y entrait (mais la photo est prise à travers la grille et on ne voit pas le plafond en entier), Marie entourée de trois rangées de statues représentant les apôtres, les saints et les martyrs, plus une multitude d'anges. En tout plus de trois cents statues.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

             Au sud d'Asti : les Langhe

 

Fierté du Piémont, les Langhe se déploient à partir d'Alba en de douces collines, recouvertes de vignes à perte de vue. Berceau des meilleurs vins d'Italie, cette région est chérie pour ses Barolo, Barbaresco, Nebbiolo et Dolcetto.

Nous n'avons pas visité ses caves et ses œnothèques (nombreuses), mais plutôt ses petits villages au cours d'une journée de balade à vélo (45 km !)

 

Castiglione Falletto

Le nom de Castiglione vient du latin Castrum, qui signifie château et village fortifié. Le nom Falletto a été ajouté au 15ème siècle, sans doute en hommage à la noble famille Falletti qui avait de nombreuses possessions en Basse Langhe.

Avec son château médiéval et son église baroque, ce village a fière allure !

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Monforte d'Alba

Il y a le village d'en haut, le plus ancien, et celui d'en bas, avec son église baroque.

Et tout autour, un paysage de langhe

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Serralunga d'Alba

Le château de Serralunga a retrouvé l'aspect que lui avait donné au 14ème siècle l'importante famille Falleti, qui avait fait sa fortune avec le commerce, le change et le prêt d'argent. A la fin du 15ème, il est incorporé dans le duché de Savoie, et à la fin du 19ème, il servit de cave avec toutes les activités liées au vin. L'état l'a racheté en 1949 pour le restaurer.

Belle montée en haut du village pour arriver à son pied !

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Et regardez ce groupe de maisons. Ce n'est pas un village. C'est un domaine, viticole, bien sûr. Et il n'y a qu'un seul portail d'entrée …

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

On a du mal à s'arracher à ces doux paysages !

Allez, je vous en remets une couche :

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

                            En Ligurie

 

Mercredi 20 septembre 2017

Sur notre route, nous avons rencontré ce village du 13ème siècle : Zuccarello

Etonnament bien conservé pour son âge ! Et classé comme un des plus beaux villages d'Italie.

Le village suit plus ou moins une rue principale avec seulement quelques petites ruelles adjacentes. L'église du XIIIe siècle de Saint Barthélemy, date des origines les plus anciennes du village. Les caractéristiques du clocher de l'église comprennent des arches dans la pierre qui deviennent plus élaborées à chaque niveau.

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

On y trouve divers autres témoignages du moyen âge, tels que des portes anciennes qui initialement contrôlaient l'accès au centre ville, une tour médiévale, l'ancien pont sur la rivière, des passages couverts et d'autres petites attractions architecturales.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Les ruines du château sur la colline au-dessus de Zuccarello sont également très anciennes, datant du début du XIIIe siècle ou avant et se trouvaient peut-être ici avant même la construction du village. Le château a été construit afin de protéger et de contrôler les mouvements le long de la vallée de la Nera.

Mais nous ne sommes pas montés jusque là-haut (le panneau annonçait 1 h 15 de montée), et c'est internet qui m'a fourni la photo.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Cervo

Ça y est, nous sommes arrivés à la mer. Avec sa cohorte de voitures, de zones industrielles, de magasins … Et pourtant, nous avons trouvé le moyen de nous en écarter en grimpant dans la montagne au-dessus de la vieille ville de Cervo, pour la parcourir en vélo et admirer ainsi le bord de mer sans en avoir les inconvénients.

Mais avant, un petit tour dans cette vieille ville, en y pénétrant par le haut, c'est à dire par le château.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Cervo est caractérisé par un dédale de ruelles étroites qui descendent vers la côte et rendu incomparable par l'église de San Giovanni Battista, véritable bijou du baroque ligure. L'église est plus connue comme l'église « dei Corallini » car elle fut édifiée entre les XVIIème et XVIIIème siècles grâce aux revenus des compagnies de pêcheurs qui pêchaient le corail dans les mers de la Corse et de la Sardaigne.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Ce dédale de passages voûtés se nomment des carrugi. Les ruelles sont en effet surmontées par des arches destinées à étayer les bâtiments et à limiter les risques d'effondrement en cas de séisme.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Jeudi 21 septembre 2017

 

Ce matin, balade en vélo dans le massif montagneux au-dessus de Cervo, où nous avons dormi. Des côtes sacrément raides, dans lesquelles nous avons testé le maximum d'aide électrique de nos vélos. Mais avec ça, le ciel, le soleil et la mer … Que demander de plus ?

Ici, très peu de vigne, mais on se prépare déjà pour la récolte des olives, en tendant des filets sur les collines, sous les oliviers.

Nous avons aussi rencontré ces curieux fruits qui ressemblent à des mini-poires, mais qui sont très âpres. Si vous savez ce que c'est, dites-le-moi dans les commentaires. Merci

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Cet après-midi, nous tâchons de nous approcher de la frontière française, mais au lieu de longer la côte, nous voulons y aller par la montagne. Las ! Des petits villages à 700 ou 800 m au-dessus de la mer, reliés par des routes étroites, pas toujours bonnes, et des multitudes de virages !

Sur la centaine de km que nous promettait le GPS, ce soir il nous en reste une quarantaine à faire, plus 25 km de rallonge à cause d'une route barrée. Nous nous sommes arrêtés au petit village de San Romolo, 3 maisons, une église, un restaurant avec un mini-golf international (!), plein de départs de randonnées (on est dans un parc naturel) et plusieurs châtaigniers attestés plantés entre 1200 et 1250 ! L'un fait 5,50 m de tour de taille. Et l'esplanade devant l'église est un balcon au-dessus de San Remo, que l'on surplombe de 800 mètres.

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Vendredi 22 septembre 2017

 

Repris la route qui nous a fait découvrir ce joli village. Ils sont tous perchés comme ça, et ils n'y en a pas en fond de vallée. Ce qui explique que les routes se baladent sur le flancs des montagnes, en épousant toutes les courbes.

 

De la Plaine du Pô à la Méditerannée

Ouf ! Nous voilà arrivés à Dolceacqua.

Vous pouvez le voir ici :

 

Et la suite, ce sera en France ...

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 08:00

Pour aller du Lac de Côme au Lac Majeur, nous avons, un moment, longé le Lac de Lugano, et traversé un petit bout du Tessin, en Suisse.

Quelques photos prises en roulant :

 

De lac en lac

Samedi 16 septembre 2017

 

Nous abordons la Province de Varèse, entre Lac de Lugano et Lac Majeur, par le village de Boarezzo.

Boarezzo est situé à flanc de montagne, dans la forêt. Des histoires et des légendes le font remonter au 12ème siècle, alors que les habitants vivaient de la fabrication et du commerce du charbon de bois, transporté à Milan au moyen de bœufs. Au fil des siècles s'ajouta l'exploitation d'une mine de galène (plomb et argent).

Entre le 19è et le 20ème siècle, Boarezzo était une destination de tourisme et de villégiature prisée pour les familles aisées de Côme, Milan et Varèse, qui pouvaient jouir ici d'une vue splendide sur les Alpes Lombardes. L'immense hôtel qui les accueillait dans ses salons de style typiquement Liberty est aujourd'hui abandonné depuis les années 70.

Seul témoin de ces années de splendeur : une villa un peu à l'écart du village, de style Art Nouveau, nichée au milieu des arbres d'un grand parc. Rien que l'ancien portail d'entrée est un autre monde :

De lac en lac

Comme dans tous les villages de montagne, le dépeuplement se fit progressivement jusqu'au moment où le peintre Mario Alioli pensa revitaliser le lieu en en faisant de nouveau une destination touristique : il en fit un « village peint ».

Seize artistes créèrent des panneaux et des fresques qui furent placés sur les murs des maisons, transmettant les traditions et les anciens métiers de la vie rurale du lieu. Plus tard, d'autres artistes élargirent ce riche patrimoine.

Vous voyez ici le vannier, le menuisier de Otto Monestier (un saint Joseph à la façon de Miquel Angelo), des maçons, la lavandière, le cordonnier (sur la maison), un tavernier …

 

De lac en lac

En finissant de descendre la montagne, nous sommes arrivés au Lac de Ghirla. Chouette balade en vélo ! Curieux : toute une zone inondable équipée d'un chemin de planches d'environ 500 mètres.

Et puis l'Abbaye de San Gemolo, à Valganna. Construite à la fin du 11ème siècle, une légende est liée à ses origines : on dit qu'autour des premières décennies de l'année mille, Gemolo, un jeune diacre qui était en pèlerinage vers Rome, fut décapité par un groupe de brigands. Après avoir été assassiné, le jeune homme ramassa sa tête et chevaucha jusqu'à l'endroit où il y a, aujourd'hui, l'abbaye bénédictine, dans laquelle on peut voir encore ce rare petit cloître pentagonal.

De lac en lac

Voici un autre « village peint », Arcumeggia.

Il a été la première expérience de « galerie en plein air de la fresque » en Italie, en 1956.

Très différent de Boarezzo, je l'avais déjà visité en 2013.

Voici le lien pour revisiter Arcumeggia

 

Et quelques autres fresques. Elles sont numérotées jusqu'à 34 !

De lac en lac

Le Lac Majeur

 

Dimanche 17 septembre 2017

 

C'est depuis la Rocca di Caldé que nous avons voulu l'admirer.

Mais d'abord, admirez la Rocca !

 

 

De lac en lac

Nous arrivons d'abord à l'église Santa Veronica, qui était insérée dans le système de fortifications du château médiéval des Visconti qui dominait la Rocca. Détruit en 1513, il ne reste du château qu'un mur, au sommet de la Rocca.

En montant par un sentier raide et rocheux au dessus des falaises à pic, nous avons admiré la vue splendide du Lago Maggiore et du Golfe de Caldé. En même temps que ces restes de fours à chaux et ce port romantique ...

De lac en lac

Autre vue du Lac Majeur : l'Ermitage Santa Caterina del Sasso

La tradition veut que l'ermitage ait été fondé par un riche marchand local qui, après avoir échappé au naufrage, suite à une violente tempête pendant la traversée du lac, a décidé de se retirer sur cette partie de la côte et d'y mener une vie d'ermite.

Là, le bienheureux (il l'est devenu après) Alberto a fait construire une chapelle dédiée à Sainte Catherine d'Alexandrie.

Mais pourquoi ce nom de Santa Catarina "del Sasso" ? qui veut dire "du rocher" ?

C'est à cause d'un miracle qui a eu lieu au début du 18ème siècle : 5 énormes pierres sont tombées de la falaises sur l'église, mais sont restées accrochées dans la voûte d'une chapelle sans causer de graves dommages, restant suspendues, branlantes, pendant presque 2 siècles, jusqu'en 1910. On voit sur une photo les dommages causés au plafond.

Il y a toujours une petite communauté de moines qui vit à l'ermitage.

De lac en lac

Et une vue générale depuis le lac, tirée d'internet :

De lac en lac
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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 17:48

Vendredi 8 septembre 2017

 

C'est hier, au Passo dello Stelvio, à 2757 m, qu'a commencé notre parcours italien, face au glacier du Ortler, qui culmine, lui, à 3905 m.

 

L'Italie comme promis, mais ...

Pour descendre de ce col, il y a 48 lacets. Nous nous sommes arrêtés au 46ème, dans un petit village, pour la pause vespérale. Et aujourd'hui nous avons fini la descente vers Merano.

 

L'Italie comme promis, mais ...

Nous avons commencé par y visiter le Jardin Botanique du château de Trauttmansdorff.

Une merveille ! Nous y avons passé 3 heures, et n'en avons vu que la moitié !

Au début, la serre tropicale nous a montré toutes sortes de bien belles orchidées. En voici quelques unes :

L'Italie comme promis, mais ...

Encore quelques beaux spécimens tropicaux :

L'Italie comme promis, mais ...

Au-dessus du château, des paysages aussi étranges que Palmbeach ou une rizière … et partout, des plate-bande de fleurs annuelles, pour compenser la défloraison de la saison. Septembre n'étant pas la saison idéale pour admirer une grande variété de fleurs.

 

C’est en 2005 que ce jardin ornemental exceptionnel en Europe, qui offre un dénivelé de plus d’une centaine de mètres, a été élu comme le « plus beau jardin d’Italie ».

L'Italie comme promis, mais ...

Il faut que je vous parle de ce château Trauttmansdorff et de la ville de Merano.

Belle ville ! Mais il y a un monde fou. C'est une ville thermale, qui a eu son heure de gloire historique :  Sissi, l'Impératrice Elisabeth d'Autriche, utilise le château de Trauttmansdorff à deux reprises afin d’y passer l’hiver en 1870 et 1889. Le climat doux du Tyrol du Sud fait du bien à l’impératrice ainsi qu’à sa fille Valérie, toutes deux souffreteuses. Leur séjour à Merano se compose de nombreuses balades. Pour satisfaire le souhait de Sissi, une forêt à proximité est, par conséquent, aménagée avec des allées de gravier. Les jardins du château, sous la forme d’un amphithéâtre naturel, enthousiasment aujourd’hui grâce à leur ambiance méditerranéenne. Ils hébergent, à titre d’exemple, l’oliveraie située la plus au nord de l’Italie et rassemblent plus de 80 types de jardins ainsi que de nombreuses étapes dédiées à l’art et à l’aventure.

Tous ces chemins, elle les a donc parcourus, même si les jardins n'avaient pas encore l'apparence qu'ils ont aujourd'hui. On peut même la voir encore assise, lisant et admirant la pièce d'eau, devant le château …

 

 

 

L'Italie comme promis, mais ...

Puis nous avons quitté avec regret Merano, car impossible d'y trouver un endroit tranquille où passer la nuit.

 

Samedi 9 septembre 2017

Nous avions prévu de passer une semaine à explorer les Dolomites, car les 3 jours que j'y avais passés en 2013 m'avaient laissée sur ma faim.

En voici un petit rappel :

 

Mais la météo en a décidé autrement : au 3ème jour de pluie, sans espoir d'amélioration dans l'immédiat, nous sommes repartis vers le sud. En espérant y revenir l'an prochain, pourquoi pas ?

Voici un petit condensé de la seule (courte) balade vélo que nous avons pu y faire, à Santa Fosca :

La construction que vous voyez au centre est un séchoir à foin ! Pas pour les feignants !

L'Italie comme promis, mais ...

C'est comme ça que nous nous sommes retrouvés au bord du Lac de Côme, au soleil, le

Mardi 12 septembre 2017

J'ai d'abord fait découvrir à Alain le village médiéval dont je suis "tombée amoureuse". Celui où j'étais le mois précédent avec Sigrid : Corenno Plinio

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, voici le lien :

Mercredi 13 septembre 2017

Pour visiter Varenna, rien de tel que d'y accéder en bateau depuis le village précédent, Bellano. Après la traversée de la ville, nous sommes montés au château et avons continué, par le sentier de Viandante, jusqu'à Bellano où nous attendait le camping-car.

L'Italie comme promis, mais ...

Je ne remets pas les photos du Castello di Vezio, avec ses fantômes, mais j'ai appris comment ils étaient faits :

ils sont créés chaque été grâce aux touristes volontaires, qui posent après avoir été recouverts de gaze et de plâtre et restent immobiles pendant près d'une heure. Une fois le temps écoulé, la sculpture est retirée des volontaires et est installée dans le château jusu'à ce que la neige et l'hiver la détruisent.

L'Italie comme promis, mais ...

Voilà la suite de la rando.

Le chemin du Viandante est une ancienne voie, datant de l'époque romaine et utilisée pour le trafic commercial, d'une longueur totale d'environ 45 km. Nous n'en avons fait que 6,5 km. Mais avec les montées et descentes, environ, 300 m, c'était bien suffisant pour aujourd'hui.

L'Italie comme promis, mais ...
L'Italie comme promis, mais ...

Vendredi 15 septembre 2017

Après un jour de pluie, nous reprenons nos pérégrinations sur la rive ouest du Lac de Côme, dans le Parc du Val Sanagra.

Jolie randonnée en remontant le cours d'un torrent : plusieurs vieux ponts de pierres, des moulins, puis une gorge étroite où l'eau se précipite en grondant.

L'Italie comme promis, mais ...

Un escalier taillé dans la roche pour franchir la falaise, puis le sentier traverse la forêt où 6 belles coulemelles nous attendaient, qui feront notre dîner de ce soir en une savoureuse omelette.

L'Italie comme promis, mais ...

Après un four à chaux, perdu dans la montagne, une petite chapelle, voici un village de montagne, autrefois riche semble-t-il, d'après ses maisons. C'est Barna. A part à pied, seule une mauvaise route y accède. Et l'on s'y est perdus ! Il nous a fallu la boussole pour trouver la bonne sortie. Et la redescente par un de ces anciens chemins empierrés à l'époque médiévale.

L'Italie comme promis, mais ...

Et nous quittons le Lac de Côme, avec une météo toujours fluctuante ... et froide !

Je vous donne rendez-vous pour une prochaine connexion, au Lac Majeur ....

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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 11:18

Nous voilà maintenant à Cavalgese della Riviera, au sud ouest du Lago di Garda. Dans une ancienne riche ferme dont les bâtiments sont transformés en appartements, et avec piscine, pour la joie de tous.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Le Lago di Garda est le plus grand lac d'Italie (370 km²). Il a inspiré les poètes depuis l'antiquité : Catulle, Virgile et Pline ont chanté ses louanges, relayés à l'époque moderne, par Goethe, Kafka, D'Annunzio, eux aussi séduits par ses hivers si doux, sa végétation méditerranéenne et ses paysages montagneux.

Mais de nos jours, le Lacus Benacus des Romains n'est plus que l'ombre de lui-même. En été, ses eaux sont fendues par les bateaux à moteur et ses berges sont envahies par les cars et les voitures. Difficile de trouver un petit coin de paradis dans les anciens bourgs de pêcheurs transformés en villages de vacances !

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

 

Salò

Une petite ville aux rues un peu plus pittoresques qu'ailleurs, et aux maisons un peu plus typiques.

En 1943, les nazis y ont installé le Duce, à la tête d'une minuscule « république sociale italienne », qui dura jusqu'en mars 1945, et entrée dans l'histoire sous le nom de république de Salò. Ce dernier sursaut du fascisme italien a inspiré l'intrigue de l'un des plus beaux, mais aussi des plus éprouvants films de Pier Paolo Pasolini : Salò ou les 120 jours de Sodome.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Lac d'Idro

Ce petit lac, à l'ouest du Lac de Garde, est le plus élevé de Lombardie (altitude 370 m). On se croit déjà en montagne en traversant les villages qui ont gardé un habitat typique.
 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

C'est en partant du petit village de Baitoni que nous gagnons le Castel San Giovanni. Construit sur un bastion naturel, propriété durant des siècles de l'importante famille Lodron, il témoigne, dans un petit musée, d'un passé glorieux.

Aménagé de sorte à intéresser les enfants, nous y avons passé un bon moment. Mais il a fallu le gagner, car la côte était rude : 250 m de dénivelé pour une boucle dans la forêt de 3,5 km seulement !

J'ai trouvé cette photo sur internet, bien sûr, car la montagne est si escarpée qu'on ne peut pas le voir comme ça. Dites-vous que le sentier zigzague dans la forêt à droite du château ...

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)
(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Pour le retour, nous avons pris une toute petite route qui montait au-dessus du lac. Quelle vue !

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Padenghe sul Garda

Tranquille petite localité dominée par un château dont la partie la plus ancienne de la forteresse remonte au 10ème siècle, la plus récente au 15ème. Sa tour fait encore 20 m de haut. Ses murailles enserrent toujours un ancien village, encore habité. En voici une photo d'internet :

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)
(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Lonato del Garda

Encore un château, ou plutôt, une forteresse ! Construit à partir du 10ème siècle, il a toujours été considéré comme stratégiquement défensif et militaire. Sous ses murs, en 1797, eut lieu la bataille sanglante de Lonato, entre l'armée française sous le commandement de Napoléon Bonaparte et l'armée autrichienne.

Sur cette photo aérienne, on distingue bien la partie gauche, château primitif avec la maison du châtelain, la prison (ancien donjon), les locaux pour la garnison et les armes, les chemins de ronde, son entrée fortifiée … Il y a également un puits et des citernes sous la maison.

La partie droite fut adjointe au 14ème siècle, par les Visconti, pour encercler le village et loger un plus grand nombre de troupes. On y trouve un autre puits, plus monumental.

Au milieu, l'entrée fortifiée avec pont-levis, corps de garde, casemates, et 2 portails fortifiés successifs.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Et toujours le lion de St Marc, du temps où la forteresse passa à la république de Venise.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Depuis la forteresse, nous avons une très belle vue sur le bourg, avec son Duomo du 18ème, sa tour, et la fondation Ugo DaComo.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Sirmione

Le petit port de Sirmione est célèbre depuis l'antiquité pour sa splendide position au cœur du Lac de Garde et pour les effets bienfaisants de ses eaux thermales (notamment sur la surdité). Déjà à l'époque romaine on y avait construit des villas, parmi lesquelles celle de Catullo, poète qui a évoqué la beauté de ces lieux. C'est maintenant un des plus beaux sites archéologiques italiens.

La Rocca Scaligera (forteresse) qui marque l'entrée dans le village est du 13ème siècle, et a été construite comme garnison et point d'abordage pour la flotte.

Je ne pouvais pas faire moins que faire découvrir Sirmione à Sigrid et Dirk.

Il y faisait aussi beau et chaud qu'en 2013, il y avait 2 fois plus de monde (c'était alors le 1er juillet) mais les glaces étaient toujours aussi bonnes !

Et j'ai refais presque les mêmes photos :

 

Mais en voilà tout de même quelques unes en plus :

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Vérone

Pour Verona aussi je vous renvoie à mon premier voyage :

Mais nous avons élargi la visite : cette fois-ci, j'ai visité l'église Sant'Anastasia, qui remonte au 13ème siècle. Elle est restée longtemps la plus grande de Vérone, et renferme de nombreuses œuvres d'art : les 2 bossus du 15ème et 16ème, mais aussi les voûtes décorées de végétaux stylisés. Vingt-quatre pièces en terre cuite (1435) illustrant la vie du Christ, et de nombreuses fresques ...

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

La Piazza delle Erbe, ancien forum romain et actuelle place du marché, était noire de monde, mais l'intérêt étant en hauteur, j'en ai quand même rapporté quelques photos.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Après un détour par l'escalier monumental en marbre rouge du 15ème dans la cour du Mercato Vecchio, nous sommes partis vers le Ponte Pietra, un ancien pont romain sur l'Adige, détruit pendant la seconde guerre mondiale mais reconstruit avec ses matériaux d'origine.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Après nous être un peu attardés devant le Duomo, nous avons constaté, en traversant certains quartiers, que toutes les belles demeures n'étaient pas sauvées. Comme celle-ci qui semble à l'abandon.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Valeggio sul Mincio – Borghetto

A la frontière de la Lombardie et de la province de Vérone, le Mincio est une rivière qui relie Mantova (Mantoue) au Lac de Garde.

Elle était autrefois navigable.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

La fondation de Borghetto remonte à la période longobarde (7ème et 8ème siècles), dont dérive son nom qui signifie « installation fortifiée ». La position était parfaite, sur les bords de la rivière Mincio et à l'abri des collines morainiques du Garda. Excellent pour construire un Curtis Royale pour l'encaissement du péage, et pour la traversée et la navigation sur le Mincio*

*Les Curtis Royales étaient des espèces de châteaux avec dépendances. Il y en avait dans toutes les provinces. Administrés par des procurateurs, ils percevaient les tributs, touchaient les amendes, et agrandissaient les dépendances par les héritages que le palais royal recevait.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Au 13ème siècle, avec l'arrivée des Scaglieri, furent construites des murailles puissantes, d'abord pour la défense du village, et deux pont-levis qui réunissaient le Borghetto au Curtis Royale.
Le curtis royal, ce fut le château de Valeggio, situé sur les grands éperons surplombant la rivière Mincio. Il porte les caractéristiques typiques d'un château scaligero, même s'il était probablement construit sur une structure préexistante, sans doute romaine.
La famille Scaligeri a réalisé quelle serait son importance stratégique, et a érigé un château mettant en vedette des murs massifs typiques, des tours carrées, des gardes en relief, un pont-levis et un passage gardé par une tour plus courte que les autres.

Le château est lié au village de Borghetto, à l'origine entouré d'un mur pour permettre aux défenseurs de contrôler la rivière.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Le pont de Visconti est une forteresse qui s'étend sur la rivière Mincio et a été érigée par Gian Galeazzo Visconti, Seigneur de Milan, qui succéda à la famille Scaligero. Le pont fait partie du système défensif (composé de murs et de tours) connu sous le nom de « Serraglio ».

La décision de construire le Pont de Visconti pour protéger les territoires veronesi à peine conquis, fit commencer le déclin du Borghetto : le cours du fleuve fut modifié et la navigation fut bloquée.

Le château fut en plein usage jusqu'à 1500, après quoi il a été abandonné, ayant perdu son importance stratégique.

Dans les siècles suivants, la source de richesse qui fut exploitée fut la force hydraulique du fleuve, principalement en construisant des dizaines de moulins, et la pêche dans le Mincio ; activités qui durèrent jusqu'au début du 20ème siècle, quand une nouvelle forme de richesse nommée « tourisme » arriva aux portes du Borghetto.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Garde)

Et voilà pour ces 2 semaines italiennes estivales.

Mais il y en aura d'autres. A bientôt.

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 14:57

En tant que Mamie, me voilà en vacances en Italie avec Sigrid et sa petite famille : Dirk, Tristan et Aïda.

Nous allons passer une semaine dans une location au bord du Lac de Côme, puis une semaine dans la campagne pas très loin du Lac de Garde.

J'en ai ramené pour vous (et pour moi) quelques photos, comme d'habitude ….

et voici la carte :

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Corenno Plinio

Ce petit village médiéval sur la rive Est du Lac de Côme ne m'est pas inconnu, mais c'est par hasard que Sigrid y a loué une maison. En 2013 j'y avais fait un passage éclair, et cette fois-ci j'ai l'occasion d'y vagabonder avec Tristan et Aïda.

Ce village n'est pas du tout signalé dans les guides touristiques. On a l'impression qu'il n'a pas changé depuis le moyen-âge, et il n'y a aucun commerce, à part un restaurant local au bord de la route. Dans les escaliers aux vieilles marches usées, nous avons trouvé la date de 1686. Sans doute la date de réfection de cette portion d'escalier, visiblement plus récente, et différente du reste.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Le château a été construit aux alentours de 1360 ou 1370, sur les ruines d'une ancienne forteresse, peut-être romaine. Le village s'est construit dans son enceinte : ceux qui voulaient conquérir Corenno par le lac (seule route d'accès dans les temps anciens) faisaient face à un éperon rocheux, avec des rues escarpées et étroites, des portes robustes fermées et reliées par de longues volées de marches creusées dans la roche, avec des maisons les unes sur les autres, sans fenêtres au niveau des yeux, avec des murs adjacents les uns aux autres : une sorte de bâtiment unique dans lequel chaque chambre devait être conquise. Le dernier refuge était le château. C'est à dire une autre enceinte où la population se réfugiait en attendant que la fureur de l'ennemi s'amollisse. L'intérieur de la cour du château est proportionnelle au nombre d'habitants qui ont dû être protégés, étant donné que le petit village Corenno a toujours eu une population d'environ cent habitants.

L'autre célébrité du lieu, ce sont les 3 monuments funéraires du 14ème siècle, de la famille Andreani. Famille aujourd'hui disparue. Ils sont sur le parvis de l'église, curieusement dédiée à Saint Thomas de Canterbury, et érigée en paroisse indépendante en 1566 par San Carlo Borromeo.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Enfin, il ne faut pas oublier les plaisirs du lac (mais l'eau est trop froide pour moi !)

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Bergamo

La ville la plus proche, c'est Bergame « la haute », très fière derrière son imposante muraille de l'époque vénitienne (16ème siècle), qui se dit « plus belle cité de Lombardie »

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

C'est bien sûr la Città Alta qui nous a attirés. Ses petites rues réservées aux piétons, sa Piazza del Duomo et sa Piazza Vecchia.

Mais tout d'abord, la Basilica di Santa Maria Maggiore

Débutée au 12ème, puis remaniée, elle est de style romano-lombard. Dommage que nous n'ayons pu y entrer.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)
(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Piazza del Duomo, nous avons beaucoup admiré la Capella Colleoni. C'est la chapelle funéraire du célèbre condottiere Bartolomeo Colleoni (1400-1475) et de sa fille : une merveille de l'art lombard de la Renaissance (15ème). Elle arbore des marbres polychromes bleu, blanc et rose, des médaillons et fines sculptures inspirés librement de l'antiquité. Ce foisonnement témoigne de la conception de l'architecture lombarde du début de la Renaissance, qui refusait le vide.

De l'autre côté de la place, le Duomo (la cathédrale, 16/17ème) fait pâle figure !

Le Palazzo de la Ragione, qui lui fait face, est le plus ancien palais communal lombard encore existant. Érigé dès le 12ème siècle, il sépare la Piazza del Duomo de la Piazza Vecchia. Avec le Baptistère sur le 4ème côté, cette place était le centre religieux de la ville.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Passant sous le Palazzo de la Ragione, nous sommes maintenant sur la Piazza Vecchia, d'où on admire l'autre face de ce palais. Il arbore le lion de Saint Marc, souvenir tenace de la domination vénitienne. A côté, la Torre Civica, dite aussi Il Campanone (du nom de la grosse cloche), du 12ème également, nous emmènera à 52,76 m pour admirer la place de haut. Cette place était le centre administratif de la ville.

On accède au Palais par un escalier couvert construit au 15ème.

Au sud de la place, ce grand palais immaculé est lePalazzo Scamozziano, du 18ème.

Au centre, la fontaine fut donnée à la ville par le maire vénitien Alvise Contarini en 1780.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Voyons maintenant les choses de haut :

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Où nos pas nous ont portés pour retrouver la voiture ….

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Varenna et Bellagio

Aujourd'hui, le programme est tout différent : visite de Varenne et de son Castello di Vezio, embarquement pour Bellagio, flânerie ….

 

Castello di Vezio

Fondé, selon la légende, sous la Reine Théodolinde, le Castello di Vezio occupe une position stratégique dans un lieu occupé depuis l'âge du fer. La fortification est probablement de l'âge « tardo-romano », et était destinée à la défense de la route qui joignait Bellano au Val d'Esino.

 

Sa situation fait qu'on y accède à pied, en 10 minutes, par un chemin pittoresque.

Comme vous allez le voir, ce château est maintenant peuplé de rapaces … et de fantômes !

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)
(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Bellagio

Situé à la pointe entre les 2 branches du Y renversé que forme le Lac de Côme, Bellagio est surtout une station touristique chic.

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Abbazia di Piona

Au bout d'une petite presqu'île boisée se dresse une ancienne abbaye du 12ème siècle : l'Abbazia Santa Maria di Piona.

Protégés du monde, l'église (1138) et le cloître (1258) sont toujours habités par des moines cisterciens de Casamari qui fabriquent liqueurs, tisanes et toutes sortes de produits bénéfiques à base de miel.

C'est pour nous l'occasion d'une promenade en forêt de 4 km aller-retour.

 

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)

Dangri

Une vraie balade en montagne, cette fois : 8 km et 300 m de dénivelé pour les petites jambes de Tristan et Aïda.

Une boucle à partir du village de Livo, sur la rive ouest, dans la partie nord du lac.

Au fond d'une gorge, un petit pont ravissant qui enjambe une eau limpide. Une église perchée 100 mètres plus haut dans la forêt, à laquelle on accède par un escalier rustique de 200 marches (Tristan les a comptées). Et plus haut encore, toujours par l'escalier, un ancien village. Des paysages splendides, de vieux chalets d'alpage, le calme, la nature …. le bonheur !

(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)
(Une Parenthèse Italienne Estivale : le Lac de Côme)
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 11:47

Pour ce dernier jour, j'avais prévu de prendre le vaporetto pour aller visiter les îles de Mazzorbo, Burano et Torcello, et au retour, celle de la Giudecca et le quartier de Dorsoduro.

Pour je ne sais quelle raison, le service des vaporetto a pris 2 heures de retard, et je n'ai pas pu faire les 2 derniers. Je suis simplement rentrée en retraversant Cannaregio, par le chemin le plus court.

 

Santa Croce et San Polo . Les photos sont un peu mélangées car les sestieri sont petits. (Je crois même que j'ai débordé sur Dorsoduro)

 

Encore de nombreux rii et canaux dans ces sestieri. Et de nombreux petits ponts. J'y ai zigzagué à mon aise, et je serais bien en peine de dire par où je suis passée !

Venise, 3ème jour !

Le cœur de ces quartiers, c'est le Campo San Giacomo dell'Orio pour Santa Croce, et le Campo San Polo pour le sestiere San Polo.

Le matin, il y avait encore peu de monde et l'ambiance n'était pas au tourisme. Ça donnait plutôt l'impression d'une petite ville de province.

Venise, 3ème jour !

A un moment donné, je me suis retrouvée devant cette église, San Pantalon. L'extérieur ne semble même pas terminé ...

Pourtant, un extraordinaire plafond en trompe l'œil nous attend à l'intérieur !

Un cycle de 60 toiles de Fuminiani, décorant la voûte, parvient à donner l'impression que la nef et le ciel ne font qu'un. Elles sont assemblées et montées sur cadre de bois, soit 443 m2 de toile, ce qui fait de cet assemblage le plus grand ouvrage de ce type jamais réalisé. Le thème en est : le martyr et l'apothéose de St Pantaléon.

Le pauvre Fuminiani, qui y travailla durant 25 ans, y a laissé sa vie : il est mort d'une chute d'un échafaudage, peu avant d'avoir terminé. Il est enterré dans l'église.

 

Les toiles couvrent aussi le haut des murs, créant ainsi le premier mouvement scénographique baroque, peint avec des éléments en perspective.

Au centre, dans un ciel éblouissant, des anges aux ailes frémissantes évoluent spectaculairement : le paradis s'ouvre pour mieux accueillir le martyr.

Mais ce serait mieux avec des jumelles.

Mes photos étant bien sombres, j'ai emprunté ces deux-là à internet :

Venise, 3ème jour !

Encore un petit tour par la Pescheria (marché aux Poissons ... et autres) et un passage sur le Pont du Rialto pour gagner Fondamente Nuove et l'embarquement pour "les îles" ...

Venise, 3ème jour !

Voici l'itinéraire du vaporetto.

Mon premier objectif est Mazzorbo et Burano, puis Torcello. Quarante minutes de navigation pour faire connaissance avec la lagune ...

Venise, 3ème jour !

île de Mazzorbo

 

Elle est reliée par un pont de bois à sa voisine, Burano, de sorte que ça ne fait qu'un seul arrêt de vaporetto.

Peu peuplée, c'est ici le calme et presque, la solitude !

Venise, 3ème jour !

Puis je reviens sur l'île de Burano.

Oui, vous avez bien lu, il n'y a qu'une lettre qui la différencie avec l'île spécialiste du verre, Murano.

Mais celle-ci est spécialisée dans la dentelle !

Et puis elle est renommée, aussi, pour ses maisons colorées. Moi qui aime les couleurs, j'étais à la fête !

 

Venise, 3ème jour !

Oui, vous avez bien vu, le clocher penche un peu. Cela fait 70 ans qu'il est comme ça. Faut pas s'affoler ...

Vous voyez aussi qu'il y a beaucoup de monde dans les rues de cette "petite Venise" !

Et il y a un très beau musée de la dentelle, dans ce qui était, aux 19 et 20ème siècle, une école de la dentelle.

Venise, 3ème jour !

Une dentelle qui ne se fait pas aux fuseaux, mais à l'aiguille. Vous aurez plein de renseignements ici : 

île de Torcello

 

Le vaporetto nous dépose dans un endroit désert. Et il faut longer un étroit canal sur environ 800 m pour arriver à destination. Mais quelle paix ! Quelle tranquillité !

Un joli "pont du diable" sans parapet, une petite place chaude de soleil, de vieilles pierres, de grands arbres, et la vieille basilique, à côté de l'église. Devant le Musée lapidaire, à côté du traditionnel puits, le "fauteuil d'Attila". En marbre blanc, il aurait servi, selon la légende, à celui-ci lors de sa traversée de l'Italie. Ce qui est sûr, c'est que l'évêque s'y asseyait pour exercer la justice.

Venise, 3ème jour !

Vous voyez tout de suite que j'ai mis une photo d'internet. Car moi, le campanile, je l'ai vu couvert d'échafaudages !

Séparé de la cathédrale et commencé au 11ème siècle, il servait surtout à contrôler la navigation sur la lagune. Et il était plus haut : c'est la foudre qui l'a raccourci.

 

Mais, me direz-vous, une Cathédrale sur cette île qui compte une soixantaine d'habitants ?

 

C'est que, première zone de peuplement de la lagune (au 6ème siècle) il y avait environ 10 000 habitants au 10ème siècle ! Important comptoir commercial, il y avait aussi 10 églises et plusieurs couvents !

Et puis, à partir du 12ème, l'envasement de ses canaux commence, et la navigation y devient de plus en plus difficile. Et la malaria s'y propage.  Les habitants quittent l'île peu à peu pour s'installer à Burano, Murano, ou même sur l'île de Rivus Altus, futur Rialto, où l'évêque finit par s'installer au 14ème siècle. Torcello devient simple paroisse, et les matériaux de ses bâtiments sont alors réutilisés en masse pour permettre le développement de Venise.

Au 19ème, il y avait encore 300 habitants, des pêcheurs principalement, et finalement, la paroisse est supprimée en 1986.

Mais aujourd'hui, l'église Santa Fosca (11 et 12èmes siècle, adjacente à la cathédrale) est très prisée pour y célébrer des mariages. Il y en avait d'ailleurs un en préparation.

Venise, 3ème jour !

Comme je regrette de n'avoir pas pris le temps de visiter l'intérieur de cette si belle cathédrale ! Hemingway disait que les vénitiens n'avaient jamais rien fait de mieux ! Bâtie en 639, ses pavements de mosaïques et ses bas-reliefs sont du 11ème. Ne faites pas comme moi. Allez la voir avec le lien ci-dessous.

Vous aurez aussi la chance de pouvoir admirer la vue sur la lagune du haut du campanile ...

 

Le retour, je l'ai raconté, fut une affaire de patience ... mais malgré la fatigue, l'appareil photo était toujours prêt à sortir !

Venise, 3ème jour !

Mais on ne quitte pas Venise sans un petit tour au Carnaval !

Je les ai découverts comme vous, et de toutes les galeries, voici ma préférée :

Et  voilà :  il viaggio è finito ...

 

J'espère que vous avez pris autant de plaisir que moi à visiter Venise grâce à tous ces liens. Je vous remets les pages d'accueil des sites les plus intéressants, qui d'ailleurs se complètent. Je suis sûre que vous y trouverez encore des tas de choses intéressantes.

Et moi je suis loin d'avoir tout vu et tout lu de ce site, et de tant d'autres ...

Allez, encore un petit truc insolite. Des cheminées vénitiennes. Elles sont (étaient) d'une forme particulière. Elles sont dites "à cloche renversée", parce qu'elles sont terminées par un tronc de cône renversé. Pourquoi ?

Parce qu'autrefois, quand on se chauffait au bois ou au charbon, les escarbilles et étincelles montaient par la cheminée et retombaient sur les toits. D'où les nombreux incendies. Avec cette forme de cheminée, le système interne entrave et refroidi les escarbilles ou étincelles. C'est d'ailleurs le même principe qui fonctionnait sur les vieilles cheminées des trains à charbon.

Venise, 3ème jour !

Bon, et puis on n'en finirait pas ...

 

A bientôt ! Et bonnes fêtes ...

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:36

Pour ce 2ème jour, j'avais un rendez-vous pour la visite des "itinéraires secrets" du Palais des Doges. Visite guidée en français, rendez-vous pris par internet avant mon départ. Donc le programme de la journée sera limité au sestiere de San Marco ... que je n'ai d'ailleurs fait que traverser en suivant la foule dans la "galerie marchande de Venise", du Pont du Rialto à la Place Saint Marc. Dans tous ces magasins, on trouve du linge de maison vénitien, des soieries, des chaussures, des marionnettes, des chocolats, du papier marbré et des porte-plume, quantité de bijoux en perles de Murano et ... de quoi boire et manger, bien sûr !

2ème jour à Venise

La Piazza San Marco en 6 photos ! Un défi ou un record ? Mais on ne va pas s'arrêter là, rassurez-vous !

 

Saint Marc, l'évangéliste (prononcer "Mar"), est le protecteur chrétien de Venise.

Sa place fut dans le passé le cœur politique, religieux et économique de la Cité des Doges. Maintenant elle en est le cur historique, architectural et ... touristique !

Elle fut surnommée par Napoléon "le plus élégant salon d'Europe". Et elle est la seule à mériter ce nom de "Piazza" à Venise : toutes les autres places s'appellent des "Campo".

Les plus célèbres monuments qui la bordent sont, bien sûr, la Basilique San Marco, le Palais des Doges, et le Campanile Saint Marc. Sur les autres côtés, Procuratie Vecchio et Nuove sont reliés par "l'Aile Napoléonienne", toutes bordées d'arcades et qui abritent maintenant des musées.

 

2ème jour à Venise

La partie de la place qui rejoint le Grand Canal, entre le Palais des Doges et la Biblioteca Marciana, s'appelle la "Piazzetta San Marco". C'est là que s'élèvent, depuis le 12ème siècle, deux colonnes de marbre surmontées, l'une d'un lion ailé en bronze emblème de St Marc, l'autre d'une statue en marbre de St Théodore.

Je vous invite à lire ci-dessous  la très intéressante histoire de ces 2 colonnes et de leurs animaux énigmatiques. Et vous saurez aussi pourquoi les vénitiens ne passent pas entre les 2 colonnes !

De la place, il manque ce côté-là. Mais ce n'est pas moi qui ai fait la photo, car je ne l'ai pas vu comme ça : des échafaudages masquaient presque toute la partie haute !

2ème jour à Venise

Eh bien, justement, passons à la Basilique Saint Marc.

 

Elle fut construite en 828, pour recevoir les reliques de St Marc, rapportées d'Alexandrie par des marchands. Mais elle fut à moitié détruite dans l'incendie du Palais des Doges en 976.

Dès lors, comme il y avait de l'argent dans les caisses de l'état, la question fut " Va-t-on s'en servir pour faire une guerre ou pour reconstruire l'église ?" L'église fut choisie, pour notre plus grand bonheur. Voici la description qu'en a faite James Morris :

 

"un souvenir puissant du passé oriental, avec ses marbres, ses voiles et ses soieries. Saint Marc même est un bâtiment  barbare qui ressemble à une grande maison d'apparat mongole, ou à une forteresse du Turkestan. Et parfois, jusque dans le service religieux, si dévot, respectueux et magnifique qu'il soit, il y a un rappel des fastes barbares."

(Encore une photo empruntée à internet. Car la nuit, moi, je dors !)

2ème jour à Venise
2ème jour à Venise

Si vous voulez d'autres photos, vous pouvez aller voir sur le premier lien et cliquer sur les miniatures de gauche.

Pour ceux qui sont intéressés par son histoire, il faut aller voir sur le deuxième lien

 

Entrons, maintenant. 

Et là, c'est la surprise. L'éblouissement. C'est trop ... je n'ai pas de mot

2ème jour à Venise

Mais non, ce n'est pas de l'or qui recouvre l'intérieur des coupoles. Ce sont les milliers de petits cubes de verres colorés fabriqués par les verriers de Murano, qui composent les mosaïques.

Et puis il y a cette œuvre extraordinaire, la Pala d'Oro, le retable d'or.

La partie centrale remonte à l'an 976. Puis par 3 fois elle a été agrandie, la dernière fois en 1342.

C'est un chef d'œuvre d'orfèvrerie qui mesure 3,40 m sur 1,40 m, composé d'une multitude de pierres précieuses et d'émaux, d'une richesse digne de la démesure de cette basilique.

Et encore des mosaïques de marbre. Au sol, cette fois. Magnifiques !

 

2ème jour à Venise

Mais vous pourrez en voir bien plus ici, et même visiter la crypte.

Bonne visite !

Mais il est l'heure de mon rendez-vous au Palais des Doges.

 

Ce palais de style gothique fut la résidence officielle des Doges de la République de Venise, ainsi que le lieu de représentation de ses institutions majeures.

Le premier palais des doges fut détruit en 976 par un incendie, comme nous l'avons vu. Celui-là fut construit en 1340, et abrita les doges de Venise jusqu'en 1797. Siège de l'administration, les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire y étaient centralisés entre les mains du doge. Jusqu'au 16ème siècle, il abrita également les prisons de Venise appelées "les plombs", car elles étaient sous les toits dont la couverture était faite de plaques de plomb. La température peut y monter jusqu'à 50° l'été. C'est dans cette prison que fut détenu Casanova en 1756, le seul prisonnier qui réussit à s'en échapper !

Mais c'est toute une histoire qui vaut la peine d'être racontée. Vous la trouverez ici

Revenons au Palais des Doges. A l'extérieur. Par rapport à l'architecture habituelle des palais ou châteaux, il n'y a rien qui vous choque ?

2ème jour à Venise

Pour ceux qui ne sauraient pas l'exprimer, je vais vous le dire :

D'habitude on construit des fondations solides (voire massives), puis au-dessus des murs épais, avec plus d'ouvertures vers le haut, et plus les murs s'élèvent, plus ils sont allégés.

Ici c'est l'inverse : d'abord, invisibles, ce sont des pilotis qui s'enfoncent dans la lagune, puis des portiques sur lesquels on a posé une grande "boite". Sa charge est transmise directement aux pilotis par un système d'arcs et de voûtes très élaboré..

Comme je n'ai pas d'autre photo à vous montrer pour cette partie, je vous propose un article court en premier, ou un plus documenté en second.

De toutes façons, les 2 se complètent.

Entrons maintenant dans la cour du Palais des Doges.

Un des murs est à la basilique St Marc. Une aile est renaissance et richement décorée. Un "escalier des géants" où nous attendent Mars (dieu de la guerre) et Neptune (dieu des mers) qui symbolisent la domination de Venise sur la terre comme sur la mer. C'était l'escalier d'honneur, utilisé lors du couronnement des doges, et des cérémonies publiques.

2ème jour à Venise

Les 2 autres ailes, plus anciennes (14 et 15ème), semblent sobres et sévères : il faut les imaginer telles qu'elles étaient autrefois : totalement recouvertes de peintures multicolores, et de feuilles d'or !

Deux puits du 16ème, aux magnifiques margelles de bronze, occupent le centre de la cour.

2ème jour à Venise

Le rendez-vous pour la visite en français était là, au pied de "l'escalier d'or", ou plus précisément, "l'escalier des Censeurs". Le premier commentaire étant pour la bouche du lion, la "bocche de leon" boite à lettre où on pouvait déposer des dénonciations anonymes de toute sortes : fraudes fiscales, mœurs etc ... Ces dénonciations étaient recueillies par les inquisiteurs et souvent suivies d'arrestations, procès, condamnations ... Et il y en avait une dans chaque quartier de Venise ... bonjour l'ambiance !

2ème jour à Venise

Comme vous le voyez, la cour est bien encombrée par le montage de scènes pour des spectacles.

Si vous voulez la voir dans de meilleures conditions et avec quelques détails, c'est ici :

Avec notre guide francophone au délicieux accent, nous avons d'abord visité les splendides salles servant aux différents organes du pouvoir de Venise.

2ème jour à Venise

Si les plafonds sont somptueux, les murs n'ont rien à leur envier, car ils affichent des toiles de grands maîtres de la peinture  : Véronèse, le Tiepolo, le Tintoret. Notamment sa fameuse toile sur le thème du Paradis, dans la salle du Grand Conseil, qui fait 22 m de long sur 7 m de haut ! La salle, elle, en fait 53 de long sur 22 de large !

2ème jour à Venise

Et maintenant, c'est derrière cette porte que commencent les "itinéraires secrets" !

 

Le contraste est saisissant !

Intérieurs dépouillés, demi-étages oppressants ... on rejoint le royaume de l'efficacité et du secret !

 

Car les affaires politiques et judiciaires de Venise étaient gérées par une administration secrète et cachée. La plupart des fonctionnaires de cette administration "clandestine" ne travaillait que la nuit afin de n'éveiller aucun soupçon sur l'existence de la prison secrète ! Dans ce lieu tenu confidentiel étaient certainement gérées les affaires d'espionnage, de législation et de fiscalité ... La plupart des "grosses" affaires étaient donc du ressort de la police secrète du Palais Ducal de Venise.

2ème jour à Venise

Pour éviter que les ambassadeurs ne découvrent cette face cachée gardée secrète du palais, un plancher situé à mi-hauteur des fenêtres des bureaux officiels avait été disposé. De l'extérieur, la supercherie n'était pas visible.

Ainsi, sous le plancher ou au-dessus des bureaux officiels du Palais des Doges, se trouvaient en réalité des cachots, des bureaux, une salle de torture et des salles de conseils ... secrets !

 

Dans cette partie de la visite, les photos étaient interdites. Je les ai donc piochées, ici ou là, sur internet ... et vous pouvez en voir d'autres ici :

2ème jour à Venise

En 1589, une autre prison fut construite, car celle des "Plombs" (i Piombi), était devenue trop petite. On construisit donc une nouvelle prison de 19 cellules dans le rez-de-chaussée et les caves du bâtiment situé de l'autre côté du canal. Cette prison est celle dite "des Puits", et se caractérisait par le froid et l'humidité constante qui y régnaient.

2ème jour à Venise

Et pour que les prisonniers de risquent pas de s'échapper en allant au tribunal ou à la torture, on construisit, en 1602, ce pont couvert (le seul de Venise) qui reliait, par une série de passages secrets, le palais ducal avec la prison. C'est le Pont des Soupirs, à cause des lamentations des prisonniers qui savaient qu'ils allaient être exécutés.

Ce joli pont de pierre a une particularité : c'est un couloir à double passage, avec une cloison de pierre au milieu. Ainsi les prisonniers allant ou revenant du tribunal à leur cachot, même s'ils se croisaient, ne pouvaient pas se voir ni se parler.

Ses fenêtres sont pourvues de grillages ... en pierre : pas question d'y passer !

 

2ème jour à Venise

Ici vous pourrez voir de plus près ce pont sinistre, et comprendre par quelle curieuse erreur il devint, pour certains, le pont des amoureux !

Pour rester dans l'ambiance "Palazzo", c'est par le Grand Canal que je vais revenir Piazzale Roma, pour prendre mon bus.

Je prends donc le Vaporetto ligne 1, qui le remonte en s'arrêtant partout. C'est un peu bondé, mais je reste sur le pont pour pouvoir jouir de la vue des Palais et prendre des photos.

2ème jour à Venise
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Encore quelques liens pour les curieux.

Vous pouvez choisir entre 2 itinéraires, très complets et détaillés, ou bien seulement regarder les photos en suivant le guide.

 

Pour ceux qui préparent leur voyage, voici une version Pdf, pratique à imprimer  :

Et voilà un des responsables de la détérioration de la lagune, qui met en péril la ville de Venise. Il était à l'embouchure du Grand Canal.

2ème jour à Venise
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Présentation

  • : scandinadream.over-blog.com
  • : passer du rêve à la réalité. J'ai commencé par 5 mois de voyage en solitaire, en Trafic aménagé, au hasard des routes d'Europe du Nord (pour mon premier voyage) puis d'Europe Centrale, et maintenant sur des itinéraires peu fréquentés d'Espagne.
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