Lundi 24 Juin
C'est depuis le village au jasmin que nous abordons les Cinque Terre (Je dis "nous" pour Charly et moi, bien sûr).
Mais qu'est-ce que c'est que ça, "Cinque Terre" ?
C'est le nom donné à une partie de la côte de la Riviera ligure du Levant (donc à l'est de Gênes), dans laquelle se trouvent cinq villages : Monterossa, Vernazza, Cornilia, Manarola et Riomaggiore (du nord-ouest au sud-est).
Longtemps coupés du monde car seulement accessibles à pied par des sentiers, et très difficilement accessibles par la mer, les Cinque Terre ne sont vraiment sortis de leur isolement qu'au 20ème siècle, avec la construction du chemin de fer.
Depuis la nuit des temps on y menait une vie rude où chaque mètre carré était arraché à la montagne pour cultiver la vigne (un vin blanc liquoreux exquis : le sciacchetrà) et l'olivier. Il a fallu attendre les années 80 pour que se développe le tourisme.
Désormais, ils ont double casquette : Parc National, et Aire Marine Protégée.
Ils sont aussi inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO.
Bien sûr, les voitures n'entrent pas dans les villages !
Les parkings extérieurs étant limités et exorbitants, il reste 2 moyens pour atteindre ces villages : le train et les pieds.
C'est pourquoi je m'étais arrêtée au village de Volastra, sur la route qui les surplombe de quelques 450 m. Et ce matin, Charly et moi nous sommes descendus à pied, comme autrefois, par un sentier. Comme ce n'est pas direct, nous mettons 1 h 40 pour atteindre Cornilia.
Les fleurs sont dans le jardin d'une vieille maison restaurée, que le sentier traverse. C'est ce qui s'appelle être isolé !
Et voilà un aperçu de Cornilia :
Après la visite du village, nous prenons le sentier qui mène vers Vernazza. Encore 1 h 45 de marche, mais bien plus pénible : les marches sont hautes, irrégulières. Il faut d'abord monter, puis en redescendre autant.
Nous commençons à fatiguer. Mais l'arrivée à Vernazza nous console de tout.
C'est le plus pittoresque des 5 villages.
Là, nous avons déjeuné sur le petit port, entre deux chats avec lesquels j'ai partagé mon saucisson (et aussi avec Charly. Il ne m'en restait pas beaucoup !)
Et comme il est temps de faire une pause, vous aurez la suite demain ...