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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 22:33
Pour les observateurs et les gourmands

Regardez bien cette photo.

 

1ère question (facile) : combien y a-t-il de chevaux ?

Peut-être qu'en comptant les pattes ... non ?

 

2ème question : comment est formé l'attelage ?

Il y a 3 possibilités ... mais une seule est la bonne !

 

 

Et maintenant, pour les gourmands.

 

En France, beaucoup de gens pensent que le sureau n'est pas comestible, ou que c'est trop fade.

En voyant de la confiture de sureau en Hongrie, j'en ai acheté un pot, et c'est bon (mais moins que le cassis, la mûre ou la myrtille, qui ont la même couleur).

En roulant sur la route infernale, j'ai croisé des vergers entiers de sureau !

Je sais maintenant que la confiture ne vient pas des haies, comme chez nous ..

Pour les observateurs et les gourmands
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 20:18

Dimanche 18 Août

 

Vers le nord, voici Sarospatak.

A cause des travaux, je n'ai pas vu le panneau "centrum", et je me retrouve dans un quartier moderne où les architectes se sont amusés à construire des immeubles qui ressemblent à des châteaux.

 

En suivant la route ... contrastes !
En suivant la route ... contrastes !

Enfin je trouve le château de Rakoczi.

Place forte d'époque Renaissance, seule la Tour Rouge (donjon) a résisté aux guerres contre les Habsbourg (tiens ? ce n'étaient pas les Turcs !) Mais quelques éléments sauvés des ruines ont été replacés dans une restauration qui les met en valeur.

En suivant la route ... contrastes !

Pour rejoindre les grottes d'Aggtelek et le Parc National par lequel je veux entrer en Slovaquie, j'ai une longue étape de 120 kilomètres dans la partie la plus au nord de la Hongrie. Je choisis de la faire par des petites routes, blanches et jaunes sur la carte Michelin, car les rouges me feraient redescendre trop au sud.

 

J'ai d'abord cru que mon GPS me faisait prendre un raccourci, tant la chaussée était farcie de "nids de poules". Mais non, c'est bien LA ROUTE.

 

Généralement, les routes sont mauvaises, en Hongrie. Même les grands axes ont des parties déformés et des nids de poules inattendus et non signalés. Mais ces 100 kilomètres sont pires que tout. (les 20 derniers, dans le Parc National, ont été refaits). Il m'a fallu 2 h 30 pour les faire, car par endroits, sur une dizaine de kilomètres, pas moyen de dépasser 25/30 km/h à cause de l'état de la chaussée.

Pourtant cette route est jalonnée de villages. Mais de villages plus pauvres qu'ailleurs.

Beaucoup d'habitants ont le type Rom.

Le long des trottoirs, des pompes bleues. Assez rapprochées dans certains villages. Et les gens s'en servent. J'ai vu des enfants et des femmes y remplir un seau d'eau. N'y aurait-il pas l'eau courante dans toutes les maisons ?

C'est vraiment la campagne profonde, mais ce ne sont visiblement pas des agriculteurs. Pas de commerce dans les villages, seulement au bourg plus important. Je croise peu de voitures sur cette étape.

 

En suivant la route ... contrastes !
En suivant la route ... contrastes !

Et puis j'arrive au village de Bodvalenke.

De grandes fresques sont peintes sur le mur aveugle de nombreuses maisons.

A travers mon parebrise sale, je n'arrive pas à les photographier. Alors quand j'arrive à la place du village, je m'arrête à l'ombre de l'église.

Des habitants sont là, sur des bancs, à l'ombre aussi. Deux femmes et une douzaine d'hommes. Deux enfants font du vélo, trois jeunes filles lavent des rideaux dans un bassin genre lavoir ... Cela sue l'ennuie d'un dimanche après-midi.

 

Par internet, j'aurai confirmation plus tard que les 9 dixièmes des habitants de ce village sont des Roms. Que les fresques ont été créées en 2009-2010. Je n'ai rien trouvé sur les motivations du projet, mais si vous y allez voir, vous y trouverez les fresques bien photographiées.

Moi je me suis contentée de celles autour de la place, car tous me regardaient comme si j'étais une extra-terrestre.

 

J'ai quand même constaté qu'aucune maison ne portait d'antenne de télé, et qu'à part une vieille guimbarde, il n'y avait pas de voiture garée dans la rue. Pas de commerce non plus. Et la ville la plus proche est à 24 km, me dit Google. Il doit y avoir des bus ?

 

Je me suis demandé pour quelles raisons on leur a peint ces fresques. Pour embellir leur paysage ? Pour valoriser leur maison ? Pour dire "On fait quelque chose pour les Roms" ? Y ont-ils participé ? Mais quelle hypocrisie si c'est pour les abandonner une fois le projet fini, au milieu de nulle part, sans espoir d'un meilleur avenir ...

 

En suivant la route ... contrastes !
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 19:39

Samedi 17 Août

 

J'ai passé une excellente matinée, au Musée de la Broderie Matyo, à Mesokovesd

 

Le nom "Matyo" désigne l'ethnie d'origine de ce village.

Selon les ethnologues, dans un environnement calviniste, les habitants catholiques furent gratifiés de ce surnom au 19ème siècle, pour les distinguer (et les mettre à l'écart). Mais il a perdu aujourd'hui tout caractère insultant.

 

Dans le musée, j'avais commencé à prendre des photos, puis on m'a dit que c'était interdit. Dommage. Il y avait plein d'autres beaux costumes. C'est une vraie fête des couleurs.

Jusqu'à il y a une vingtaine d'années, ces costumes étaient encore portés pour les fêtes et les cérémonies (mariages, baptêmes).

Ce qui diffère vraiment des autres broderies, c'est que les motifs se touchent. et couvrent toute la surface du tissu. Et puis aussi le fin plissé des jupes. Comment est-ce possible que cela tienne si bien ?

 

Voici des costumes côté femmes :

Tire l'aiguille, ma fille !

Mais côté hommes, on n'est pas en reste !

Tire l'aiguille, ma fille !

Ces dessins colorés traditionnels étaient aussi utilisés pour les meubles et des objets décoratifs, comme les ufs, très prisés. A l'Office du Tourisme, tout le mobilier est ainsi. Et comme je demandais à le photographier, la dame m'a gentiment proposé de me prendre avec.

 

Tire l'aiguille, ma fille !

Ne croyez pas que cette broderie ne se voie plus que dans les musées !

On en fait toujours, mais la mode a changé. Voilà ce qu'on trouve aujourd'hui en magasin :

Tire l'aiguille, ma fille !
Tire l'aiguille, ma fille !

Et pour celles (et ceux, pourquoi pas ?) qui aiment beaucoup la broderie, il y avait aussi une exposition temporaire avec des chef-d'uvre de toutes les régions :

Tire l'aiguille, ma fille !

Ensuite, j'ai pris la direction de Tokaj, ville célèbre pour son vin.

 

Mon idée était de visiter une cave, mais sans déguster. Impossible.

Ou alors, je dois payer la dégustation, sans boire.

Et comme les visites ne sont qu'en anglais, allemand ou hongrois, et que ça dure une heure à les regarder siroter, je n'en ai pas eu le courage. J'ai néanmoins visité la vieille ville où les caves et les marchands de vin sont pléthore, mais où il n'y a qu'une seule pâtisserie et pas un seul marchand de glaces !

 

Tire l'aiguille, ma fille !

Pour finir la journée, Charly et moi nous sommes installés à Komloska, dans un théâtre en plein air, au bord d'un petit étang.

La route s'arrête ici, et nous ne craignons pas le bruit.

Tire l'aiguille, ma fille !
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 18:11

Vendredi 16 Août

 

Après une cinquantaine de kilomètres, je m'arrête à un départ de randonnées. Il y a un plan des sentiers avec leur balisage.

C'est une région de petites montagnes douces. Nous venons de passer une petite station : randonnée l'été, et sans doute ski de fond l'hiver.

Voilà le résultat d'une petite boucle d'1 h 30 environ :

 

Des turqueries

Puis notre route croise un château, au sommet d'une colline, à Siroki. Il n'est mentionné ni sur la carte, ni dans le guide. Mais je m'y arrête quand même.

 

Des turqueries

C'est bien joli de dire "j'y vais", mais la route ne va pas jusqu'en haut. Il reste un bon kilomètre à grimper. Heureusement que le soleil est redevenu raisonnable.

Ce que j'ai trouvé intéressant, dans ce château, c'est qu'on est accueilli par un film  -sous titré en anglais- qui explique la vie dans le château AU  TEMPS  OU  IL  ETAIT  OCCUPE  PAR  LES  TURCS : leurs vêtements, nourriture, armes, le commandement, les occupations (jeux, exercices militaires et religieux ...). Car ils l'ont quand même occupé pendant 91 ans ! (à Budapest ils sont restés 150 ans, et il a fallu 2 siècles pour reconstruire la ville). Et vu comme ils ont tout rasé partout, cette occupation a marqué les esprits, l'histoire et la culture du pays.

Des turqueries

En arrivant dans la ville de Eger, voilà le premier monument (réalisé plus que grandeur nature) que je vois : une scène de bataille contre l'occupant Turc. Et le deuxième monument qui occupe la place principale est la statue de Dobo Istvan : en 1552, à la tête d'une poignée d'hommes et de femmes décidés, il parvient à repousser une armée ottomane 40 fois plus nombreuse. Cette victoire sur un ennemi  jusqu'ici réputé invincible redonna au pays un élan d'optimisme et stoppa, pendant 40 ans, l'avance turque en pays Magyar (raison pour laquelle les Turcs sont restés ici moins longtemps qu'à Budapest). La ville ne fut prise qu'en 1596 et l'occupation dura jusqu'en 1687.

Des turqueries
Des turqueries

Justement, au château, c'est la fête. C'est l'ouverture d'un Festival, qui, je suppose, va durer tout le week-end : défilé en costumes dans la ville et le château (il y a des Turcs, des Magyars, et, je ne sais pas pourquoi, un groupe de mousquetaires Français ?), attraction (les majorettes du 16ème siècle), puis une cérémonie qui ressemble à une commémoration.

C'est une courte scène de théâtre en rapport avec Dobo Istvan (le siège de la ville a inspiré de nombreux romans et poèmes), des discours, et ensuite, sur ordre du chef Magyar, tous les Turcs sont sortis du château où se déroulait la scène.

Et puis il fallait faire parler la poudre : démonstration de tir au mousquet de l'époque. C'est long à recharger, ces machins-là ! Concours entre les Magyars et les mousquetaires Français (Ah ! c'est pour ça qu'ils étaient là !). Les Français sont plus rapides.

Voilà un petit aperçu :

Des turqueries

Le film n'est pas bon, c'est juste pour l'ambiance ...

Tout ça a duré de 16 h 30 à 19 h. Heureusement que j'avais bien pourvu mon parcmètre !

Mais j'ai quand même vu d'autres choses, dans la ville :

Des turqueries

 et je pense que dans peu d'années, ces deux-là feront partie du spectacle !

 

Des turqueries
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 18:26

Jeudi 15 Août

 

Aujourd'hui, visite de la grandiose Basilique d'Esztergom.

 

Les premiers rois Hongrois installèrent leur cour sur cette colline, et Saint Etienne y fit construire une première cathédrale ... ruinée par les Turcs au ... 16ème siècle.

C'est après seulement que Buda (pas encore Budapest) devint la résidence royale.

Mais le Primat de l'Eglise hongroise était toujours à Esztergom, et il lui fallait une basilique un peu conséquente pour se réinstaller. Celle-ci fut réalisée de 1822 à 1869. Et ce fut Franz Liszt qui composa la "Missa Solemnis" pour la célébration de sa Dédicace (Saint Adalbert).

Ses dimensions sont impressionnantes. Avec sa coupole qui culmine à 100 mètres de haut, soutenue par 24 colonnes corinthiennes, elle est une des plus grandes églises de Hongrie. Et elle domine largement les restes de l'ancien Palais Royal du 12ème, à ses pieds, et la boucle du Danube ...

 

Voilà ce qu'on peut voir gratuitement :

 

Du plus grandiose au plus petit

En montant à la coupole, je pensais à la montée au Dôme de Florence, l'été dernier ( Florence, J1 et 2 ).

Tout autre style !

Et voilà ce qu'on peut voir en payant : la vue depuis la coupole, le trésor (extraordinaire !), la crypte où sont enterrés les archevêques de Hongrie.

 

Du plus grandiose au plus petit

Un petit mot sur le trésor : il est composé d'objets royaux et religieux des 13ème et 15ème siècles surtout, mais quelques uns jusqu'au 19ème. Et des vêtements sacerdotaux qui sont des œuvres d'art.

Pas de photos, bien sûr, et je n'ai même pas essayé de tricher.  Le calice et le hanaps (au moins un litre et demi de contenance) sont du 15ème et sont les plus belles œuvres que l'on trouve en carte postale. Quelle finesse dans la miniaturisation, bien mal rendue par cette photo de photo.

Malgré les pillages, le trésor est demeuré si riche qu'on appelle parfois la basilique le "Vatican hongrois".

 

Et je suis repartie vers l'Est, de l'autre côté du Danube, dans une région agricole vallonnée, très belle.

Du plus grandiose au plus petit

Mais pour dégourdir les pattes de Charly (il n'avait pas escaladé la coupole, lui) nous sommes montés à une église perchée en haut d'une colline (et sur la photo, vous ne voyez que les 2/3 des marches !).

Du plus grandiose au plus petit

Et là-haut, surprise encore : en s'y promenant un peu, en plus des succulentes petites prunes jaunes, je me suis aperçue que les flancs de la colline étaient percés comme du gruyère. Des caves troglodytes, mais aussi des maisons, dont certaines habitées (au moins pendant les vacances). Regardez la cheminée qui sert en même temps d'oratoire ...

Du plus grandiose au plus petit

En visitant le musée ethnographique, j'avais vu un exemple de maison troglodyte creusée dans le tuf, mais je ne pensais pas en rencontrer. Elles sont composées d'une unique pièce, et servaient le plus souvent pendant quelques mois par an pour les ouvriers agricoles saisonniers. C'est ce que j'ai pu comprendre du texte anglais.

Voici la photo de la pièce unique prise au musée :

Du plus grandiose au plus petit

Après cette belle promenade, nous poursuivons jusqu'à Holloko***

Petit village de 382 habitants, bijou ethnologique répertorié au Patrimoine Mondial de l'Humanité depuis 1987. C'est la patrie des Pallocs, une ethnie qui revendique son identité et possède son propre dialecte dont les origines (slovaques ?) sont incertaines. Les maisonnettes sont du 17 et 18ème siècle, et le château qui surplombe la colline est du 13ème.

Du plus grandiose au plus petit

L'emblème de la région étant le corbeau, je le photographiai lorsque des Roumains m'ont proposé de poser avec lui :

 

Du plus grandiose au plus petit
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 17:42

Mercredi 14 Août

 

Un petit tour dans la vieille ville de Szentendre :

 

Jour de chapelles
Jour de chapelles

Et nous voilà partis pour Domos, où j'avais repéré sur internet une antique chapelle souterraine qui a été restaurée.

Elle date du 11ème siècle, et faisait partie d'un monastère qui a été détruit en 1241. Devinez par qui ?

 

Ceux qui ont répondu "les Turcs" ont tout faux. Les Turcs, c'est au 16ème siècle. Là, c'étaient les Mongols. Ils n'ont pas de chance, ces Hongrois. Et après les Turcs, ce sera les Habsbourg, mais c'est une autre histoire ...

 

Bon, je ne sais pas bien son histoire, car sur place, tout est en hongrois. Et en 13 jours, je n'ai pas encore réussi à apprendre cette langue. En plus, c'est une langue finno-ougrienne qui n'a rien de commun avec celles des pays qui l'entourent. Seulement avec le finnois (Finlande). Et on dit que ce sont les 2 langues les plus difficiles après le chinois, à cause de leurs multiples déclinaisons ...

En plus, dans le nord de la Hongrie, il y a peu de gens qui parlent anglais. Ils parlent tous allemand, à cause de la proximité avec l'Autriche. Et même quand ils parlent anglais, ils ont un tel accent que je ne comprends rien, alors de toute façon ...

 

Mais revenons à notre église souterraine. La voilà :

Jour de chapelles

Après la chapelle souterraine, un petit tour en forêt, et une surprise : ayant pris un sentier dont la direction était écrite en hongrois (donc incompréhensible pour moi) nous sommes arrivés à une petite chapelle dans les bois, avec source miraculeuse et peut-être apparition de la Vierge. Et quelques constructions modernes, mais belles, pour les pèlerins.

Jour de chapelles
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 15:57

Mardi 13 Août

 

D'abord, balade en forêt à la recherche d'une cascade ... sans eau ! Mais la gorge était sympa, avec ses 6 petits ponts de bois à traverser. Elle doit être drôlement chouette avec plein d'eau !

Ethnographie en Hongrie

Puis nous gagnons le musée ethnographique de plein air de Szentendre (Saint André).

"Ce sont 5 mini-villages qui reconstituent l'habitat rural des principales régions du Pays, et présentent le mode de vie des différentes couches sociales du monde rural et agraire, de la fin du 18ème au milieu du 19ème siècle".

Superbe. Très intéressant.

Très fatigant, aussi. Les villages sont comme des "vrais". Les maisons sont espacées, avec chacune le jardin potager, comme si elles étaient habitées, les arbres fruitiers ... et les villages sont distants, presque comme dans la réalité : parfois plus d'un kilomètre. Si bien qu'au bout de 3 heures, nous étions crevés, Charly et moi, et nous n'avons pas tout vu !

 

Charly en a même profité pour apprendre à rester assis sans être attaché à l'entrée de chaque maison, et à m'attendre sans aboyer. Je ne pensais pas pouvoir apprendre ça si vite à un chien de 6 ans.

 

Je vous livre ici mes étonnements et mon admiration, toutes régions mélangées.

Voici l'Art du Tressage :

Ethnographie en Hongrie

A côté de l'église, son clocher :

Ethnographie en Hongrie

A côté de l'église, son clocher :

Voici l'Art de la Charpente :

Ethnographie en Hongrie

Toutes les maisons ne sont pas couvertes de la même façon.

Voici l'Art du Chaume (ou doit-on dire : chaumage ?)

Ethnographie en Hongrie

Différentes sortes de puits ... bien qu'ils ne soient pas très photogéniques :

Ethnographie en Hongrie

Les granges peuvent être très différentes, mais sont toujours grandes. Particularité : on y garde les bottes de roseaux verticalement en vue de travaux de toiture ou autre.

Ethnographie en Hongrie

Quelques outils spécifiques : ma collection de voitures de pompiers progresse !

Ethnographie en Hongrie

Les moulins : il y a les petits moulins domestiques (plusieurs modèles), le moulin à eau (dont j'ai oublié de faire la photo d'extérieur) et le moulin à vent (remarquez que pour orienter le chapeau avec les ailes, on pousse la roue).

Ethnographie en Hongrie

Mais quand il n'y a ni vent ni eau ?

Alors on construit un moulin à traction animale. Pour 2, 3 ou 4 chevaux. Celui-ci date de 1840. La roue dentée a 370 dents. Il y a deux meules dans la petite cabane de gauche, et qui sont activées par la roue dentée.

Ethnographie en Hongrie

Les chambres à coucher ont des lits qui paraissent petits en longueur, et très étroits (pas plus de 70 cm, sûrement.

Mais ils sont très gonflés par les matelas de plumes et les édredons de duvet. Car les chambres ne sont pas chauffées, même l'hiver. C'est pourquoi dans beaucoup d'habitations, les plus modestes ou anciennes, les lits sont dans la pièce à vivre.

 

Ethnographie en HongrieEthnographie en Hongrie

Les cuisines ont souvent un foyer face à la porte d'entrée, avec une pièce de chaque côté, de façon à répartir la chaleur. Toujours peintes en blanc.

Ethnographie en HongrieEthnographie en Hongrie

Je vous ai même trouvé le petit coin (pour faire ça en famille) et la pièce où on tissait la laine des moutons.

Ethnographie en HongrieEthnographie en Hongrie

Les calvaires et oratoires sont, comme partout, très présents dans la vie du village, et différents selon les régions. Ceux qui m'ont surprise, ce sont ceux avec une silhouette de tôle peinte. Quand la peinture s'efface, on la repeint, tout simplement.

Ethnographie en Hongrie

Maintenant, un petit tour à la ferme où c'était l'heure du dîner :

Ethnographie en Hongrie

.. sans compter les volailles et les canards dans la mare.

 

Maintenant une vue globale des villages ...

Ethnographie en Hongrie

.. et quelques autres ...

Ethnographie en Hongrie

Ouf ! après ça, le camping le plus proche pour souffler un peu ...

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 11:26

Lundi 12 Août

 

Je repars maintenant vers l'Est.

 

Le château de Fertod (le Versailles hongrois) bien que joli et possédant 127 pièces, m'a bien déçue. Le Nôtre ne reconnaîtrait pas les "jardins à la française" vantés par le guide. Mais j'y ai rencontré Josef Haydn qui y vécut le temps qu'il fut au service du Prince Esterhazy, c'est à dire près de 20 ans.

 

En visite chez Tantine

Et là, chez ma tante, j'ai trouvé la ville que je préfère en Hongrie : elle s'appelle Tata (à quelques kilomètres, il y a aussi Papa ! :)

C'est une ville qui semble très agréable à vivre.

Et je râle après mon guide qui s'extasie sur le château précédent et ne signale même pas toutes les choses intéressantes que l'on trouve à Tata.

 

Du baroque, bien sûr, mais je n'ai même pas eu le temps d'aller le voir de près (c'est vrai que j'ai un peu envie de voir autre chose).

La carte me signalait un lac, un point de vue, et des ruines. J'ai donc pris au hasard une rue qui montait, pour le point de vue. Je suis arrivée au Musée Géologique (fermé le lundi) mais il y avait aussi tout ça :

En visite chez Tantine

Et en plus, un panneau fort bien fait présentant une photo de chaque monument et son emplacement précis sur un plan très lisible (rare !). Munie de la photo du plan, me voilà partie à la recherche du Château au bord du grand lac. Et pour une fois, j'ai pu me régaler avec du Médiéval, remanié à la Renaissance, mais surtout pas touché au Baroque !

 

En visite chez Tantine

Mais il y a aussi un lac plus petit et plus sauvage, dont les bords sont aménagés en "jardin anglais". Il a aussi ses adeptes. On y trouve de fausses ruines romantiques et une (vraie ?) mosquée turque.

Et un moulin entre les deux ...

 

En visite chez Tantine

Et finalement, je suis retournée dormir au parking du musée ...

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 10:41

Dimanche 11 Août

 

Belle opportunité : pas trop chaud (18° dans le camion ce matin à 7 heures), un peu de brise, une région assez plate avec des parcours cyclables.

Alors, en selle, Charly !

Mais cette fois, on prend le pique-nique, et on verra bien ...

Départ à 8 h 45 ...........retour à 16 h 30 !

Au compteur : 50,06 km. Mon record (j'ai un peu mal aux fesses, quand même !).

 

Nous sommes au bord du Lac de Ferto (2 accents). Qui est, d'après mon guide, le plus grand lac salé d'Europe. Plus des 3/4 de sa superficie se trouvent en Autriche, mais suite à une coopération exemplaire entre les 2 pays, tout le site a été classé Patrimoine Mondial en 2001.

 

La partie hongroise du lac est si peu profonde que nous avons été sur une (ancienne) île, reliée à la terre par une digue de 2,5 km.

En quelques montages, voici ce que nous avons découvert aujourd'hui :

Record battu ! (le mien)

J'ai particulièrement aimé le vigneron, à l'abri du soleil sous sa vigne, qui presse les premiers raisins mûrs et vend son jus et ses raisins aux cyclistes (ravis de se rafraîchir) qui passent forcément par là ... puisque nous sommes sur une piste cyclable !

Record battu ! (le mien)Record battu ! (le mien)

La source thermale est sulfurée. Pendant que nous nous reposions, j'ai vu des gens (qui ne se sont pas fiés à leur odorat) en boire ... et la recracher aussitôt ! Un couple allemand a consciencieusement vidé ses 2 bouteilles d'eau tiède pour les remplir à cette source fraîche ! J'aurais aimé voir leur tête quand ils auront soif ...

Record battu ! (le mien)

Cette Gloriette, monument dû à une célébrité locale, il faut se la gagner, en montant en haut de la colline par un escalier bien raide. Mais le paysage en vaut la peine.

 Ce ne sont pas de vertes prairies, en bas, mais le lac envahi par les roseaux.

Record battu ! (le mien)
Record battu ! (le mien)
Record battu ! (le mien)

Et Charly ne craint plus le soleil ...

Et Charly ne craint plus le soleil ...

 

Pour finir la journée, après un bon repos, j'ai pris la voiture pour aller voir, à Fertorakos, le Mémorial du Pique-Nique Pan-Européen. Qu'es acco ?

 

"Le mur de Berlin est tombé ici" disent souvent les historiens.

En effet, le 19 Août 1989*, lors d'un pique-nique géant organisé par les mouvements démocratiques, des milliers de personnes se donnent rendez-vous à Fertorakos, à la frontière avec l'Autriche. Dans l'effervescence, on coupe le Rideau de Fer à cet endroit (avec la bénédiction des officiels et l'aide des gardes-frontière), et des centaines d'Allemands de l'Est passent en Autriche pour rejoindre l'Allemagne de l'Ouest. Et Moscou n'est pas intervenu.

 

* Pour ceux qui l'ont oublié, le Mur de Berlin est tombé le 9 Novembre 1989.

 

Il y a une exposition en plein air richement documentée, des restes du rideau de fer, une ancienne tour de guet et divers monuments, pour témoigner de la force du désir de liberté et de ce jour exceptionnel.

 

Record battu ! (le mien)
Record battu ! (le mien)
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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 23:21

Samedi 10 Août

 

Il a plu cette nuit.

Pas très longtemps (enfin, je crois), mais la température dans le camion a chuté de 10°. De 35° on est passé à 25° !

Il ne fait pas froid, mais le vent souffle sans arrêt.

 

A Szombathely, il y avait un sanctuaire dédié à Isis, déesse égyptienne. Son culte était très répandu parmi les Romains. Ce temple, qui datait du 2ème siècle, a été reconstitué et sert de décor pour des concerts ou des opéras. Le musée est très intéressant, mais aucune photo n'est possible, bien sûr.

La deuxième photo, non, ce n'est pas une église. C'est une des synagogues les mieux conservées de Hongrie. Mais fermée au public.

A la conquête de l'Ouest
A la conquête de l'Ouest

L'étape suivante est Koszeg (avec 2 accents aigües sur le o !). Tout le centre-ville a gardé l'aspect d'un village médiéval (hongrois). Diversité et richesse du gothique et du baroque hongrois.

Le château, lui, a gardé ses douves (asséchées) et une partie de ses remparts.

L'histoire locale est haute en couleurs : en 1532, le capitaine Miklos Jurisics, à la tête de 50 hommes, a soutenu le siège d'une armée de 80 000 Turcs pendant 25 jours, leur barrant ainsi la route de Vienne. (Vienne n'est qu'à environ 80 km). Il obtint qu'en échange du drapeau turc hissé sur le château, les troupes turques lèvent le siège et abandonnent leur marche sur Vienne.

A la conquête de l'Ouest

Cette église-là n'est pas dans le guide, mais mentionnée sur la carte, elle méritait bien un arrêt :

A la conquête de l'OuestA la conquête de l'Ouest

C'est maintenant l'heure des mariages.

En visitant la vieille ville de Sopron entre 17 et 18 heures, j'ai rencontré 3 mariages. Et il y a d'autres églises dans la ville moderne ...

On pénètre dans la vieille ville par la Porte de la Fidélité. Non pas à cause des mariages, mais elle est ainsi nommé depuis 1921, lorsque la ville a choisi par plébiscite d'appartenir à la Hongrie plutôt qu'à l'Autriche (coup d'œil sur la carte ?). Elle est surmontée par la Tour du Feu, qui était une tour de guet.

 

Le bas de la tour est du 12è/13ème, tandis que le haut est du 17ème. Le tout fait 61 m de haut.

Cette petite promenade en ville m'a menée devant une maison qui fut habitée par Franz Liszt (ici, Franz se dit : Ferenc). Il donna 2 concerts à Sopron.

A la conquête de l'Ouest

Et me voici sur un parking sous les peupliers, au bord d'un petit lac, à quelques kilomètres de Sopron :

A la conquête de l'Ouest
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  • : passer du rêve à la réalité. J'ai commencé par 5 mois de voyage en solitaire, en Trafic aménagé, au hasard des routes d'Europe du Nord (pour mon premier voyage) puis d'Europe Centrale, et maintenant sur des itinéraires peu fréquentés d'Espagne.
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