Mardi 7 juin 2016

Ce matin, après une nuit calme au bord de la Meuse, le soleil s'est appliqué à évaporer le brouillard. Nous avons décroché les vélos pour faire une boucle de 25 km dans les collines de la rive gauche. C'est une succession de crêtes et de vallons où se mêlent des domaines boisés, cultivés et pâturés. La vue, tantôt ouverte tantôt fermée, donne toujours envie d'aller voir plus loin. C'est l'occasion de visiter le joli village de Bioul, avec son château de vigneron.

Et puis, bien sûr, on s'est un peu trompés de route. Alors en demandant notre chemin, un belge bien sympathique nous a conseillé un détour pour aller voir l'Abbaye de Maredsous. Une petite rallonge de 17 km AR, par un chemin original : un Ravel.

C'est une piste cyclable goudronnée qui suit une ancienne voie de chemin de fer. Mais on peut aussi faire le chemin en Railbyke-draisine. C'est un genre de pédalo sur rail, qui relie plusieurs gares (environ 25 km). On s'arrête à la gare qu'on veut. Elles sont maintenant transformées en petits restaurants.

Après la gare de Maredsous, il ne reste plus qu'à monter une bonne côte de 1 km pour arriver l'Abbaye. Enorme, l'abbaye ! C'est la plus grande de Wallonie.

Elle est récente (1872) et d'une rare homogénéité architecturale, même si elle emprunte des parties au néogothique. Ses activités sont autant pastorales que culturelles ou d'enseignement, avec un volet économique : restaurant, boulangerie, fromagerie, charcuterie ... ce qui nous allait bien, car, n'ayant pas emporté de pique-nique, nous commencions à avoir faim !

Pour le retour, c'est l'ancien chemin de halage, au bord de la Meuse, fréquenté aussi par de nombreuses oies bernaches. La Meuse est navigable, et nous nous sommes attardés à regarder le franchissement d'une écluse par une grosse péniche. Il faisait chaud. Charly cherchait l'ombre des vélos ...

C'est dans un village proche de Namur, Nannine, que nous nous sommes arrêtés pour la nuit. Et la radio nous y apprend les inondations qui gagnent le nord de la France et Bruxelles.

La journée avait pourtant bien commencé : levées tôt et en forme,

un beau soleil, nous inventons un nouvel itinéraire pittoresque pour

gagner le centre ville et le musée Groninge, qui présente la peinture

flamande du 15ème au 20ème siècle.

Mais là, après 2 ou 3 photos, mon appareil tombe en panne : 

l'objectif ne veut plus rentrer.

C'est Colette qui m'a prêté le sien pour finir la visite.

En finissant la visite de la ville, j'ai réussi à le décoincer en tapant dessus.

Voici mes préférés, avec leur détail :

Après un pique-nique acheté au marché, sur Markt, et mangé au bord du Canal(etto), nous rentrons à la voiture délivrer Charly.

Las ! en retard de 20 minutes, nous payons le double du temps de parking, soit 45 € pour une nuit !

Avant de vous accabler davantage, voici le reste de notre visite de la ville : le Béguinage, l'Hôtel de Ville, le Beffroi et la Basilique du Saint Sang.

Et puis Markt, bien sûr !

Et nous avons fait les vitrines. Que peut-on acheter, à Bruges ?

Dentelles, chocolats et d'innombrables marques de bière, bien sûr. Mais aussi grand choix de tulipes ... en bois.

Et maintenant, la suite, car la journée n'était pas finie !

En route pour les Pays-Bas, je me suis trompée de bretelle (d'autoroute !). Ce qui nous a menées dans un embouteillage monstre (les environs d'Anvers ...) dû à un accident : 50  minutes pour faire 7 km, avant de sortir et repartir dans l'autre sens, où ça roulait fluide ...!

Plus un détour pour une ciste disparue ...

Plus les coordonnées GPS du camping choisi (bien besoin d'une douche, par cette chaleur) qui nous ont menées dans un champ après une heure de route ...

Plus les moustiques, au bord du champ en question où nous avons passé la nuit ...

Non, vraiment, ce n'était pas un jour faste !

MAIS DEMAIN EST UN AUTRE JOUR ... qui nous sera sans doute plus faste.