C'est la 3ème fois que je viens en Autriche, et je n'aurai pas encore tout vu !
Sur cette carte, mon parcours de 2013 est en vert : c'était l'Est, avec Vienne.
Celui de 2015 est en bleu, et c'était l'ouest. Surtout le Tyrol.
Cette année, je l'ai tracé en noir, à gros traits. Forcément, mes routes, toutes tordues, se recoupent par endroits.
29 Juin 2018 : en Basse Autriche
Alain n’a pas voulu affronter Bratislava et Vienne, les deux capitales voisines, que j'avais déjà visitées. Nous avons donc franchi la Morava, qui, à cet endroit, sert de frontière naturelle avec la Slovaquie, un peu plus au nord. Mais manque de pot, ou plutôt : manque de pont, c’est un bac qui fait le transport des voitures.
Nous avons donc mit le pied en Basse-Autriche, une région encore à l’écart des grands flux touristiques. Une région que je n’avais pas visitée, dans aucun de mes deux séjours en Autriche. Elle offre pourtant un beau paysage vallonné avec une terre très fertile, de la vigne, et surtout, un peu partout, les « chevaux à bascule » du champ pétrolifère. Ce sont les pompes à balancier qui servent à l’extraction du pétrole ou du gaz. Sur la commune de Prottes, on extrait du pétrole depuis 1949.
Et les photos que vous voyez ne sont pas des sculptures modernes, mais les éléments d’un sentier didactique exposant les outils utilisés pour l’exploitation de ces matières premières. Avec les explications … en allemand, bien entendu !
A Staatz, voici un château qui s’impose dans le paysage :
Nous mettons alors cap à l’ouest, en gardant la même latitude. Ce qui nous fait arriver dans la paisible ville de Eggenburg, qui a gardé une forte empreinte médiévale : ses remparts jalonnés de tours massives font encore presque le tour du centre historique. La Grand-place est bordée de maisons anciennes, dont l’une, de 1547, est couverte de sgraphites, avec des représentations de l’ancien testament.
Voici quelques pièces remarquables dans l’église St Etienne, dominée par ses 2 tours romanes.
Et encore une fois je fais appel à vous pour identifier cette bizarre noix que nous avons rencontrée sur le lieu de notre pique-nique.
Un grand arbre, des noix jeunes qui sentent un peu le citron. Bien sûr, elles ne sont pas mûres. J’en ai aussi trouvé une vieille de l’an dernier.
Je me demande si elles sont comestibles ?
30 juin 2018 : en Wachau
Une petite balade en vélo de 25 km, au départ de Franzen, au bord du lac. En suivant les méandres de la Dobra, nous avons vu plusieurs châteaux, plus ou moins en ruines. Retour par le plateau au-dessus, balayé par un grand vent froid.
Puis nous sommes arrivés dans la vallée du Danube, au niveau de Dürnstein. Je n’ai pas refait de photos, aussi, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour voir celles de mon voyage précédent, en 2013.
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Marathon - scandinadream.over-blog.com
Dimanche 15 Septembre Je n'ai pas couru de marathon, mais c'est tout de même un marathon qui a orienté ma journée : celui qui se courait au bord du Danube, sur la route (unique) que je devais ...
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Après ces quelques jours dans une région peu touchée par le tourisme, ce village envahi par les touristes nous a donné envie de fuir. Donc quelques photos pour la forme, et nous allons chercher une vallée plus calme !
1er Juillet 2018 : en Vallée de la Salza
Cap au sud, donc, direction la Styrie. Une vallée tranquille, et comme c’est dimanche, même pas de camions sur la route. Et ainsi nous arrivons à Mariazell**. C’est le lieu de pèlerinage le plus fréquenté d’Autriche, mais peu de monde. Son origine remonte à 1157, quand le moine Magnus, envoyé par St Lambrecht dans la région, emporta avec lui une statue de la Vierge pour laquelle il fit édifier une chapelle : « Maria in der Zelle » (« Marie dans la chapelle ») donna alors son nom à l’endroit.
Cette statue d’action de grâces attira très vite de nombreux pèlerins. En 1364, Louis 1er, roi de Hongrie, remporta sur les Turcs une victoire qu’il attribua à la Vierge de Mariazell et fit bâtir une chapelle gothique, dont il ne reste aujourd’hui que la tour centrale et la nef (qui a été baroquisée) dans laquelle se trouve toujours la Chapelle de Miséricorde, qui abrite la statue romane parée de Notre-Dame de Mariazell sous un baldaquin d’argent à 12 colonnes.
Dès lors, la Madone de Mariazell symbolisa l’une des forces spirituelles garantissant la cohésion de l’empire. Les Habsbourg lui portèrent une vénération jamais démentie et firent le pèlerinage à diverses reprises.
Il ne nous restait qu’à enfiler la Vallée de la Salza qui trace un sillon à peu près inhabité sur 70 km, hormis quelques villages. Gorges, plans d’eau, montagnes et paysages superbes garantis. Si je n’ai pas plus de photos, c’est qu’on ne peut pas s’arrêter facilement : la route n’est qu’à 2 voies et il y a de nombreux virages. Voici quelques exemples :
2 Juillet 2018 : incursion en Alpes d’Eisenerz
Hier soir, nous avons quitté la Salza pour venir dormir au bord du très joli Lac de Leopoldstein**, qui occupe, avec son château, un site au pied du Seemauer.
Mais ce matin n’était pas jour de chance. Le télésiège que nous voulions prendre pour aller faire une balade sur les sommets ne fonctionne que le mercredi et le week-end. C’est l’inconvénient des régions trop peu touristiques. Et pourtant si belles !
Nous repartons donc vers l’ouest (sinon nous n’arriverons jamais à la maison!) et voici Admont, avec son monastère bénédictin fondé au 11ème siècle.
C’est la salle d’apparat de la Bibliothèque qui attire ici le plus de monde. Elle s’allonge sur 70 m, de part et d’autre d’une rotonde sous coupole, dans un décor rococo de 1776. Elle compte 1400 manuscrits et 150 000 volumes imprimés, et c’est la plus importante bibliothèque monacale du monde.
Mais le monastère comporte aussi un musée religieux dans lequel on peut admirer des vêtements liturgiques, des ostensoirs, et des ornements et parements crées par l’école de broderie d’Admont qui connut son âge d’or au 17ème siècle.
Et encore une collection de sciences naturelles remarquable, réunie au début du 19ème siècle pour le lycée rattaché au monastère ; des expositions d’art contemporain, une exposition de statues gothiques …
J’aime beaucoup celle-ci :
Ensuite, je suis allée visiter l’église du monastère. Après la Bibliothèque rococo, je m’attendais à un délire baroque. Mais non, elle est simplement et très purement gothique !
3 et 4 Juillet 2018 : le tour du Dachstein
Nous sommes entrés dans le Salzkammergut, cette région dont Salzbourg est la capitale. Et nous découvrons un massif énorme sur notre droite (nous allons vers l’ouest) : le Dachstein. Ses plus hauts sommets (+ de 2600 m) sont dans les nuages pour l’instant, donc inutile de prendre le téléphérique qui monte au sommet. Mais en passant dans la petite station de Filzmoos, nous partons en vélo sur une petite route, à péage pour les voitures, qui nous mène dans un cirque peu élevé (1350 m) mais superbe. Et paisible, en plus, car ceux qui montent s’arrêtent au restaurant, et on voit peu de monde. Juste ce qu’on aime.
Pour donner le ton, voici la rencontre faite en montant :
Un tour qui côtoie un joli petit lac, des montagnes fantastiques tout autour de nous, le soleil qui a bien voulu se montrer, et nous redescendons en partie par un autre chemin.
Il nous faut faire 56 km (GPS) pour contourner le Dachstein et nous retrouver au nord du massif. C’est un immense parking prévu pour le ski qui nous accueille pour la nuit, à 1,5 km du Lac inférieur de Gosau. Et au matin, nous le longeons en vélo pour aller jusqu’au lac Supérieur de Gosau. J’avais fait cette balade en 2013, mais à pied. Vous en trouverez quelques photos ici :
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Après la pluie ... - scandinadream.over-blog.com
Lundi 27 juillet 2015 Il a plu toute la nuit, et encore jusque vers 14 h. Aucun paysage, aucune photo possible, et d'ailleurs, pas envie de descendre de voiture. Heureusement que le matin, dans mon
http://scandinadream.over-blog.com/2015/07/apres-la-pluie.html
En voici d’autres, d’abord le lac du bas :
celui du milieu, et enfin le lac supérieur :
Nous n’irons pas à Salzbourg, que j’ai déjà visitée 2 fois.
Vous pouvez en trouver les photos en cliquant sur ce lien :
En visite chez Mozart - scandinadream.over-blog.com
Mardi 17 Septembre Bien que le temps soit bouché, le Lac d'Atersee est tout de même bleu et beau. Qu'est-ce que ça doit être avec du soleil et du ciel bleu ! Celle-là est tirée de Wikipédia ...
http://scandinadream.over-blog.com/article-en-visite-chez-mozart-120202970.html
Pour gagner la jolie vallée de la Saalach, nous passons par un petit bout d’Allemagne, où nous empruntons la route panoramique de Rossfeld. Les nuages bouchaient la plus haute montagne, mais nous avions vue sur Berchtesgaden, sur le Dachstein (c’est celui qui a des petits glaciers, au loin), et sur Salzbourg.
5 Juillet 2018 : en vallée de la Saalach
Nous voici à Lofer, que je ne pouvais pas passer sans y emmener Alain. Mais mes photos de cette année n’étant pas meilleures que celles de 2013, je vous invite à les regarder en cliquant ci-dessous :
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Grande décision - scandinadream.over-blog.com
Mercredi 18 Septembre 2013 Ce matin, c'est la visite du centre de Löfer. Bien que ce soit un gros village, le centre est piétonnier. Station de ski l'hiver, centre de randonnées l'été, presque...
http://scandinadream.over-blog.com/article-grande-decision-120222397.html
Et puis quand même celles-ci. Ce cerisier palissé sur la maison est très surprenant !
Après, nous sommes allés visiter la gorge de Vorderkaserklam. Elles est si étroite que par endroits elle atteint juste 80 cm. Escaliers et passerelles nous font gravir environ 100 m de dénivelé, car cette gorge est une succession de cascades.
Enfin, pour l’après midi, une balade à vélo s’imposait. Nous l’avons faite plus loin, à une cinquantaine de kilomètres, dans la vallée du Pinzgau, au départ du village de Hollersbach im Pinzgau. Passant près du lac de barrage de Seetube, nous avons remonté presque toute la vallée. C’est le ciel soudain assombri annonçant la pluie qui nous a dit : stop, demi-tour !
Nous avons rencontré des fermes, des fermes-auberges, des cascades, des sommets gardant encore de la neige, et un torrent bondissant. Magnifique vallée, tranquille, interdite aux voitures. Seuls circulent les habitants.
Nous sommes rentrés avant la pluie (la descente va bien plus vite !), mais maintenant nous l’entendons marteler le toit du camping-car. J’espère que demain le ciel sera nettoyé ...
6 juillet 2018 : la débandade
Non seulement le ciel n’est pas nettoyé, mais la pluie est tombée en déluge toute la nuit, et continue, quoique un peu moins drue, ce matin. La météo pour les 4 prochains jours l’annonce sans discontinuer.
Comme la météo sur les Alpes françaises est bien meilleure, nous décidons d’en prendre la direction, et nous verrons bien ce qu’on trouvera en route.
Déjà, en passant à Innsbruck, un petit tour dans la vieille ville a donné ceci :
Nous quittons donc l’Autriche en lui disant : à l’année prochaine, peut-être ...
Comme cet épisode se termine un peu en queue de poisson, voici, en lot de consolation, quelques traces de notre traversée éclair d’un petit bout d’Italie, avant d’atterrir en France, dans le Queyras, pour le 6ème épisode.