Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 22:53

Depuis Arantzazu, sanctuaire bâti au cœur des montagnes, nous remontons vers le nord, c'est à dire la côte du Golfe de Biscaye, en passant par Elorrio*.

Elorrio est un village fondé en 1356 qui concentre un nombre impressionnant de palais des 17ème et 18ème siècles sur seulement quelques rues, héritage des fortunes accumulées par les échanges avec le Nouveau Monde.

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Beaucoup de palais présentent de très belles loggias et des blasons très ouvragés

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Quant à la basilique de la Purisima Conception (15ème), elle conserve les reliques du saint patron de la Biscaye Saint Valentin de Berriochoa (1827-1861), missionnaire dominicain qui mourut au Vietnam et qui était né dans un de ces palais.

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Et voilà la côte, de loin d'abord, puis de la route, puis en roulant dans je ne sais plus quelle petite ville ...

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Celle-ci je m'en souviens : c'est Ea. Nous y avons fait une jolie balade à pied qui nous a menés près de cet ermitage : Talako Ama. On y vénère l'Immaculée Conception depuis le 16ème siècle. Ses murs étaient autrefois couverts d'ex-votos de marins sauvés de la tempête. Et il est toujours de tradition que les bateaux qui entrent ou sortent de la baie saluent la Vierge Marie en faisant sonner leur corne.

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Le charmant petit port est niché au fond d'une calanque, dans laquelle nous étions à marée basse. Ses maisons anciennes sont disposées le long de la rivière qui se remplira avec la marée.

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
 
Nous arrivons à l'un des sites les plus spectaculaires du Pays basque. L'ermitage de San Juan de Gaztelugatxe** est perché sur un îlot, et ettesté depuis le 11ème siècle. Il est donc millénaire et sa photo est bien connue :
¡Olé ! en Biscaye

Dommage pour nous, il y a des travaux de restauration, et nous ne pouvons pas y accéder. Nous sommes tout de même descendus ... et remomtés !

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Bilbao ! La ville s'étire sur des kilomètres le long du rio Nervion. Pour la contourner, c'est un long détour. Comment la traverser, en camping-car ?

Tout simplement en empruntant le Pont transbordeur de Biscaye ! Il est près de l'estuaire, et relie Portogalete à Las Arenas. Il s'agit du pont transbordeur le plus ancien au monde, et il vient de fêter ses 125 ans. Il est contemporain de la Tour Eiffel et a été inauguré en 1893. Il a déjà transporté plus de 650 millions de personnes et il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité.

Difficile de faire des photos, tout est allé trop vite : pas de queue à cette heure-là, embarquement, paiement (4,50 euros) et on est déjà arrivé, il faut vite débarquer (6 voitures) et dégager ! à droite ou à gauche ? vite !

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Et la plus belle, celle qui explique tout, celle d'internet que je ne pouvais pas faire :

¡Olé ! en Biscaye

Une dernière balade en Biscaye. Ce sera moitié vélo/moitié à pied, dans la région occidentale de la Biscaye :  la vallée de La Carranza.

C'est une région au relief accidenté, dont les vallées et les villages, encore tournés vers une économie pastorale et agricole, ont conservé toute leur authenticité. Abritée par les montagnes, cette vallée conserve l'un des profils les plus sauvages de toute la Biscaye.

Au départ del Alto de Ubal, quelques fermes dans un col, l'itinéraire commence sur les pentes du Mazo (821 m), traverse les vastes prairies qui dominent la Sierra de Ubal et pénètre dans le calcaire fracturé de son plateau karstique, au nord de la vallée. À destination, la Ventana Relux. C'est une arche naturelle avec un gouffre impressionnant et une vue spectaculaire sur les gorges de la rivière Carranza.

 

 

¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye
¡Olé ! en Biscaye

Et la Cantabrie n'est pas loin : il suffit d'enjamber la Cordillera Cantabrica pour arriver à la côte.

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 18:44

Nous continuons vers le sud sur cet itinéraire appelé « la Route des Trois Temples ».

Trois styles pour trois sanctuaires de Guipuzcoa : le baroque à Loiola, le roman avec La Antigua à Zumarraga, et le contemporain à Arantzazu.

 

Voici donc, après Azpeitia, le Sanctuaire d’Ignacio de Loyola.

Il est situé dans le quartier de Loiola, construit autour et englobant le manoir natal de saint Ignace, ce prêtre et théologien basque-espagnol, né en 1491 à Loiola et mort en 1556 à Rome. Il est l’un des fondateurs de la Compagnie de Jésus (les Jésuites).

C’est un complexe monumental de style baroque churrigueresque*, tout plein d’œuvres d’art et avec des centaines de reliques, ce qui en fait l’un des principaux centre de pèlerinage d’Espagne.

La construction de la basilique de Loyola fut entamée au 17ème siècle. et son inauguration eut lieu en 1738.

* Le baroque churrigueresque est l'aspect que prend le baroque en Espagne au XVIIIe siècle et qui se caractérise par une abondance ornementale. Il développe en particulier les valeurs décoratives d’éléments singuliers tels que le retable, le portail et la façade.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Nous sommes arrivés à 9 h 30, et comme tous les monuments et commerces en Espagne, les visites ne commencent qu’à 10 heures. Je commence donc à prendre des photos de l’extérieur, et je vois la porte ouverte. Alors j’entre. A l’intérieur, deux femmes bavardent, chiffon à la main. Je fais mon tour, tranquillement, trouvant le sanctuaire bien mal éclairé !

D’un seul coup, tout s’allume, mais je n’ai le temps de prendre que 2 photos de l’orgue, car une voix peu aimable me demande : « Comment êtes-vous entrée ? »

- ben, par la porte !

- Mais c’est fermé.

- non, c’est ouvert.

En fait, les femmes de ménage avaient oublié de refermer. Et elle m’a mise dehors, car il était 9 h 55. Je ne suis pas revenue après, ce qui explique que mes photos soient un peu sombres … sauf celles d’internet.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

J’ai néanmoins beaucoup admiré la coupole et sa gracieuse lanterne, que l’on peut voir sans se tordre le cou grâce à un judicieux miroir. Et là, il y a la lumière du ciel.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Et j’aurai voulu pouvoir toucher les marqueteries de marbre et de jaspe des colonnes du retable. Quel travail d’artiste !

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Et voici Saint Ignace, ou du moins sa statue en argent, photo d’internet :

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Si certains endroits privilégiés sont empreints de l'atmosphère d'époques révolues et invitent à la spiritualité, tel est bien le cas de l'ermitage de Santa María La Antigua.

Poursuivant notre chemin vers le sud, à environ 20 kilomètres d’Azpeitia, nous rejoignons la commune de Zumarraga, autrefois fortement liée au travail du fer, et poursuivons jusqu’à l’ermitage qui domine la ville. L'ermitage de Santa María (La Antigua) est considéré comme la cathédrale des ermitages basques. Il fut probablement érigé sur un ancien fort de défense du 12ème siècle.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

On peut être séduit par son extérieur roman et sa porte gothique, mais c’est surtout son étonnant intérieur en pierre et en bois qui emporte l’admiration par le côté aérien et chaleureux de sa nef unique. Celle-ci est en effet dominée par une galerie et une magnifique charpente** de bois dont tous les éléments sont visibles.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Admirez les détails dans la sculptures des poutres et de la galerie ...

Photos d'internet, car mon zoom n'était pas très net.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Le troisième temple est celui d'Arantzazu**.

Il est situé à 10km d'Oñati, au milieu d'une succession de ravins et cavités, montagnes rocailleuses et petits cours d'eau qui se perdent au fond de la vallée, jusqu'en bas du sanctuaire, à 800m d'altitude.

Surprise : c'est un édifice moderne impressionnant !

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

En fait, le Sanctuaire d'Arantzazu, perché dans la montagne et édifié sur des terrains rocailleux dans une zone sauvage et naturelle, a pris la place d'un sanctuaire qui existait depuis le 15ème siècle. Victime d'un incendie en 1553, il est entièrement détruit. Reconstruit, un nouvel incendie en 1622 dévaste les installations, et seule la statue de la Vierge est sauvée.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

C'est en 1950 qu'a été prise la décision de remplacer l'ancien sanctuaire mis à mal par le temps, un troisième incendie en 1834, et les guerres carlistes.

Donc on décida de faire une nouvelle basilique qui soit véritablement solennelle par sa dimension et qui plaise, mais surtout qui s'exprime dans un langage artistique moderne. Un concours d'idées a été convoqué pour l'occasion. Résultat : deux tours et un immense campanile en pierre calcaire taillée en pointe de diamant dressent leur silhouette dans ce site à la fois verdoyant et minéral, selon le côté où l'on regarde. Et une frise de 14 apôtres au-dessus des portes décorent la façade.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Avant d'entrer à l'intérieur, voici la légende de la Vierge d'Arantzazu :

Un berger aurait découvert une petite statue de la Vierge avec son enfant dans ses bras, cachée dans une touffe d'épines, près d'une sonnaille. À sa vue, il se serait écrié :

Arantzan zu ?
Dans les épines, toi ?

Cette vierge est devenue la sainte patronne de Guipuscoa.  Mais elle est, en fait, assez petite, ne mesurant que 36 cm de haut.

En revanche, le retable de Lucio Muñoz, dans lequel elle est nichée, est impressionnant, il a des dimensions imposantes, monumentales… La source de lumière provient d’une grande fenêtre située au-dessus. Réalisé en 1962, d’une superficie de 600 mètres carrés et sculpté dans le bois, il donne à la pièce l’aspect d’une grotte obscure. Il s’agit d’une évocation du paysage des ravins qui entourent l’église.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples
¡Olé !  en Guipuzcoa : la Route des Trois Temples

Arantzazu est dans un cul de sac. Il faut donc faire demi-tour jusqu'à Oñati. Puis nous prenons la direction d'une autre province basque : la Biscaye.

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 17:04

Ce n’est pas d’un vol que, depuis Estella-Lizarra sur le Camino Francès, nous sommes arrivés à Pasaia, près de l’Océan, à quelques kilomètres de San Sebastian. Nous avons pénétré dans cette province basque de Guipúzcoa par une petite route de montagne, et je ne me souviens pas du nom de ce Col où nous avons fait halte pour la nuit, en présence de ces Pottoks (prononcer Potioks).

Le pottok est une race de poneys vivant principalement à l'ouest du Pays basque, dans les Pyrénées. D'origine très ancienne (probablement du Paléolithique), il présente des ressemblances morphologiques avec les chevaux des peintures rupestres de la même région. Utilisé pendant des siècles par les habitants du Pays basque pour divers travaux d'agriculture, il fut également mis au travail dans les mines.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Garés sur un parking qui domine Pasaia Donibane nous sommes partis en vélo à l’assaut du Jaizkibel, petit mont mythique de 584 m, qui dévoile l’embouchure de la Bidassoa et Irún, la côte basque française et la montagne de la Rhune.

Malheureusement, le ciel était couvert et le vent violent. Donc peu de photos, et plutôt ratées.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Après le point culminant de la route, à 455 m, redescente vers Fuenterrabia en passant par la chapelle de Nuestra Señora de Guadalupe, fréquentée par les pèlerins du Camino del Norte.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Arrivés au bout de la presqu’île, pique-nique rapide au bord de la côte et retour par une autre route qui longe la côte avant de remonter les 455 m.

La pluie nous a surpris quand il restait encore 12 km à faire sur les 35 du total. Dommage …

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Et maintenant, pour ceux qui ne sont pas très forts en géographie, voici une petite carte des provinces du nord de l’Espagne. Ce voyage-ci ne concerne que les provinces dont le nom est écrit en rouge. Les trois provinces colorées en turquoise forment le Pays Basque.

Nous sommes donc en ce moment dans le Pays Basque, la Province de Guipúzcoa, près de la ville de San Sebastian dont nous n’avons visité (mea culpa) que le magasin Décatlon, pour y acheter des pédales pliantes afin de ranger plus facilement les vélos dans la soute.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

La minute de l’instit, définition du mot flysch : Formation sédimentaire détritique, souvent épaisse, constituée par des alternances répétées de grès plus ou moins grossier et d'argile plus ou moins schisteuse, provenant de l'érosion de chaînes de montagne en cours de surrection.

 

Eh bien ce flysch, nous sommes allés le voir à Zumaia, où il affleure de deux façons : en falaises presque verticales, et en large plate-forme horizontale formée par une séquence interminable de couches de roches aiguisées et capricieuses. Mais cette formation-ci, nous ne l’avons pas vue, car nous sommes arrivés quand la marée les recouvrait presque totalement, et attendre la marée basse … trop long.

Voici ce que nous n’avons pas vu (photo d’internet)

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Mais voici ce que nous avons vu, les falaises, tout de même très belles.

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Et pour les amateurs, quelques photos de la ville et du port

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Puis nous nous éloignons de la côte pour aller à côté de Zestoa, pour visiter Ekainberri. C’est à dire le fac-simile de la Grotte d’Ekain. Celle-ci fut la première grotte ornée fermée au public dès sa découverte, et classée au patrimoine mondial de l’humanité en 2008. C’est à cette occasion que fut construit le blockhaus qui abrite sa réplique.

Découverte en 1969, la grotte d'Ekain abrite des dizaines de représentations de chevaux, isolés ou en troupeaux, ainsi que des bisons et des cerfs, tous datés d'il y a 14 000 à 10 000 ans environ, donc au Magdalénien (fin du Paléolithique supérieur). On y a répertorié pas moins de 59 dessins, dont 39 sont des chevaux. Courts sur pattes, la crinière droite et quelques zébrures aux pattes, caractéristiques que l’on retrouve chez les Pottok dont j’ai déjà parlé, ou les chevaux de Prjevalski, en Mongolie.

Parmi les autres peintures et gravures de la grotte, on trouve des rhinocéros, des ours, des cerfs, des bisons mais aussi, fait plus rare, des poissons. Des squelettes d’ours ont aussi été retrouvés dans la grotte.

Bien sûr, les photos sont interdites, et j’en ai trouvé très peu sur internet. Les voici :

¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte
¡Olé !  en Guipuzcoa : la côte

Nous allons continuer vers le sud, par de petites routes, sur un itinéraire appelé "La Route des Trois Temples".

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2021 7 17 /10 /octobre /2021 09:00

Une petite balade, pour commencer. Ce sera dans la Hoz de Lumbier*. C’est à dire la gorge, le défilé, creusé par le río Irati dans les contreforts de la sierra de Leyre. Il fait 5 km de long, et était autrefois traversé par une voie de chemin de fer, aujourd’hui transformée en chemin . La balade entre 2 tunnels fait 2,5 km et permet aussi d’observer les nombreux vautours qui nichent dans la falaise au-dessus.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Sur la montagne voisine s’élève le cœur spirituel de la Navarre : le monastère de Leyre*.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Attesté dès le 9ème siècle, refuge des souverains de Navarre au cours des vicissitudes de la cour de Pampelune, ce nid d’aigle inexpugnable s’affirme au début du 11ème siècle. Sa crypte* compte parmi les tout premiers témoignages de l’art roman en Espagne.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Construite au 11ème siècle sur la crypte, l’église** recèle bien des curiosités, dont un coffre de bois sculpté contenant les ossements des premiers rois de Navarre, derrière une grille gothique. Au 13ème siècle, les cisterciens gardèrent le chœur roman, mais réédifièrent une nef unique à la voûte gothique audacieuse.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Le portail*, lui, est du 12ème siècle.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Sans le savoir, et sans le vouloir vraiment, nous suivons à peu près l’itinéraire du Camino Francès, le Chemin de Saint Jacques de Compostelle*** qui passe par le Col du Somport, que nous avons rejoint à Jaca, Leyre, Javier, Sangüesa. Celui qui passe par Roncevaux, ce sera pour un autre voyage. Ces deux chemins se rejoignent près de Puente la Reina,

à l’église Santa María de Eunate**.

Son origine semble être une chapelle funéraire établie sur le chemin de Compostelle. On estime sa construction aux alentours de 1170.

Octogonale, avec un petit chevet pentagonal, elle est entourée d’une galerie extérieure qui était autrefois couverte et servait d’abri aux pèlerins. Eunate, en basque, signifie « cent portes », en référence à ces arcades.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

L’intérieur trahit des influences musulmanes avec les huit nervures à section carrée convergeant vers le centre à la façon mozarabe, sans clé de voûte.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

La suite du Chemin, c’est Estella-Lizarra**. C’est une étape importante sur le Chemin. Son riche patrimoine lui a valu d’être surnommée « capitale de l’art roman navarrais ».

J’ai suivi la Calle de la Rùa pour entrer dans la ville par l’ancienne porte, comme les pèlerins. D’abord, voilà le Palacio de los Reyes de Navarra*. C’est aujourd’hui un musée, mais c’est aussi un exemple exceptionnel d’architecture civile du 12ème siècle.

Admirez sa longue façade percée d’arcades et de baies géminées remarquables par leurs chapiteaux.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

En face, l’église de San Pedro de la Rùa. Des 12è et 13èmes siècles, elle se dresse sur les contreforts de la falaise où se trouvait le château. Le portail* ouvre au sommet de l’escalier monumental. Richement sculpté, il témoigne de l’influence de l’art califal.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Son cloître* a perdu deux galeries au 16ème siècle, et les chapiteaux** d’une grande virtuosité technique font regretter ceux qui manquent.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

J’ai continué cette rue jusqu’à l’église du Saint Sépulcre. Elle paraît abandonnée, sa façade est toute noircie, mais malgré cela, son portail* gothique est magnifique.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Il me restait à voir l’église de San Miguel. C'était une église-forteresse qui a été désarmée (et étêtée) au 16ème siècle. Elle est aussi en haut d’un escalier monumental datant de la fin du 12ème siècle. Son portail nord* est appelé portail de l’évangile à cause de ses représentations. Les hauts reliefs** du registre du bas, les plus achevés, montrent, à gauche, St Michel terrassant le dragon, et à droite, les 3 Marie au sépulcre.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Quelques images encore de la vieille ville ?

Voici le pont roman : il n'est pas en "dos d'âne", mais en "accent circonflexe" !

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

Avant de quitter la Navarre, une belle balade dans la nature. Petit sommet, le Soila, 994 m, à partir du village de Corres, nous a réservé un parcours pas ordinaire : la corde que vous voyez est en réalité à la verticale, et Alain m’attend en bas ! Et cet if (taxus) approche les 1000 ans.

¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès
¡Olé !  en Navarre : sur le Camino Francès

En quittant la Navarre, nous quittons le Camino Francès, et nous allons nous raccrocher, pour quelques étapes, au Camino del Norte, celui de la côte : San Sebastian, Portugalete, Castro Urdiales, Santillana del Mar, Comillas, San Vicente de la Barquera ... à bientôt

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 21:16

Depuis les Bárdenas, nous remontons vers le nord, et voici Olite**.

Résidence de prédilection des rois de Navarre au 15ème siècle, Olite vit dans l’ombre d’un château si démesuré qu’il a l’allure et les dimensions d’une cité médiévale. Autrefois fortifié, comme en témoignent les quelques tours et les portes de la ville, le centre-ville est désormais réservé aux piétons. Et c’est bien agréable de pouvoir déambuler sans crainte dans ses rues animées.

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Les petites rues nous ont d’abord menés jusqu’à l’église de Santa María la Real*. C’est l’ancienne chapelle royale. Elle a été utilisée par les monarques pour les grandes fêtes et les actes solennels : les Cortès du Royaume, les baptêmes, les noces et funérailles royales ...

Déjà le porche est … inégalé ! Un atrium aux fines arcades polylobées précède la façade du 14ème. Sur le magnifique portail, le tympan historié raconte la vie de la Vierge.

A l’intérieur, au-dessus du maître-autel, un très beau retable de 1528 encadre une Vierge gothique. Il m’a fait penser à celui de la Collégiale de Bolea (voir article précédent sur l’Aragon).

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

De l’église, un porche gothique nous fait accéder à la Plaza Carlos III, où s’élève le Palacio Réal.

Le bâtiment que l’on peut visiter aujourd’hui a été construit entre 1402 et 1424, et comprend un ensemble de pièces, jardins et fossés entourés de grandes murailles et de nombreuses tours qui lui confèrent une silhouette spectaculaire : comme s’il était sorti d’un conte de fées.

Son promoteur fut Charles III « le Noble », Roi de Navarre appartenant à la dynastie française, plus connu pour son amour de la culture et de la vie luxueuse du palais que pour ses campagnes militaires ! Il a donc laissé en héritage ce palais qui fut, en son temps, l’un des plus luxueux d’Europe.

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

La décoration et les meubles ont disparu, mais il reste les paroles d’un voyageur allemand qui visita le château au 15ème siècle :

... « je suis sûr qu’il n’existe aucun roi ayant un aussi beau palais ou un semblable château, avec autant de chambres dorées … Je l’ai bien vu, moi ; on ne peut pas dire ni même pas imaginer comme ce palais est magnifique et somptueux ».

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

D’Olite, nous sommes partis vers le village médiéval d’Ujué**, juché sur un sommet dominant le pays de la Ribera. Il est resté tel qu’au moyen âge, avec ses rues pavées et étroites qui montent (raide !) jusqu’à l’église de Santa María la Real.

Curieusement, le village ne nous a pas enthousiasmés, manquant de vie, de fleurs, de « présence ». Peut-être parce que nous avons loupé, dans ce dédale, la Plaza Mayor ? Mais l’église, par contre, vaut la visite !

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

L’Iglesia de Santa María la Real était une église romane, construite à la fin du 11ème siècle.

Je dis : était, parce que, au 14ème, le roi Charles II le Mauvais entreprit une église gothique, plus grande. Elle est construite autour de la précédente pour ne pas interrompre le culte, bien plus grande, et à la fin, la romane devait être démolie. Mais les travaux durent être interrompus, et ces deux églises sont restées ainsi, l’une dans l’autre !

 

Quand on arrive à l’entrée, deux portails : celui de gauche, très travaillé, ouvre sur le chœur, c’est à dire l’église romane ; celui de droite, plus simple, donne sur un long et large déambulatoire, qui a aucun moment ne permet d’entrer dans le chœur. D’un côté de ce couloir, des fenêtres gothiques donnent sur l’extérieur, de l’autre, des fenêtres romanes donnent sur l’intérieur, c’est à dire sur le chœur, mais bien sûr, à une hauteur où l’on ne peut rien voir.

En saison, ce déambulatoire sert de lieu d’exposition, de réunion …

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Passons à l’intérieur du chœur où est vénérée Santa María la Blanca, statue en bois recouverte de plaques d’argent.

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Revenons au portail sculpté et aux nombreux chapiteaux extérieurs, décorés de sculptures soignées illustrant des scènes de la Bible ou des personnages effectuant un travail : bergers, vignerons, musiciens …

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Cette église, vue sa situation, est fortifiée. Voici une image d’internet qui ne laisse aucun doute :

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Des tours de l’église, la vue s’étend jusqu’à Olite et aux Pyrénées. Ce poste d’observation avait donc un rôle militaire. Du palais médiéval accolé, il reste de hauts murs et un chemin de ronde couvert qui contourne l’église.

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Quelques kilomètres plus loin, nous voici devant le portail** d’une autre église Santa María la Real : celle de Sangüesa.

Construite aux 12è et 14ème siècles, son style correspond à la transition du roman au gothique. Ne trouvez-vous pas que ces trois statues de forme allongée, représentant Marie Madeleine, la Vierge Marie et Marie, mère de Jacques et Jean, ont une allure bien moderne ?

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Mais voici le portail tout entier, avec les 12 apôtres en haut (la partie la plus ancienne), et le jugement dernier au tympan. De part et d'autre du tympan, les archivoltes illustrent la société médiévale. Quel foisonnement !

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Et pour finir cette page, un château, maintenant. Le Castillo de Javier. C’est ici qu’est né Saint François Xavier (Francisco de Javier), patron de la Navarre, en 1506. A Paris, il rencontre Ignace de Loyola, son compatriote, avec lequel il posera les bases de la Compagnie de Jésus, les Jésuites.

Envoyé comme missionnaire à Goa par les Portugais, il les accompagne ensuite au Japon. Mort en 1552, juste avant d’arriver en Chine, il fut canonisé en 1622.

La forteresse, démantelée en 1516, a été restaurée, un peu trop bien à mon goût !

Le sanctuaire, bien qu’aménagé en 1620 dans la partie basse du palais, a reçu cette nouvelle façade en 1893.

¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux
¡Olé !  en Navarre, d'églises en châteaux

Et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour nos dernières balades en Navarre.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2021 4 07 /10 /octobre /2021 18:34

Nous voilà arrivés à cette région si particulière de Navarre : les Bárdenas Reales.

Classé Réserve de Biosphère par l’Unesco, le Parc naturel des Bárdenas Reales s’étend au sud-est de la Navarre sur une superficie de 42 500 ha. Les sols en argile, en gypse et en grès, ainsi que le climat semi-désertique modèlent ses reliefs. Il présente d’extraordinaires paysages de vastes plaines, de ravins, de buttes et de steppes, et compte trois réserves naturelles qui abritent une faune sauvage d’aigles, vautours, renards, reptiles …

 

Nous avons passé 2 jours et demi à parcourir la Bárdena Blanca, la plus visitée et photographiée, car elle contient vraiment des paysages à couper le souffle.

 

Le premier après-midi, une balade en partant du Castildetierra, emblème du Parc, nous a amenés à grimper les 200 marches qui mènent au belvédère du Cabezo de las Cortinillas et à découvrir bien d’autres curiosités.

¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas

Petit exercice d’imagination :

Sur cette dernière photo du Castildetierra, vu d’un autre côté, je vois un couple dos à dos, elle en longue robe évasée, lui pointant en avant une courte barbe. Les voyez-vous ?

¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas

Le deuxième jour, nous sommes partis en vélo pour une balade d’une trentaine de km, qui nous a menés sur le plateau appelé El Plano, au nord de la Bárdena Blanca. Son altitude ne dépasse pas 100 m. Ce territoire bordé de chênes verts et de romarin est aussi une terre de production céréalière. Nous sommes passés à côté du Castillo de Peñaflor. Magnifique formation surmontée d’un reste de tour. Ensuite j’ai pu la photographier au zoom depuis le plateau. Nous sommes aussi descendus dans un impressionnant Gran Canyon ....

¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas

Le troisième jour, nous avions un peu présumé de nos forces. Partis pour la Pisquerra, nous nous sommes un peu perdus. Voyant d’en bas un mirador et un groupe qui en revenait, ils nous ont indiqué le chemin, nous disant qu’il y avait un escalier. On y va. Mais l’escalier est encore plus en ruines que celui du premier jour. Dur-dur. Mais magnifique ! Nous observons l’itinéraire du groupe qui nous précède, en vue de les suivre, mais ils ont trop d’avance. Nous n’osons pas les suivre par peur de nous perdre.

¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas

Une fois redescendus, nous avons retrouvé l’itinéraire, mais trop fatigués, nous avons abandonné au pied du Rallón et avons fait demi-tour.

¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas
¡ Olé ! en Navarre : le désert des Bardenas

Après ces « exploits » sportifs, nous rejoignons Olite, vers le nord, pour une visite plus tranquille de la ville et du Château.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 18:18

En route pour de nouvelles aventures, en Espagne cette fois et avec Alain, mon vieux complice, et son chien Roby. Mon Charly est resté à la maison, car son grand âge (14 ans et demi) nécessite le calme et le repos.

 

Nous n’avions pas encore visité le nord-ouest de l’Espagne, ce sera donc le but de ce voyage. Et pour commencer, le Massif du Mont Perdu, en Aragon, Communauté autonome qui se trouve juste au sud de chez moi, en passant par le tunnel de Bielsa.

 

Voilà la Valle de Pineta

Courte mais splendide ! Arrivés le soir par un temps maussade, la balade du lendemain fut magnifique. Des cascades partout … voyez !

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Mais notre projet de rando dans le Canyon d’Ordesa est tombé à l’eau avec les orages du lendemain, et même du surlendemain ! Tant pis ! Nous tenterons notre chance au retour. Voici quand même un petit avant-goût, photographié durant une trop courte accalmie.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Donc, en route vers Jaca. Une déviation nous a fait passer par le minuscule village de Larrede, près de cette très belle église Saint Pierre. Construite vers 1050 dans le style roman aragonais, elle est caractéristique des églises du Serrablo, entre roman et mozarabe, et est classée bien d’intérêt culturel depuis 1931

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Et voilà Jaca. Ville sympathique, aux rues animées assez typiques, et aux maisons décorées de façon originale.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Nous sommes attirés par sa cathédrale dédiée à Saint-Pierre, et étroitement liée aux chemins de Saint-Jacques. Ses origines remontent au 11ème siècle, à l'initiative de roi Sancho Ramirez d’Aragon, et c’est une des cathédrales les plus caractéristiques et les plus anciennes de l'architecture romane en Espagne. Elle a cependant perdu un peu de son aspect roman avec les ajouts de la Renaissance. Malheureusement, je suis tombée en panne de batterie d'appareil photo, et les photos de mon téléphone ne sont pas de bonne qualité.

Ce qui frappe tout de suite, c’est l’atrium et le portail frontal. Le raffinement avec lequel ont été taillés les chapiteaux des colonnes et le grand chrisme de la porte principale, démontrent qu'il s’agit d’œuvres provenant d’incontestables maîtres.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Et voici quelques photos de l'intérieur, piochées sur l'internet, car les miennes sont trop moches, en raison du manque de lumière. Pourtant j'ai trouvé magnifique cette cathédrale.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

En continuant vers le sud, nous sommes passés près de deux sites visités en avril 2019 lors de notre voyage en Andalousie : le Monastère San Juan de la Peña** et les Mallos de Riglos. Vous les trouverez au début de l’article en cliquant sur ce lien :

Cette fois-ci, nous sommes passés devant les Mallos au coucher du soleil …

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Mais notre but était un peu plus loin : le Château de Loarre

Perché à 1071 m d’altitude, il domine la plaine depuis plus de dix siècles. Il est la plus ancienne forteresse romane d’Espagne. Sa construction aurait été ordonnée par le roi Sancho III-le-Grand vers 1015 pour prendre part à la ligne de défense chrétienne du nord de l’Espagne contre les citadelles arabes de Bolea et Ayerbe.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Son visage actuel diffère peu de celui d’origine. D’aspect labyrinthique, on y reconnaît un pavillon royal, une ancienne tour de défense, une cour des armes, des dépendances militaires et de service, une chapelle et un donjon.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

En1037, le roi Sancho Ramirez accola à la forteresse un monastère, ainsi que la grandiose église San Pedro (décidément, Saint Pierre était très vénéré dans la région !). Très soignée, cette église comporte 84 chapiteaux, presque tous en excellent état.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Enfin, il fit construire un remarquable mur d’enceinte.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

En partant du château en vélo, par une piste de 20 km aller-retour, nous sommes allés au-dessus des Mallos de Riglos, que l'on aperçoit du Mirador de los Buitres : point de vue des Vautours, car il y en a beaucoup qui logent dans les falaises. Mais nous n'en avons pas vu. Il faut dire qu'il faisait un vent violent et qu'ils étaient sans doute au nid ...

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

En chemin, voici un autre point de vue depuis l'ermitage et la tour de Marcuello. Avec vue sur cette curieuse falaise toute rayée du massif de Os Fils.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

A Bolea, à quelques kilomètres du château de Loarre, voici la Colegiata de Santa Maria la Mayor. Un bijou de la Renaissance !

Bolea fut la dernière enclave musulmane au nord de la ville de Huesca, définitivement conquise par le roi Pedro 1er d'Aragon en 1101. De la forteresse arabe, il ne reste qu'une partie de la grosse tour et des soubassements. Une église romane a été érigée dessus au 12ème siècle. Mais de cette église-même il ne reste que la tour-clocher et une crypte. Il a fallut attendre 1541 pour la construction de cet édifice dont le style se situe dans la transition du Gothique à la Renaissance. Le portail maniériste, lui, date de 1611.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Elle devint Collégiale en 1571. Cela se dit d'une église d'un rang élevé comprenant un chapitre de Chanoines (laïcs) dirigés par un Abbé qui, non seulement récitaient tous les jours, dans le chœur, l'Office Divin en grégorien, mais collectaient aussi dîmes et prémices à travers le large territoire qui dépendait de leur juridiction.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Dans cette église, le Retable du Maître-Autel est considéré comme un chef d'œuvre de la peinture espagnole de la Renaissance.

Réalisé entre 1490 et 1503, il appartenait donc à l'église antérieure. Il constitue un magnifique agencement de 20 panneaux peints et de statuettes de bois polychrome. Sa conception est gothique. Mais son caractère vraiment exceptionnel tient aux merveilleuses peintures (anonymes) qui conjuguent l'inspiration flamande : apparition du sentiment chez les personnages et riches détails de plantes et arbustes, et l'inspiration italienne : jeux de perspective, illumination et jeux d'ombres. Tout cela avec la richesse absolument originale des couleurs, particulièrement les verts et les rouges.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Deux autres retables appartenaient également à l'ancienne église : celui de Saint Sébastien (1503) et celui de Saint Jacques (1532).

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Les autres retables sont baroques. Toutefois j'ai préféré les deux qui n'ont pas été recouverts de feuilles d'or. Ils sont sculptés en bois de pin sylvestre local, avec des ornementations surchargées à thème végétal et mythologique. Ce sont ceux  de Sainte Barbe et Saint Vincent.

¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon
¡ Olé !  en Aragon

Notre voyage se continue maintenant vers l'ouest, et nous allons entrer en Navarre.

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 19:39

C'est avec Tristan et Aïda que j'ai découvert cette abbatiale.

Après 3 heures d'accrobranche pas très loin, nous pensions juste nous promener en visitant la ville de Payerne, et pourquoi pas, l'église. Et nous sommes tombés sur ce bijou, que nous avons décidé de visiter avec chacun son audioguide.

La visite est bien faite et a su intéresser les enfants (plus de 2 heures !)

Mais d'abord, un point géographique : Payerne est dans le Canton de Vaud, mais rien de mieux que Wikipédia pour la situer vraiment :

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Et voilà maintenant pour le point historique :

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Maintenant, on peut commencer la visite.

Après un petit film d'un quart d'heure pour nous mettre dans le bain, nous voici dans l'avant-nef, ornée de peintures murales datées d'environ 1200 (photo 1 après laquelle elles défilent dans l'ordre).

Puis la nef s'offre à nous, avec sa hauteur majestueuse et sa lumière douce favorisant l'émotion. C'est un chef-d'œuvre architectural dont le secret a été découvert lors de la restauration : pour améliorer la perspective, l'architecte a joué avec l'écartement des piliers : ils s'écartent légèrement plus on monte vers le chœur (ce qui se voit mieux lorsque, du chœur, on regarde vers l'entrée). Car on monte vraiment ! Le niveau du sol s'élève très progressivement. Mais on ne s'en aperçoit que si on le sait.

Puis on monte dans la Chapelle St Michel, située au-dessus de l'avant-nef, par un étroit escalier. Les moines clunisiens y célébraient les morts, mais maintenant on y conserve l'ancienne couronne de la flèche de l'abbatiale, en bois de chêne, déposée en 1956. Elle avait été installée en 1645, pour rappeler l'attachement de l'abbatiale au royaume de Bourgogne. L'actuelle couronne est en bois recouvert de cuivre.

 

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Des images de synthèses animées nous font découvrir la vie de Sainte Adélaïde,  brillante femme politique, reine d'Italie, puis impératrice de l'Empire romain germanique, qui soutint l'ordre clunisien dont devait dépendre la maison de Payerne.

En écoutant l'orgue, construit 1000 ans après le décès d'Adélaïde selon les principes de la Renaissance italienne, nous avons pu apprécier les secrets acoustiques du chœur, les anges de la Chapelle de la Résurrection, et les chapiteaux que l'on peut détailler virtuellement. Plus besoin de zoom !

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Et dans cette abbaye, qui constitue le plus grand édifice roman de Suisse, on découvre la Chapelle de Grailly, joyau gothique coloré contrastant avec la sobriété romane. C'est l'expression artistique du 15ème siècle.

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Et une facétie du sculpteur : observez le culot qui soutient les arcs ...

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Le cloître a disparu, mais de l'ancienne abbaye, il reste encore la Salle Capitulaire, où les moines se réunissaient pour échanger et prendre leurs décisions, car c'était le seul endroit où ils étaient autorisés à parler.

Tristan et Aïda ont aussi beaucoup apprécié les jeux interactifs qui y sont proposés, relatifs aux liens de l'abbatiale et de l'abbaye de Cluny et son réseau.

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Au passage, l'ancien Hôtel de Ville, et tout à côté, l'église paroissiale.

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Mais nous n'avons toujours pas vu l'extérieur !

Voilà le chevet, le clocher avec sa couronne et ses martinets (la plus grande colonie de Suisse. Ici ils sont protégés) ... et 2 photos aériennes ... d'internet !

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne

Et toujours dans le coin, pour terminer le week-end, une bonne balade en forêt, qui se termine par les vestiges du château Montagny .

Mais attention : ce château est bien gardé !

Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Toujours médiéval, mais en Suisse : Payerne
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 06:17

Départ au-dessus de Sion. Douze kilomètres d'une petite route de montagne, sombres tunnels à une voie, et enfin, à 1800m, nous voilà au Lac de Tseuzier. Il est posé là, à flanc de montagne, derrière son barrage.

Arrivés le soir, avec Tristan et Aïda, pour y passer la nuit dans mon camion, voici d'abord quelques photos un peu sombres

Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier

Au matin, nous partons pour faire le tour du lac, petite balade facile qui nous fait retrouver le Bisse du Rô, qui commence ici.

Quelques aménagements (un peu rustique, parfois) permettent de traverser les torrents pour venir admirer une magnifique cascade.

Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier

Merveilleux souvenir de ce petit lac ...

Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Entre bisse et barrage : le Lac de Tseuzier
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 20:01

Pérouges se situe plus loin dans mon parcours en diagonale vers la Suisse. A une trentaine de kilomètres à l'Est de Lyon, dominant la plaine de l’Ain

La Diagonale Médiévale : Pérouges

Comme toute cité médiévale, Pérouges a connu une alternance de périodes florissantes et d’époques plus agitées… Dès le Moyen Âge, la prospère cité de tisserands jouit de sa position stratégique sur le plateau de la Dombes et sur la route des foires entre Lyon et Genève. Au XVème siècle, le village passe tour à tour des mains des Dauphinois à celles des Savoyards puis, au XVIème siècle, subit les guerres de religion. Pourtant, de multiples témoignages du passé médiéval de Pérouges sont parvenus à traverser les siècles.

Finalement rattachée au Royaume de France en 1601, Pérouges connaît alors une véritable période de prospérité autour du tissage et de la viticulture.

.

La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges

La période faste de la Renaissance a elle aussi laissé son empreinte dans le patrimoine exceptionnel de Pérouges. Au fil de la balade sur les galets inégaux dénichés dans le sol de la Dombes, les échoppes et les demeures de tisserands aux façades à encorbellement, parées de fenêtres à meneaux, côtoient quelques maisons de notables.

La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges

Cette période florissante est probablement la dernière que connaît la cité avant de frôler la disparition au début du XXème siècle. Désertée par ses habitants, elle est au bord de la démolition lorsqu’en 1911, artistes et notables créent le Comité du Vieux Pérouges. Cette initiative obtient le soutien d’Édouard Herriot, alors Ministre des Beaux-Arts. Grâce au travail acharné de ces passionnés, le village signe alors "sa" renaissance.

 

Pérouges est aussi connue pour sa galette : la galette pérougienne. Une galette à base de farine, d'œuf,  de beurre et de sucre. Créée en 1912 par la famille Thibault qui tient toujours l’Ostellerie du vieux Pérouges, cette préparation était à l'origine préparée exclusivement lors des vendredis maigres.

C’est en fait une tarte au sucre très fine avec une pointe de citron dont je ferais des folies !!
 

La Diagonale Médiévale : Pérouges

Vous aurez ici tous les détails pour réaliser en un tournemain cette délicieuse galette.

Régalez-vous !!

Pour terminer ma série médiévale, j'ai été visiter le chantier médiéval de Montcornelles, pas très loin de là.

Je vous mets le lien pour le site. Malheureusement, avec les confinements successifs le chantier n'a pas pu avancer beaucoup. Mais nul doute que ces passionnés vont continuer leur avancée, contre vents et marées, ou plutôt : contre virus et confinements. Souhaitons-leur beaucoup de courage !!

La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
La Diagonale Médiévale : Pérouges
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : scandinadream.over-blog.com
  • : passer du rêve à la réalité. J'ai commencé par 5 mois de voyage en solitaire, en Trafic aménagé, au hasard des routes d'Europe du Nord (pour mon premier voyage) puis d'Europe Centrale, et maintenant sur des itinéraires peu fréquentés d'Espagne.
  • Contact

Recherche