Cette fois-ci, je ne suis pas partie toute seule, mais avec trois copains-cisteurs : Cachou Tls, Crocor et Mimifonfon, sur une balade que j'avais déjà faite il y a quelques années, et que je voulais refaire.
Le programme : monter le samedi après-midi jusqu'à une cabane-refuge (1670 m), et y passer la nuit.
Le lendemain matin, monter jusqu'au "Lac à l'île charmeuse" (2072 m, ciste n° 65@32308), y pique-niquer, trouver la ciste qui s'y cache, puis redescendre jusqu'à notre point de départ, à environ 1000 m.
Et pour cette fois-ci, ce n'est pas dans la Vallée de Campan, mais au-dessus de Luz-Saint-Sauveur. *
Après avoir laissé nos voitures à St Sauveur, Mimifonfon nous a amenés, par une petite route d'environ 5 km, au point de départ à pied :
1ère étourderie de Mamietopset (moi) : j'ai oublié mes bâtons dans ma Tortue, au parking. Il a fallu redescendre les chercher !
En arrivant à la Cabane, Mimifonfon, qui était le premier, me crie : "Tu as la clé du cadenas ?"
En une seconde, je me sens glacée "Non ! ils n'ont pas mis un cadenas ! La dernière fois, elle était ouverte !"
Crocor nous voyait déjà dormir à la belle étoile ....
Mais Mimifonfon est un sacré blagueur ! Et la cabane est ouverte. Il y a même eu des travaux d'entretien ...
Oh, ce n'est pas un palace ! Mais elle s'est enrichie de 2 planches-bancs et d'une ardoise-table basse.
Le bas-flanc en bois contient 5 tapis de sol, à condition que les pieds des plus grands dépassent un peu. Pour moi c'est juste ma longueur.
La cheminée a été "améliorée". Va-t-elle moins fumer ?
Et pour l'eau courante, elle est dans le torrent qui coule à moins de 100 mètres !
Il y a même des restes de bougies et un rouleau de PQ !
Le luxe, quoi !
Je sens quand même de la surprise chez Crocor, le seul d'entre nous qui n'avait pas d'expérience de ce genre.
Le temps d'aller ramasser du bois dans la forêt et d'allumer le feu (après quelques enfumades, on constate que les travaux de la cheminée n'ont pas amélioré grand-chose : il faut toujours laisser la porte ouverte pour ne pas pleurer !) et la nuit arrive. On admire le coucher de soleil sur le lointain Pic du Midi ...
Et comme il ne faut pas se laisser abattre, bien qu'il ne soit pas encore 18 h 30, voilà que sort des sacs de quoi se faire un bon petit apéro. Entre autres : grattons de canard, foie gras, liqueur de châtaigne et Jurançon ...
Après ça, plus très faim pour le pique-nique que chacun s'était apporté.
Et c'est l'heure tant appréciée des échanges de souvenirs, cistiques ou montagnards, des châtaignes grillées pour lesquelles Cachou a failli se brûler pour les sortir du feu ...
Et puis nous tâcherons de dormir, avec la porte encore ouverte tant que le feu n'est pas éteint. Un peu à la dure pour notre novice qui n'avait pas jugé bon de prendre un tapis de sol, mais avait emporté son pyjama ...
Et voilà le lever du soleil, vers 7 heures :
Et c'est la montée au Lac.
Un peu plus rude, mais plus courte, que la montée d'hier.
Nous empruntons, à l'aller, un raccourci, réservé normalement à ceux qui font l'entretien des conduites forcées. C'est un chemin un peu aérien mais sympa, avec un câble sur la partie la plus délicate. Mais ça nous gagne 100 m de dénivelé, à monter et descendre ! Et c'est très chouette.
Arrivée au Lac ...
Emerveillement ...
Après le pique-nique, le tour du lac et la ciste, nous redescendons par le chemin normal, balisé. C'est un chemin qui prend son temps, qui monte et qui descend ...
Une petite sieste à la cabane où nous récupérons duvets et réchauds dont nous nous étions délestés.
Et il faut bien redescendre !
Et après en avoir eu "plein les mirettes", nous en avons "plein les pattes" !
Ce qui n'empêchera pas certains d'y retourner (c'est la 3ème fois pour moi). Car c'est toujours différent. La preuve ?
Ces photos, avec un ciel gris :
ou celles-ci, avec du soleil aussi, mais pas de vent :
Si vous pouvez, allez y faire un tour ...
*Pour les non-cisteurs qui veulent connaître le lieu exact, vous pouvez me contacter personnellement, je répondrai.