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12 novembre 2025 3 12 /11 /novembre /2025 10:30

 

L'abbaye fortifiée de LOC-DIEU

est le fruit original de moines cisterciens arrivés il y a neuf siècles, de la guerre de Cent Ans qui la transforma en château fort, et d'une famille qui, depuis deux siècles, s'est installée progressivement dans les étages sans effacer la présence, essentiellement horizontale, des moines. L'abbatiale du douzième siècle, restée intacte et première voûte gothique sur base romane de Midi-Pyrénées, est connue pour son acoustique et accueille parfois des concerts de musique vocale.

 

En voici l'HISTOIRE

Roger, deuxième abbé de Dalon, en Limousin, envoya en 1123 vers le sud 12 moines et un prieur - symbolisant Jésus et les 12 apôtres - afin d'y fonder un nouveau monastère.

Après de longs jours de marche, ils arrivèrent ici, dans une grande forêt de chênes peuplée de brigands et de dolmens, si mal famée à l'époque qu'on l'appelait locus diaboli, le lieu du diable.

Ils y fondèrent celle qui allait devenir la première abbaye du Rouergue dans l'esprit de Cîteaux, et le lieu fut rebaptisé locus Dei, le Lieu de Dieu, Loc-Dieu. Les démélés des moines et des brigands sont devenus légendaires !

 

Le lieu choisi est géologiquement remarquable, car la vallée est une poche d'argile au milieu des causses, ce qui lui vaut de l'eau et des grands bois, très utiles pour les travaux des champs et l'artisanat.

Durant la guerre de CENT ANS, le Rouergue, fidèle au roi de France, formait la frontière avec les terres anglaises. Des bandes ennemies faisaient incursion, ravageaient et pillaient.

 

Incendiés en 1409 par les partisans du roi d’Angleterre, les bâtiments conventuels du XIIème siècle sont rebâtis en forteresse. L'abbatiale et la salle capitulaire, entièrement en pierres, ne sont pas touchées par le sinistre. Les moines furent un temps réduits à mendier, puis reconstruisirent avec beaucoup de peine avec l'aide familiale de nouveaux abbés dont les armes se retrouvent dans le cloître. Comme partout dans cette région, on éleva des murailles qui ne servirent plus jamais. Alors, LOC-DIEU ? forteresse, abbaye ou château ? 

 

 

 

 

 

1793 est la dernière étape monastique de Loc-Dieu par sa vente aux enchères, comme tous les biens d'église, mais avec l’intégralité de son domaine. Le piètre état des bâtiments est la cause de ce traitement exceptionnel. Maltraitée par l’utilisation agricole qui en est faite, elle est rachetée en 1812 par la famille Cibiel, de Villefranche-de-Rouergue, dont les descendants l’occupent encore. Sauvée de la ruine, consolidée, elle offre encore aujourd’hui l’étonnant spectacle d’une forteresse, fermée d’un côté par l’église et abritant en son cœur une salle de chapitre et un cloître entourant une profusion de fleurs.

 

L'édifice a été restauré à la fin du XIXe siècle par l'architecte Paul Gout.

Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour

Le Louvre et La Joconde à Loc-Dieu

Dès 1939 le musée du Louvre se préoccupe de mettre ses collections à l’abri. 
Lorsqu’à la fin de la drôle de guerre, en mai 1940, l’offensive allemande se déploie et s’approche de Paris, les conservateurs décident l'évacuation.
Ce n’est pas facile : les routes sont encombrées par l’exode massif, les camions sont énormes, en particulier ceux de la Comédie Française, réquisitionnés pour leur capacité à transporter les gigantesques tableaux comme les Noces de Cana de Véronèse (10mx7m). Il faut un camion spécial rien que pour l’essence dans ces convois.
Les peintures arrivent à Loc-Dieu entre le 5 et 17 juin, la Joconde en premier. 3120 tableaux sur 3500 évacués seront entreposés dans l’église. Gardiens, conservateurs, et leurs familles représentant plus de 250 personnes, seront logés soit dans le château soit dans les villages environnants. 

Ce fut le temps d’un été. Car avec l’arrivée de l’hiver et de l’humidité, les conditions de bonne conservation n’étaient plus réunies et les œuvres durent être déplacées vers Montauban, puis vers le Lot.

 

l'Église abbatiale

Commencée en 1159 en style roman, elle fut achevée en 1189 par les architectes bourguignons de son abbaye-mère Pontivy, déjà familiers avec le gothique. Sauf le chevet qui, à la suite d'une donation, remplaça à partir de 1270 le chevet plat d'origine par un formidable chevet à 5 pans, beaucoup plus lumineux et nettement gothique. Alors que les bas-côtés, voûtés de plein cintre, sont encore purement romans.

 

L’attention portée à l’acoustique par les moines est révélée par l’implantation de nombreux trous de résonance dans les voûtes. L’église a traversé sans dommage les siècles, et se présente aujourd’hui dans son état originel, fidèle à la tradition cistercienne, où simplicité et dépouillement n’excluent pas la beauté. Ici pas de sculptures, de vitraux colorés, de peintures susceptibles de détourner l’attention due à la prière. La pierre ocre apparaît dans toute sa splendeur, rehaussée par la lumière du soleil, car l’église est à toute heure baignée par ses rayons qui explosent sur la couleur de la pierre. Pureté des formes, austérité du décor pour la méditation.

Les seuls mobiliers sont le devant d'autel, un triptyque contant la vie de la Vierge Marie, deux petits retables et une statue de Marie. Ils ne sont pas originaires de cette abbaye.

Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Le cloître gothique

Reconstruit au XVe siècle, il remplace le premier cloître brûlé par les troupes anglaises. Le style y est dépouillé et massif, conformément à l’esprit cistercien. Il ne reste plus que trois ailes (est, sud et ouest). Au niveau du jardin central se trouve le puits, tandis que

Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour

La salle capitulaire

sur le côté est s’ouvre la salle capitulaire du XIIIe siècle. Elle présente trois travées largement ouvertes sur le cloître. 

Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour
Au fil de l'Aveyron : 3ème détour

C'était une belle halte-détente.

Il est temps de rejoindre notre rivière Aveyron. La 4ème étape sera :

La forteresse royale de NAJAC

 

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5 novembre 2025 3 05 /11 /novembre /2025 10:30

 

Nous retrouvons notre rivière : l'Aveyron, à VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE

 

Baignée par la rivière Aveyron, entourée de sept collines, lovée dans un écrin vert, au point de convergence du Causse et du Ségala, Villefranche-de-Rouergue est idéalement située pour devenir, au fil des siècles, un carrefour commercial majeur où se déroulent les plus grandes foires de la région.

 

 

C’est Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de saint Louis, qui a fondé la ville en 1252.

 

La ville a été organisée selon un plan précis, en damier, autour d’une place centrale. La bastide est découpée en 4 “gaches” ou quartiers, chacun étant administré par un Consul.

 

Ce maillage urbain remarquable est typique des bastides du sud-ouest, et ce plan en damier était très novateur, à l'époque. Avec ses 16 hectares, la bastide de Villefranche est une des plus grandes du sud de la France.

 

Pour encourager l’installation des habitants, la cité bénéficie dès sa création d’avantages fiscaux, d’où son nom de “ville franche”.

 

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

Au centre de la bastide, la place Notre-Dame, entourée d’arcades ogivales au-dessus desquelles se dressent les plus importantes demeures de la fin du Moyen Age, de la Renaissance, ainsi que des hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème siècles.

 

La place est dominée par la Collégiale Notre-Dame, avec son clocher-porche monumental, unique en France.

Le porche enjambe puissamment la rue, prolongeant l’édifice sur la place, position qui traduisait la prééminence de l’Église dans la ville médiévale.

 

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans  de travaux !) que la collégiale fut enfin achevée.

 

La Collégiale Notre-Dame

Passé le spectaculaire clocher-porche et son portail flamboyant, on pénètre dans la nef unique, caractéristique du gothique méridional. Au fond de l’église, dans le chœur, se trouve LE chef d’œuvre de la collégiale : les stalles du sculpteur André Sulpice. Au nombre de 62, ces sièges alignés illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

Au nord de la bastide de trouve un monument incontournable : 

 

La Chapelle des Pénitents Noirs

Cette chapelle, dont la construction a débuté en 1642, est un véritable trésor.

Ce sont les Pénitents Noirs, adorateurs de la vraie croix et de François-de-Sales, qui sont à l’origine de son édification.

Au fil des décennies, l’édifice se pare de décors toujours plus raffinés ainsi que d’un important mobilier liturgique. La voûte en bois est peinte en 1701 et fait référence au culte de la Croix. Le retable monumental en bois sculpté, doré à la feuille, représente des scènes de la vie du Christ. Il est installé en 1709. Les six grands tableaux sont installés en 1766.

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

A l’extérieur de la bastide se trouve un autre monument remarquable :

la Chartreuse Saint-Sauveur

Il s’agit d’un chef d’œuvre de l’art gothique flamboyant édifié au XVème siècle par la volonté d’un homme : Vézian Valette, riche négociant villefranchois mort en pèlerinage.

La Chartreuse abrite non seulement l’un des plus grands cloîtres de France (66 mètres sur 40), mais aussi un petit cloître, puits de lumière rythmé d’élégants remplages de style flamboyant, ainsi que de somptueux éléments architecturaux et mobiliers liturgiques.

Le plan du monastère reprend celui de toutes les chartreuses : 13 cellules autour du cloître, un église conventuelle à nef unique sans transept, une sacristie, une salle capitulaire, une salle d’archives, une grange, une boulangerie, une cuisine…

 

Voici d'abord un petit aperçu de l'église conventuelle :

 

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

Le petit cloître, par la finesse de ses décorations, essaie de surpasser le grandiose du grand cloître.

Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape
Au fil de l'Aveyron : 3ème étape

Prochaine étape ?

Allons, encore un petit détour : ce sera  l'Abbaye de la Loc-Dieu !

 

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29 octobre 2025 3 29 /10 /octobre /2025 10:20

 

Pour rejoindre le fil de mon collier, la rivière Aveyron, la route me fait aborder à 

VILLENEUVE-D'AVEYRON

Une ville, deux histoires !

De la Sauveté, créée au XIème siècle et placée sous la protection de l’Église, à la Bastide, créée sous l’impulsion d’un seigneur féodal au XIIIème siècle, l’architecture de Villeneuve d’Aveyron a évolué à travers le temps pour nous offrir aujourd’hui toute sa singularité. 

 

La Sauveté :

Au milieu du XIe siècle, le seigneur du lieu offrit une partie de ses terres du Rouergue au patriarche de Jérusalem. Très vite, une église portant le nom du Saint-Sépulcre y fut édifiée et une communauté religieuse vint s’y installer. Délimité par des croix en pierre, le territoire de cette sauveté était sous protection divine et il était strictement interdit d’y porter les armes.

 

 

 

Située sur la voie Conques-Toulouse, Villeneuve d’Aveyron était autrefois une étape vers Saint-Jacques de Compostelle, dotée d’un hôpital, d’une maladrerie et de plusieurs auberges. Aujourd’hui encore, de nombreux témoignages nous permettent de plonger en plein Moyen Age, à une époque où les pèlerins faisaient halte et croisaient foule de paysans, marchands et artisans.

 

 

 

 

 

Dès lors, les populations campagnardes se greffèrent tout autour, mais de manière assez désordonnée. Ainsi, le premier quartier résidentiel de Villeneuve-d’Aveyron fut assez irrégulier, avec des rues partant dans tous les sens. 

 

 

 

 

La Bastide

C’est près de deux siècles après la fondation de la sauveté, que le comte de Toulouse, Raymond VII, édifia un quartier bastide pour asseoir son autorité dans la région. Organisé autour de la place des Conques, ce nouveau lotissement fut doté d’un plan rectiligne dans le but de faciliter les échanges économiques.



 

Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour

Sa structure est délimitée par deux portes monumentales, la tour Cardalhac et la tour Soubirane, parfaits exemples de construction militaire avec leurs mâchicoulis, leurs assommoirs et leurs archères canonnières. Ces édifices ouvrent sur deux rues charretières partiellement flanquées d’arcades, sous lesquelles se déroulaient les transactions commerciales.

Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour

L'église de Villeneuve : un monument remarquable ... et insolite !

Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour

 

Tout comme la cité, cette construction accueille deux églises en une

L’église romane, du Saint-Sépulcre (en jaune sur le plan)

Le plan de l’église du Saint-Sépulcre de Villeneuve s’inspire de celui de la basilique de Jérusalem, construite autour du tombeau du Christ au VIIe siècle. Il comprend un portique circulaire entourant le tombeau et quatre absides orientées vers les quatre points cardinaux. 

 

 

 

Le porche d’entrée, à l’ouest, est surmonté d’un arc en plein cintre et est dépourvu de tympan. Dès que l’on pénètre dans le narthex, vestibule réservé aux étrangers au monastère, le plan de l’église initiale est bien visible. Deux absides s’articulent autour d’une coupole nervurée, supportée par quatre colonnes massives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle, côté nord, est celle du Saint-Sépulcre, ultérieurement ornée de peintures au XIVe siècle. Côté sud, la chapelle des morts s’ouvrait sur le cloître, aujourd’hui détruit, permettant un accès direct des moines aux offices. La dernière abside a été détruite pour permettre l’extension de l’église au XIIIe siècle. Une tribune est située au-dessus du narthex.

 

 

L’église gothique, Saint-Pierre-et-Saint Paul (en rose sur le plan)

Elle prolonge l’église primitive, avec une longue nef gothique à une seule travée, de style languedocien. Dans le chœur, on remarque les stalles, en plis de serviettes, datant du XVe siècle, et l'autel, en bois doré à la feuille, qui date du XVIIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux mobiliers sont classés aux Monuments Historiques.

 

En passant de l'une à l'autre église, on franchi les siècles et les styles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Peintures murales

Depuis le début du XIVe siècle, la chapelle romane du Saint-Sépulcre est ornée de peintures inspirées par la thématique du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle.

En haut, au centre, le Christ en majesté est assis sur un trône et bénit de sa main droite. Son geste s’adresse à tous et aucun fidèle n’est représenté.

Plus bas, mais sur plusieurs niveaux, des scènes de pèlerinage se déroulent. Il faut les suivre de gauche à droite, reconnaissant les attributs des « jacquets » : le chapeau à bords relevés orné d’une coquille, le bourdon (bâton ferré sur lequel s’appuie le pèlerin et qui sert à se défendre des brigands ou des loups), une gourde, une escarcelle, une besace de cuir, et pour affronter le mauvais temps, la pèlerine. 

Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour
Au fil de l'Aveyron : 2ème détour

Au niveau médian, de part et d’autre de la fenêtre romane, on découvre la représentation d’une légende célèbre, répandue en Europe dès le XIIe siècle : le miracle du « pendu dépendu ». Cette légende illustre la foi et les miracles associés au chemin de Compostelle, renforçant la symbolique sacrée du lieu. 

Voici cette histoire :

Le miracle du pendu dépendu

Un couple de pèlerins se rendait à Compostelle avec leur fils, un bel adolescent. À Santo Domingo de la Calzada, ils firent halte dans une auberge. La servante s’éprit du beau jeune homme blond qui repoussa ses avances. Pour se venger, elle glissa une tasse d’argent dans sa besace. Sur sa dénonciation, l’aubergiste fit poursuivre le trio de pèlerins.  

On découvrit effectivement la tasse dans la besace de l’adolescent, qui fut condamné à être pendu. Les malheureux parents poursuivirent leur pèlerinage. De retour de Compostelle, ils passèrent à nouveau au pied du gibet où l’on avait pendu leur enfant. Quel ne fut pas leur émerveillement de le découvrir, toujours pendu, mais bien vivant ! Saint Jacques l’avait soutenu durant ces quinze jours pour lui épargner une mort injuste !  

Les parents coururent chez le juge pour lui annoncer le miracle et obtenir la libération de leur fils innocent. Mais le juge incrédule déclara qu’il ne croirait au miracle que si la volaille en train de rôtir pour son repas se mettait à chanter. Saint Jacques ne fut pas avare de miracles pour défendre son jeune dévot : la volaille se mit à sauter sur la table et à lancer par trois fois un sonore cocorico. Devant l’évidence du miracle, le jeune homme fut innocenté, la servante saisie et pendue. Et la gloire de Saint-Jacques fut célébrée par tous les pèlerins, et ce récit se répandit à travers toute la chrétienté. 

Et prochainement, rendez-vous pour notre 3ème étape sur la rivière AVEYRON :

Villefranche-de-Rouergue

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22 octobre 2025 3 22 /10 /octobre /2025 09:05

 

L'Aveyron est une rivière paresseuse, qui va de méandre en méandre, mais qui ne se laisse pas découvrir en voiture. Alors je l'ai quittée pour aller visiter le site impressionnant de :

PEYRUSSE-LE-ROC

En voici l'histoire mouvementée :

 

Peyrusse-le-Roc, l’antique Petrucia (du latin petra, pierre) cherche ses origines dans l’époque néolithique, des fouilles l’attestent.
Puis, les gallo-romains y exploitèrent les mines de plomb argentifère et d’antimoine qui resteront prospères jusqu’au XVIe siècle.

En 767, Pépin le Bref, roi des Francs, assiégea et pris le château de la cité où s’était réfugié le duc Waïfre d’Aquitaine. On trouve alors dans le domaine de l’Abbaye de Figeac, le château de Petrucia pour la défendre.
Dès lors, Peyrusse suit l’histoire du Comté de Toulouse : ses fastes, mais aussi la guerre dite « des Albigeois » et le rattachement à la Couronne de France.

Petrucia, devenue Peyrusse, Cité Royale et Consulaire, devient alors, au XIIIe siècle, le chef-lieu du plus grand bailliage du Rouergue qui étendait sa juridiction sur 107 paroisses.
Du XIIIe au XVIe siècle, la ville se développe et connaît un bel essor économique et démographique. Elle compte 700 feux, soit environ 3500 habitants. Elle devient une place de guerre très forte. Le Bailly (Juge Royal) et 4 Consuls élus l’administrent.

La guerre de Cent Ans, les guerres de religion, et le démantèlement de ses murailles affaiblissent la cité qui perd son titre de chef-lieu de bailliage en 1719.
Le site escarpé du Vieux Peyrusse est progressivement abandonné.


Dès lors, la vie se concentre autour de la Place des Treize Vents et de la nouvelle église aménagée dans les écuries du Château Royal. Entre ceux-ci et la chapelle ND de Pitié : un dénivelé de 120 m, parcourus sur des sentiers caillouteux.

Voilà le style de véhicule que l'on peut y rencontrer :

 


Place des Treize Vents

C'était la cour du château construit au XIIIe siècle pour administrer et rendre la justice sur le baillage de Peyrusse. 
De l'ancien château royal, il reste 2 portes fortifiées, la tour maîtresse et les écuries, dans lesquelles l'église, placée sous le patronage de Notre-Dame de Laval, fut aménagée en 1680. La tour maîtresse du château en devint le clocher. 

Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
 
À l'intérieur de l'église, des fresques de Hervé VERNHES (1933)
 
Les prêtres qui se sont succédé ont laissé leur empreinte. Le dernier, de 1954 à 1999, l'a dépouillée et embellie, voulant cette église accueillante aux générations futures.
Hervé VERNHES, peintre et sculpteur qui vit et travaille à Peyrusse-le-Roc, l'a décorée de fresques représentant des évènements de l'ancien testament, de la vie de Jésus et de Marie.
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour

Pour visiter l'ancien village, dont les restes ponctuent le versant descendant jusqu'à l'Audiernes, on peut emprunter le circuit court ou le circuit long. Affligée depuis quelques jours d'une douleur au genou, j'ai choisi le vert !

Il m'a menée directement ici  :

Roc del Talhuc

Sur ce rocher, haut de 150 mètres, se dressent les 2 tours du Castel Redon, dit aussi « château inférieur » datant du XIe siècle.

Mais je n'ai pas osé gravir les échelles, craignant la redescente ...

Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour

Ce château, dit inférieur, était en fait le plus ancien, et le village se situait autour et au-dessous de lui. C'est le circuit long qui permet de le visiter. En remontant maintenant par le circuit vert, je vais sortir du vieux village (que je ne verrai pas) par sa porte d'entrée, 

La porte de la Barbacane : Ancienne porte d'entrée de la cité et du château inférieur, datant du XIIIème siècle, elle permettait de contrôler les entrées, les sorties, et de défendre la ville en cas d'invasion, grâce à un assommoir.

Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour
Au fil de l'Aveyron : 1er détour

Et juste devant la Barbacane, à l'extérieur du village, se trouvait

Le marché couvert : Ce marché date du XIIIe siècle : pas des halles comme plus tard, mais une vingtaine d'échoppes voûtées dont il ne reste que ces trois. Deux marchés par semaine et une foire mensuelle s'y tenaient à l'époque médiévale.

 

Le jardin médiéval avait un peu souffert de la canicule ... et peut-être aussi d'un manque de main d'œuvre ... mais en remontant vers le village actuel, j'ai pu voir plusieurs ruines en cours de restauration. Il faut être courageux ... ou passionné !

 

Si vous empruntez le circuit long, vous pourrez visiter ces autres témoignages du passé :

 

 

Le beffroy : Beffroi carré datant du XIIIe siècle, il est un vestige de l'ancien château royal. Aussi nommé le « clocher vieux », Cette tour de défense de 20 mètres de haut servait aussi de clocher à l’église Notre-Dame de Laval.

 

 

Le tombeau du roi : Tombeau gothique orné de sculptures.

 

 

 

L'ancienne église ND de LavalÉglise paroissiale datant du XIIIe siècle de style gothique méridional. Elle comportait 12 chapelles latérales.

 

 

La synagogue : Ce bâtiment de forme quadrangulaire, situé derrière l'église et composé de deux niveaux superposés aurait été une Isynagogue selon la tradition orale. XIIe ou XIIIème siècle.

 

 

L'Hôpital dit "des Anglais"Cette bâtisse aurait servi d'hospice durant la guerre de Cent ans. Vestige de l’architecture monastique du XIIIe siècle, ce bâtiment hospitalier accueillit malades, pauvres et pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il brûla vers 1690.

 

 

La chapelle ND de Pitié : Chapelle dite aussi « du faubourg », datant du XIIIe siècle et agrandie au XIXe siècle.

 

 

Le pont du Paraire : Pont roman du XIe et XIIe siècle, principale voie de circulation pour rejoindre la Ville Haute.

 

 

EN  BONUS : Le site de la Mairie de Peyrusse-le-Roc présente ces éléments dans cette belle vidéo. Cliquez sur le lien !

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15 octobre 2025 3 15 /10 /octobre /2025 10:00

BELCASTEL

Je suis arrivée à Belcastel par hasard, sans avoir rien lu à ce sujet.

Quel éblouissement ! Magnifique ! 

Mais d'abord, trouver à stationner ...  si vous y venez en période touristique, je vous conseille d'arriver sur l'autre rive, côté église. A prévoir plusieurs kilomètres avant, car le pont qui relie les 2 rives de l'Aveyron n'est que pour les piétons !

 

L’histoire de cette forteresse médiévale

remonte au VIIIème siècle, lorsque les villageois de Belcastel érigèrent une chapelle médiévale,  dédiée à sainte Marie-Madeleine, qui serait venue ici après la mort de Jésus Christ, pour y pratiquer leur culte. L’extension de la chapelle se poursuivit au cours des deux siècles suivants ; ainsi naquit ce château aveyronnais.

Du Xème au XIVème siècle, les seigneurs de Belcastel vont, dans la plus grande discrétion, prospérer et étendre leur puissance dans le Quercy. Alors que la forteresse prend tout son sens militaire, elle traversera tous les conflits de cette époque, pour finalement changer de mains pendant la guerre de Cent ans.

De Belcastel, à Jean II d’Armagnac, en passant par Edouard III Roi d’Angleterre et Charles V Roi de France, le château deviendra finalement, en 1393, propriété de Guillaume de Saunhac, fidèle écuyer et chevalier des comtes d’Armagnac. Passés les tumultes de ce conflit centenaire, les Saunhac marquent leur puissance et leur richesse en fortifiant et modernisant d’une part le château et en construisant un pont et une église dans le village d’autre part. Ces édifices font encore de nos jours le charme de ce village.

 

À la fin du XVIème siècle, le dernier héritier des Saunhac abandonna le château pour se rendre au Nouveau Monde. Ses descendants ont fini par s’installer en Nouvelle-Orléans. Ce n’est que 100 ans plus tard qu’une habitante du village en fit l’acquisition. Malheureusement, celle-ci vendit les parements de pierre des différentes ouvertures de l’édifice, entraînant irrémédiablement le château à la ruine.

 

 

 

 

 

 

 

En 1973, le célèbre architecte français Fernand Pouillon découvrit les vestiges du Château de Belcastel. Séduit par le lieu, il mit son inspiration et son génie au service de la forteresse qu’il restaura à la main durant huit ans. Dix maçons algériens percèrent une carrière de pierres dans une colline située au-dessus du château, et contribuèrent à ériger l’ensemble des tours et des murailles, n’utilisant pour cela ni grue ni machine. Des maître-verriers vécurent et travaillèrent également sur le site, créant 85 fenêtres, intégrant en leur centre les 87 vitraux du XVIème siècle, peints à la main,  que Fernand Pouillon a acquis à la cathédrale d'Orléans.

 

 

 

Soucieux de rester dans l’âme initiale du château, Fernand Pouillon compulse toutes les archives, quand, à la bibliothèque de Rodez, il découvre un ouvrage contenant des illustrations de l’intérieur du château avant son déclin. Ces sources l’orienteront vers la disposition correcte de la plupart des pièces. Fasciné par les détails architecturaux médiévaux, il choisit toutefois d’intégrer des matériaux modernes aux conceptions anciennes. Il décida que son équipe de tailleurs de pierres, de maçons et de vitriers n’utiliserait que la technologie médiévale, bravant l’à-pic de quarante mètres de la face nord, au vu de l’état dégradé des ruelles et du chemin d’accès au château. « Il n’y a pas de chemin carrossable jusqu’au château. Je côtoie pédestrement les bords escarpés de l’Aveyron. (…) Un détestable sentier, rapiécé, décousu, reprisé par-ci par-là d’empierrements, ... ». C’est donc manuellement que l’architecte et son équipe mettront en place les énormes poutres, les arches et les cheminées du château qu’ils reconstruiront pierre par pierre. Ainsi, le château a pu retrouver un toit, des murs et des fenêtres. Sa restauration est exemplaire en cela qu’il est impossible de déterminer quel est l’apport moderne à ce qui n’était plus qu’un champ de ruines. L’inauguration officielle a eu lieu le .

 

Après l’achèvement triomphal de la restauration, Fernand Pouillon installa au château sa résidence principale. La renaissance du joyau que représentait désormais leur village a encouragé les habitants de Belcastel à étendre la restauration aux routes et maisons, belles certes, mais dégradées.

Deux décennies après la mort de Fernand Pouillon, en 1986, les propriétaires actuels du château ont acheté la forteresse, et ont commencé à transformer la structure en un lieu sûr et accueillant pour les visiteurs. Maintenant, le château est ouvert au public.

Il y a aujourd’hui beaucoup à voir au Château de Belcastel :          ses douves, une douzaine de salles, 5 cours, et d’incomparables points de vue sur la rivière Aveyron. Le Château de Belcastel est assurément un lieu unique où art et architecture, présent et passé se télescopent.

 

Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape

Mais ce château n'est pas "nu". On y découvre, grâce à une mise en scène et des panneaux discrets, la vie comme on la vivait ici au moyen âge.

Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape

Quelques collections : armures, tentures, complètent le tableau ...

Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Bestiaire Médiéval

Pour la première fois, une exposition et une expérience sur les créatures mythologiques médiévales sont présentées comme un roman historique dans une forteresse guerrière du 10e siècle. Creatura rassemble ici une collection de créatures mythologiques animatroniques et les récits qui leur ont donné vie il y a plusieurs siècles. Dans les espaces extérieurs, six créatures plus grandes que nature bougent, brillent et grognent, « vivant » sur la propriété :

Basilic | Griffon | Phénix | Licorne | Cerbère | Stryge

Dans la galerie principale du château, des bannières de style médiéval présentent des portraits de différentes bêtes médiévales, ainsi que leur parcours et leurs histoires fantastiques.

Dans la galerie de la prison, une chronologie de l'histoire des dragons commence à l'époque biblique et se termine en 2023.

Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape

Le village, on le visite en montant ou en revenant du château.

Vous l'avez compris : l'étape de BELCASTEL est ... In-con-tour-na-ble !!!

Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape
Au fil de l'Aveyron : 2ème étape

Et en bonus, cette petite vidéo de Cap Sud Ouest

À la semaine prochaine, pour un petit détour par  PEYRUSSE-LE-ROC.

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8 octobre 2025 3 08 /10 /octobre /2025 09:18

 

J'ai choisi la rivière Aveyron comme fil pour un collier dont les perles sont des sites que j'ai visités, au cours de mes diverses traversées de la France. Je les ai visités souvent seule, mais cet été, quelques uns avec ma petite fille Aïda, toutes deux armées de nos vélos électriques.

L'ordre des sites (des perles !) est présenté ici de manière géographique et non chronologique.

 

La rivière Aveyron : plus de 290 km à parcourir

La rivière prend sa source dans le département de l’Aveyron à Séverac-le-Château. Elle coule le long de larges plaines verdoyantes jusqu’à Rodez puis entre au cœur des vallons du côté de Belcastel. Elle traverse Villefranche-de-Rouergue, Najac puis elle est rejointe par son affluent le Viaur pour suivre les gorges en Tarn-et-Garonne, à Varen, Saint Antonin-Noble-Val, Penne et Bruniquel, et enfin finir sa course à Montauban et se jeter dans le Tarn.

 

Séverac-le-Château

Depuis près de mille ans, sur la butte de Sévérac, un château veille sur la cité et la haute vallée de l’Aveyron. Dominant de ses 817 mètres d’altitude la vallée naissante de l’Aveyron (660-670m), la butte témoin sur laquelle est construit le château de Sévérac est un site remarquable. Ses capacités de défense et sa situation géographique au carrefour de différentes régions, favorisent les échanges, d’où sa double vocation à travers les âges de place forte et de centre commercial. Le site de Sévérac réputé l’un des plus imprenables du Rouergue (aujourd’hui département de l’Aveyron), se protégeait derrière trois enceintes fortifiées : 2 autour du château, la 3ème ceinturant la cité. C’est ce dernier rempart qui forme aujourd’hui encore, la façade des maisons situées rue des Douves.

Pour accéder au château, la cité médiévale de Sévérac-le-Château se dévoile pas à pas… De nombreuses ruelles et un patrimoine riche témoignent d’un passé médiéval bien ancré. Dans cet espace presque clos, les demeures nobles côtoient les maisons plus modestes de l’époque, les anciennes échoppes … 

Entrons dans la ville :

Aujourd'hui, de belles demeures avec des tours-escaliers, des tourelles, des colombages et encorbellements et pourvues de fenêtres à meneaux sont autant de témoins d’un riche passé.

Bien que de nombreux encorbellements aient été supprimés pour éclairer l'intérieur des maisons, on en voit encore la trace sur de nombreuses façades du XIIIème et XIVème siècles. 

 

Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape

 La Maison de Jeanne, selon la tradition, serait la plus ancienne du Rouergue  datant du XIVème siècle. Cependant, selon une datation dendrochronologique (c’est-à-dire par une analyse du bois), elle remonterait à la fin du XVe siècle.

Pourquoi ce mode de construction à encorbellement ? Déjà, dans les villes saturées, c’est un moyen de gagner de l’espace, sans empiéter sur la rue. 
Ensuite et surtout, cette disposition en encorbellement protégeait les façades inférieures des intempéries et du ruissellement sur les murs. Résultat, le pan de bois tenait plus longtemps. 
Bien qu'elle semble construite en pierres, on reconnaît son ossature à pans de bois, comme bon nombre de maisons de cette époque. Et la restauration le met bien en évidence, bien qu'elle soit moins spectaculaire !
 
Avant restauration :                                                            Après restauration :

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A force de monter, me voici devant le rempart du château, édifié vers 1030. Il va appartenir à la famille de Séverac jusqu'en 1444, où, pris par la force par le futur Louis XI, il passera à la famille d'Armagnac.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est après un procès de 92 ans qu'il reviendra enfin aux héritiers des Séverac, la famille d'Arpajon. Mais nous sommes au XVIème siècle, les forteresses médiévales ne sont plus utiles, et Jean d'Arpajon commence la transformation du château en résidence d'apparat : un château de 52 pièces dont 30 chambres, pour 60 personnes et 40 domestiques.

 

 

 

De la tour carrée de gauche, de 7 étages, il ne reste rien : la foudre et l'incendie s'en sont chargés en 1766. Sur la droite, au fond, on aperçoit une tour de fortification qui existe encore.

Les 80 mètres de la façade austère affirment bien la puissance des Seigneurs de Séverac et le style renaissance préclassique où commence à s'imposer la simplicité et le dépouillement architectural. Voici ce qu'il en reste aujourd'hui :

 

 

Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape

 

Seules deux générations d'Arpajon feront de Séverac leur résidence principale : vers 1603, Jean d'Arpajon commence les travaux de transformation de l'ancien château médiéval. Son fils Louis d'Arpajon, ami et grand mécène de son époque, protégea peintres, sculpteurs et architectes qui œuvrèrent dans son château, et spécialement des écrivains et poètes, tels Cyrano de Bergerac. Il est fait duc en 1650 par Louis XIV, et achèvera l'édification du logis monumental où il passera la dernière partie de sa vie. Il y meurt en 1679 à 89 ans.

Après un incendie en 1766, le château est démantelé et abandonné jusqu'en 1925, avant d'être classé puis acheté par la commune en 1966. Les restaurations s'intensifièrent à partir de 1987, et se poursuivent aujourd'hui. 

 

Une fois entré dans l'enceinte par deux portes successives, on découvre un petit corps de logis médiéval, qui abrite au rez-de-chaussée la chapelle castrale Saint Jean-Baptiste, du XIIIème (fermée en septembre) et une grande salle restaurée au premier étage.

On peut aussi se promener le long des remparts ...

Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape
Au fil de l'Aveyron : 1ère étape

et retour ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... en repassant les portes !

 

RODEZ

J'ai visité le cœur de Rodez, c'est à dire sa cathédrale Notre-Dame, en 2021. Mais je ne crois pas qu'elle ait beaucoup changé en si peu d'années, elle dont la construction a nécessité plus de 250 ans !

Vous pouvez la revisiter en cliquant sur ce lien : 

La prochaine étape sera un "Beau château", ou plutôt : BELCASTEL

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30 septembre 2025 2 30 /09 /septembre /2025 09:19
Vannes

Le nom de Vannes provient du peuple des Vénètes qui eurent comme capitale Darioritum, nom antique de la ville pendant la période gallo-romaine. Le nom de Vénètes est commun à plusieurs peuples antiques dont l’un habitait le sud de l'Aremorica.

Cité royale de Bretagne à la fin du Ier millénaire, Vannes devient après la guerre de Succession de Bretagne le siège de la puissance ducale. Théâtre de l'Union de la Bretagne à la France en 1532, Vannes connaît un essor religieux exceptionnel au cours des XVIe et XVIIe siècles avant de sombrer dans la langueur jusqu'aux années 1870 et l'installation de régiments. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre Mondiale que reprend la croissance économique et démographique.

La vieille ville est enfermée dans ses remparts, groupée autour de la cathédrale Saint-Pierre ; elle a été aménagée en zone piétonne et offre des commerces installés dans des demeures à pans de bois, dites aussi à colombages.

Les remparts de Vannes 

Le système de fortifications  fut érigé entre les IIIe et XVIIe siècles, sur des vestiges gallo-romains, pour protéger la cité des pillards et des armées ennemies.

Castrum romain à la fin du IIIe siècle, c’est à l’époque du duc Jean IV de Bretagne, à la fin du XIVe siècle, que l’enceinte de la ville est réédifiée et étendue vers le sud pour protéger les nouveaux quartiers. Il adjoint à la nouvelle enceinte sa forteresse de l'Hermine.

La Tour du Connétable est du XVe, mais les guerres de la Ligue de la fin du XVIe siècle obligent la ville à se doter de plusieurs bastions. Cependant, à partir de 1670, le roi Louis XIV vend morceau par morceau les éléments des remparts afin de financer ses guerres. Ainsi, le château de L'Hermine, ruiné puis démantelé, fut remplacé au XVIIIe par un hôtel particulier.

Les aménagements urbains du XIXe siècle ont pour conséquence la démolition de plusieurs segments de la muraille.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -
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La vieille ville médiévale 

La ville possède un important patrimoine de maisons à pans de bois, près de 220. Les plus anciennes de ces maisons à colombage datent du XVe siècle. Les plus remarquables, du fait des couleurs employées, des décors et des encorbellements, datent du XVIe siècle. On retrouve ces maisons typiques principalement près de la cathédrale. Les rez-de-chaussée sont occupés depuis l’origine par des boutiques, ainsi on retrouve certaines enseignes originales sur les murs de ces maisons colorées au charme indéniable.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -
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La cathédrale Saint-Pierre

La première cathédrale de Vannes fut détruite en 919 lors des raids vikings en Bretagne. De reconstructions en modifications, celle d'aujourd'hui, en style gothique, fut construite aux XVe et XVIe siècles, entre 1454 et 1520. Elle fut rendue nécessaire du fait que l'ancien sanctuaire était devenu trop petit pour faire face à l'affluence des pèlerins qui se pressaient autour du tombeau de Saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419 et enterré dans le chœur de la cathédrale.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -
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Autres curiosités :

Le château Gaillard, une demeure médiévale rachetée en 1457 par le duc de Bretagne qui y installe les États de Bretagne.

Les lavoirs de la Marle, du XIXe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite ruelle ancienne ...

Et le Port de Plaisance !

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -

Mais Vannes, la cité des Vénètes, constitue un point de départ pour les excursions vers la célèbre « petite mer ».

Départ pour l'île aux Moines ...

 

 

 

 

 

 

 

 

La "petite mer", c'est le Golfe du Morbihan, et l'île aux Moines, c'est la grande île entourée de rouge.

Vue sa forme de croix irrégulière, aucun point de l'île n'est situé à plus de 450 m de la mer ! Mais son relief relativement accidenté, qui atteint 31 mètres d'altitude, permet une jolie excursion à pied pour un après-midi de détente.

Et qui sera suivit d'une croisière sur le golfe, prolongeant le retour.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 3 -
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Mais l'été n'est pas fini ! 
De nouvelles aventures m'attendent, en vélo, dans les gorges de l'Aveyron.
À bientôt ...
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24 septembre 2025 3 24 /09 /septembre /2025 09:20

L'article précédent s'est terminé à Saillé, à quelques kilomètres de Guérande dans laquelle on peut entrer par la Porte ... de Saillé ! C'est l'une des 4 portes de la ville, celle du sud.

 

Commencée au XIVe siècle, l'enceinte de Guérande s'étend sur 1 300 m. Mais l'entrée principale de la ville, c'est la porte Saint Michel, du XVe, majestueuse par sa taille et ses 2 tours semi-rondes  couronnées de mâchicoulis et ses ouvertures de tir. Elle associe les fonctions civile et militaire en étant doublées de l'habitation du gouverneur de la ville.

Ouverte à l'est sur la route de Nantes, la porte est le symbole de la puissance des ducs de Bretagne.

 

 

 

 

 

 

Les remparts de Guérande sont flanqués de 6 tours et 4 portes. Des douves longent encore les remparts, de la Tour Théologale à la Porte Bizienne, donnant une idée de la physionomie de la ville au XIVe siècle. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'autre grand monument de la ville, c'est sa collégiale Saint Aubinsituée au cœur de la cité médiévale, et s'impose par sa masse et son élévation.

 

 

 

 

 

 

De l’église romane, incendiée lors du sac de Guérande (1342), subsistent la nef et ses piliers dont certains sont ornés de chapiteaux historiés. La collégiale actuelle est une construction des XVe et XVIe siècles de style gothique flamboyant utilisant les ornements de l’architecture religieuse bretonne. 

Petit entracte sur la Côte atlantique - 2 -
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Incontournable Sainte Anne, vitraux du XIXe, et crypte magnifique, contenant les gisants  de Tristan de Carné et sa femme.

Petit entracte sur la Côte atlantique - 2 -
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Un petit tour dans les rues piétonnes, sur la place du Pilori ... remplacé par un puits !

 

Cité chérie des ducs de Bretagne, Guérande domine d'un côté les marais salants, ou salines, et de l'autre s'ouvre vers les marais du Parc naturel régional de Brière. C'est d'ailleurs le commerce du sel qui a fait la fortune de la ville.

 

Comme nous avons visité une saline hier, aujourd'hui ce sera :

le marais de la Brière, terre de chaume

 

La Brière a été originellement un golfe marin. Elle a été marquée par une série d'allers et retours de la mer en fonction des oscillations du niveau marin. Deux cordons littoraux constitués de sédiments et d'alluvions ont transformé progressivement l'ancien golfe en bassin fermé avec pour seul exutoire le Brivet, qui se jette dans l'estuaire à la limite des communes de Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne.  

Le marais d'eau douce a été alimenté ensuite par les eaux de ruissellement provenant des hauteurs avoisinantes. Originellement le marais avait environ 20 000 hectares de superficie, mais il a vu sa superficie rétrécir au fil du temps, en partie par assèchement naturel, mais principalement par l'action des hommes, le marais actuel ne couvrant plus qu'une superficie de 7 000 hectares.
 

Petit entracte sur la Côte atlantique - 2 -
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Les hommes se sont installés dans les petites îles calcaires du golfe primitif. Au XIXe siècle, le marais connait le point culminant de l’exploitation de ses ressources en tourbe, chaume, gibier et poissons grâce au creusement de canaux navigables.

 

Dans le marais lui-même, on nomme "piardes" les zones d’eaux libres ( terrains toujours submergés ), "marreaux" ou « platières » ( parfois hors d’eau ) les marais drainés utilisés comme prairies, et "coupis" les marais non aménagés exploités collectivement pour la chasse, la pêche, la coupe des joncs pour les toits de chaume et le ramassage de la tourbe pour le chauffage.

 

Aujourd'hui les toits de chaume reviennent à l'honneur, et on peut admirer plus de 800 magnifiques "chaumières" dans les villages alentours.

Petit entracte sur la Côte atlantique - 2 -
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En bonus, un témoin monumental de l'occupation des hommes au néolithique dans cette région, donc depuis plus de 4 000 ans : le dolmen de Kerbourg, qui servait de caveau funéraire.

 

 

 

 

 

 

Pour le prochain (et dernier, snif snif) épisode, nous irons visiter Vannes, avant une petite croisière en mer ...

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17 septembre 2025 3 17 /09 /septembre /2025 09:54

Voici revenu l'été, le temps de vous entraîner dans de nouvelles explorations de nos régions.

 

Ce n'est pas dans mes habitudes, mais me voici sur la façade atlantique de la Bretagne, dans la station balnéaire de La Baule, qui fait partie de la Côte d'AmourC'est une  commune du département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire. 

Donc pour la situation, vous savez tout, mais c'est là que commence le mystère !

Comment s'est construit "La Baule" ?

La localité apparaît dans l'histoire au IXe siècle sous le nom d’Escoublac. Le village se trouve vers l'intérieur, derrière la dune, la deuxième en France par la hauteur (52 m) après celle du Pilat, en Gironde. À deux reprises, au XVe siècle et à la fin du XVIIIe siècle, il doit être reconstruit après un anéantissement presque total sous les sables de la dune.

L’ensablement puis la disparition d’Escoublac, alliés au décret du préconisant la fixation des dunes dans tous les départements maritimes, sont à l’origine des travaux de plantation de pins maritimes, entrepris dès 1818.

 

 

C'est alors que des investisseurs visionnaires dont les noms marquent la toponymie locale, comprennent le potentiel de cette baie et de sa plage longue de plus de huit kilomètres entre l'étier de Pornichet (alors partie de Saint Nazaire) et l'étier du Pouliguen. Ils décident de créer une station balnéaire en fixant les bôles (ou baules, d'où le nom de La Baule) — étendues dunaires alors presque désertes — et en les lotissant. La commune jusque-là rurale se développe donc sur le littoral en permettant à des architectes de créer un patrimoine de villas et d'hôtels, implanté au milieu des pins protégés et protecteurs, construit avec une grande diversité de styles, d'inspiration néogothique ou médiévale, régionaliste ou futuriste.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 1 -
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Dès la fin du XIXe siècle, « La Baule » est le nom le plus connu de la station balnéaire d'Escoublac : en effet, les estivants arrivant à Escoublac descendent dans une gare nommée « Gare de la Baule » (le lieudit où elle a été construite), ce qui a très vite occulté le nom d'Escoublac pour la plupart des touristes.

La mise en tourisme de La Baule est relativement tardive. Dans les années 1920, la croissance de la commune connaît une accélération et la fonction touristique est confirmée. Elle se développe dans les années 1930 avec 4 000 villas (beaucoup en style anglo-normand alors en vogue), 70 hôtels, 30 pensions de famille qui correspondent à l'époque du grand essor de tourisme balnéaire, celle où la ville est fréquentée par les bourgeois et les aristocrates.

À partir des années 1950, le front de mer subit un changement majeur, du fait de la préférence donnée aux immeubles, qui se substituent petit à petit aux villas, dont quelques rares exemplaires existent encore aujourd'hui.

 

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 1 -
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Après les visites "en ville", dans la douceur des pins, nous avons pris le vélo pour visiter les salines de La Baule-Escoublac, et nous avons pédalé jusqu'à Saillé.

 

Saillé est un village paludier. À ce titre, on trouve des maisons dites paludières. Cette architecture traditionnelle se caractérise par plusieurs aspects : façade dissymétrique avec une porte plein cintre, lucarnes en chien-assis avec fronton triangulaire, et crossette saillante en bord de toiture. La plupart d'entre elles datent du XVIIe siècle, marquant le début de l'essor économique du village.

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 1 -
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L'ancienne annexe de l'église (Notre-Dame de la Salette, construite en 1855) a été convertie en écomusée, consacré à la découverte du Pays et du métier de paludier : la Maison des paludiers.

Pas de chance, ce n'était pas l'heure pour la visite guidée, et nous avons visité la saline à vélo, cherchant des explications auprès des paludiers rencontrés. Balade enrichissante, finalement.

Comme cet étudiant, qui passe son temps à trier la Fleur de sel sous le soleil ardent, pour en ôter les mousses ou autres saletés qui auraient été ramassées avec les cristaux. Le gros tas, c'est le sel gris récolté la veille qui s'égoutte.

 

 

 

 

 

 

 

Celui-ci est en train de le récolter, avec son las.

 

 

Pour tout savoir sur la récolte de la Fleur de sel et du Gros sel (sel gris)je vous conseille le site de TRADYSEL, dont vous trouverez le lien ci-dessous.

 

Et encore en-dessous, une courte vidéo de la récolte elle-même.

Voilà aussi quelques photos des "œillets" où se récolte le sel.

Petit entracte sur la Côte Atlantique - 1 -
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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 15:58

 

Quatrième jour, retour dans le sud du département. Cinq arrêts sur un itinéraire très court en Astarac, sur une autre partie de la "Route des peintures murales et sculptures en Astarac". Il est en bleu/vert sur la carte du Jour 1.

 

Cette tradition picturale remonte aux alentours du XIVe et XVIe siècles. A cette époque, les édifices religieux n'étaient considérés achevés qu'une fois peint le décor rappelant le martyre du saint patron de leur paroisse. Ces décors sont également le témoignage de la vie quotidienne des habitants, notamment par leurs vêtements.

 

SEISSAN

Bastide créée en 1288 par le Comte Bernard IV et l’abbé Bernard II. Son actuelle grande place accueille un marché tous les vendredis matin et sa halle un marché au gras. La belle occasion de se procurer un pique-nique de produits locaux.

 

Vous pourrez admirer la maison abbatiale du XVème siècle à colombages et encorbellement, derrière laquelle se dresse une tour du XIIème siècle.

L'église Notre Dame de l’Assomption, construite au XIXème siècle, posséde cependant des vitraux du XVIème (dont l'un se veut Arnaud de Moles, reconstitué par Emile Hirsch en 1876, qui représente St-Pierre, Judith, St-Jean-Baptiste et Ste-Marie-Madeleine), et des sculptures du XVème siècle, au nombre de 7(une clé de voûte et six consoles). Elles sont situées dans deux chapelles et représentent des motifs profanes. 

L’église est ouverte chaque vendredi matin et sur demande auprès de l’Office de Tourisme Val de Gers au 05 62 66 12 22. Sauf que, comme c'est jour de marché, il y avait un office. Je n'ai donc pris, discrètement, qu'une seule photo depuis le fond, et je complète avec internet.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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LOURTIÈS-MONBRUN

D'une beauté simple, pure et dépouillée, l'église Saint Jean-Baptiste de Lourties-Monbrun, édifiée au XIIIème s. et modifiée au XVIIIè s. est un exemple de restauration réussie, alliant le respect du cultuel à celui du culturel. La restauration de cette église, de 2000 à 2001, a été couronnée par la remise du 1er prix départemental des "Rubans du Patrimoine" 2001.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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Au XVIIIème siècle son plafond a été surélevé de deux mètres. Il était décoré d'une rosace centrale, et c'est au réemploi, lors de la surélévation de l'édifice, que les éléments de la rosace ont été disséminés.

Outre son clocher-mur à deux ouvertures pour les cloches, l'église comprend une nef centrale, un chœur pentagonal, une chapelle au nord vouée au culte de la Vierge et une autre au sud dédié à Sainte Anne.

 

Lorsque nous sommes entrées dans l'église, le sol du chœur, à notre grand étonnement, était jonché de cailloux et d'éclats de verre. Nous avons appris, ensuite, qu'elle avait été vandalisée la veille. Les voyous s'y étaient introduits en brisant les vitraux de l'abside. Par chance, ils n'avaient pas touché aux 3 tableaux classés (XVIIIe s.) du peintre de J.Smets, gersois d'adoption, ni à la statue de saint André en bois doré datant du XVIIème siècle, ni à la piéta en bois polychrome datant du XVIème siècle.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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On peut admirer aussi les fonts baptismaux, aux portes galbées, un moule à hosties, et un beau thabor en bois doré (support d'encensoir).

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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PONSAN-SOUBIRAN

Cette église, nous n'avons pas pu la visiter. Mais déjà, l'extérieur est très différent des églises de la région. Elle est considérée par certains comme "un petit bijou d'architecture", et surnommée par d'autres : "la petite Byzance".

 

Elle a été entièrement reconstruite au XIXième siècle (en 40 ans, car l'argent manquait), entre le canal qui alimentait le moulin et le château, sur l'emplacement d'une ancienne chapellenie, fondée en 1604 par Jeanne Brunet, épouse de Jean de Vignes, seigneur de Ponsan, et dédiée à la Vierge. De ce fait, elle est dédiée à l'Assomption de la Vierge Marie, tout comme le joli monument de mission.
Au-dessus du portail trône un fragment de plaque funéraire du VIIIe siècle.

 

Lors de sa construction, on a retrouvé des sarcophages paléochrétiens autour de l’ancienne église, qui était aussi, avec le château tout proche, chapelle seigneuriale. Elle est ainsi devenue aujourd’hui église paroissiale.

 

On peut remarquer la sacristie, en extérieur derrière l'abside, et qui ressemble à une petite chapelle, avec sa flèche et ses décorations.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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De style roman, elle possède un remarquable bénitier en marbre blanc des Pyrénées.

D’innombrables peintures ornent entièrement l’intérieur. Pour visiter, vous pouvez prendre rendez-vous auprès de la mairie au 05 62 67 03 11 le jeudi de 14h à 18h.

 

L' église est inscrite en totalité au titre des monuments historiques. Elle fait partie du circuit de " la route des peintures murales et sculptures"

Ce que nous ignorions, c'est que la visite de l’église peut s’associer à la visite du parc du château (Tél : +33 (0)5 62 67 03 12), juste en face, avec de beaux spécimens d’arbres. C’est un parc à l’Anglaise où l’on retrouve de nombreuses essences d’arbres plantées lors de la construction du château : cyprès chauves, séquoias, chênes et platanes tricentenaires. Une pièce d’eau longe le parc au levant, la Petite Baïse le borde au couchant. Un bel espace de dégagement permet d’avoir la vue sur les Pyrénées. C'est ce que je viens de lire sur internet. Il faudra y retourner ...

 

Les photos d'intérieur sont d'internet, bien sûr. Mais je n'ai pas pu me retenir de photographier cet original portail, entrée d'une propriété toute proche.
 

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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CHÉLAN

Construite fin du XV°siècle, l’église Sainte-Gemme a un aspect original : mur pignon, robustes contreforts et clocher à base carrée surmonté d’une flèche octogonale. La chambre des cloches est en bois. Elle a été rabaissée en 1870. Les matériaux de construction ont été trouvés sur place : galets, pierre du pays, toiture en ardoise. L’entrée est au Sud sous un auvent donnant sur le cimetière.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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À l’intérieur de l’église, la nef est séparée par un arc triomphal en pierre qui donne sur un chœur à 5 pans coupés. Un arc brisé donne sur les chapelles latérales qui sont dédiées à la Vierge et à St-Joseph.
Les sculptures que l’on retrouve dans des églises voisines ont révélé l’existence d’un atelier de sculpteurs dans la Haute Vallée du Gers au Moyen-Age.
Les sujets sculptés dénotent les préoccupations de l’époque (religion, métiers, chasse…).
Il y avait autrefois une dévotion particulière à Sainte Gemme le dimanche après Saint Clair, pour la guérison pour des troubles de la vue.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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MONT D'ASTARAC

Le village de Mont d’Astarac est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées.  C’est sur cette commune que se trouve le point culminant du département du Gers au lieu-dit « Tuco » à une altitude de 386 m. D'où, probablement, le nom du village, qui allie sa situation géographique (Lo Mont d’Astarac en gascon) avec sa situation politique (siège du château des seigneurs d'Astarac durant un siècle).
Situé à l’est de l’édifice et protégé par un fossé, le village devient la première capitale de l’Astarac en 930. Pour en renforcer la défense, une Tour Porte en pierre est construite à la fin du XV° siècle.


C'est seulement en juin 1968 que Jean-Michel Lassure (universitaire de Toulouse le Mirail) découvre des peintures murales datant du XV° siècle dans l’église Saint-Laurent située sur le village.

 

C'est le plus vaste ensemble de peintures murales de l'Astarac : la cerise sur le gâteau de notre petit périple.

En pénétrant sous le porche, une série de sculptures de réemploi est visible sur les consoles des piliers : un couple nu s’affrontant, symbole du bien et du mal et une tête accompagnée d’un chien (un chasseur), un personnage avec une lance, Saint Christophe portant l’enfant Jésus.

 

Deux chapelles sont peintes avec des représentations de la vie de la Vierge, et des décors floraux colorés.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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Ces peintures sont faites à la détrempe, technique de peinture à l’eau utilisant comme liant une colle (colle animale, colle à base d’œuf…) sur un enduit de chaux sec avec des pigments naturels. Les couleurs sont peu variées : une gamme d’ocre et de brun-rouge, rehaussée d’une pointe de gris, de vert et de bleu.

Dans le chœur, datant de 1480-1490, l’iconographie retrace 12 scènes de la Passion du Christ, ensemble des souffrances endurées par Jésus Christ avant et pendant la crucifixion, de l’entrée à Jérusalem, en haut à gauche jusqu’à l’ascension à droite.

Au centre, le Paradis, et la Jérusalem céleste. Le Christ-juge, ressuscité et entouré de la Vierge et de Moïse, trône au-dessus de la représentation du Paradis symbolisé par un château ( Jérusalem) à la porte ouverte où saint Pierre accueille les élus nus qui se présentent après être sortis de leurs tombeaux. Ces élus sont identifiables par des coiffes, comme des gens issus de toutes les couches de la population : évêque, noble, bourgeois, paysan… Ils sont nus, tous égaux devant Dieu en entrant au Paradis !

En bas à droite, l'enfer, et sur le grand panneau de gauche est représenté l'Arbre de Jessé.

On reconnait également la Cène, dernier repas du Christ où l’on découvre des tenues vestimentaires et de la vaisselle de la fin du XVe siècle qui permettent de simplifier la lecture pour les fidèles de l’époque.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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Voûte peinte avec la représentation des évangélistes et les docteurs de l'église.

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Encore quelques détails ...

L’église est ouverte au public tous les jours de 10h à 18h du 1er avril au 31 octobre.

Et si vous voulez davantage de détails et de photos, je vous conseille cet article, en lien ci-dessous.

"Un p'tit tour dans le Gers" jour 4
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Le Gers est un beau département, paisible et loin des foules, mais qui regorge d'attraits et dont nous n'avons vu qu'une infime partie. Allez-y voir ...

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  • : scandinadream.over-blog.com
  • : passer du rêve à la réalité. J'ai commencé par 5 mois de voyage en solitaire, en Trafic aménagé, au hasard des routes d'Europe du Nord (pour mon premier voyage) puis d'Europe Centrale, et maintenant sur des itinéraires peu fréquentés d'Espagne.
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