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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 05:16

L'abbaye de la Sauve-Majeure est un ancien monastère de l'ordre de Saint Benoît (bénédictin) classée en décembre 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de St Jacques-de-Compostelle en France.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Fondée en 1079 par le duc d'Aquitaine et Gérard de Corbie, elle abrite, à son apogée, quelque 300 moines.

Au Moyen Âge, l'abbaye est riche et puissante. Elle dispose de 51 prieurés, jusqu'à Burwell, en Angleterre.

Après les ravages de la guerre de cent ans, des réparations sont effectuées sur l'édifice au XVIe siècle, des fortifications sont apportées. Ces restaurations interviennent dans un climat de contestation des privilèges de l'abbaye et de rivalité économique avec la bastide de Créon. S'amorcent alors le déclin de l'abbaye et la perte de son influence.

En photo : l'abside et ses chapiteaux

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Pendant sept siècles, l'abbatiale de la Sauve-Majeure est le plus beau joyau d'architecture de toute la Gironde, jusqu'au début du XIXe siècle. Après que l'Assemblée constituante de 1789 a chassé les moines, les bâtiments s'effondrent lentement mais sûrement. Le monument est légalement exploité comme carrière de matériaux et pierres de taille où s'approvisionnent entrepreneurs, chaufourniers et cantonniers de la région. Les antiquaires, en quête de belles pièces, enlèvent des sculptures, qui se trouvent actuellement dans des collections privées. La destruction est arrêtée en 1840, avec le classement de l'abbaye aux monuments historiques.

En 1837, l'archevêque achète les bâtiments conventuels et fait édifier un collège de jésuites. Celui-ci est plus tard transformé en école normale d'instituteurs. Mais, en 1910, un incendie détruit l'école, et le site est de nouveau abandonné. Entre 1914 et 1918, les bâtiments sont transformés en petit hôpital militaire de campagne.

En 1960, le monument est récupéré par l'État. Le ministère des affaires culturelles entreprend d'importants travaux de consolidation.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Voici les chapiteaux de la plus grande absidiole, appelée aussi chapelle Sainte Madeleine (tous les chapiteaux sont ainsi expliqués dans un excellent guide de visite). A vous de retrouver les numéros (ils sont dans l'ordre, il suffit d'identifier le premier).

  1. l'histoire d'Adam et Eve : au milieu, Adam prend conscience du péché. Il se tient la gorge et cache sa nudité. A droite, Eve tend le fruit défendu à Adam, cachant elle aussi sa nudité. A gauche, Adam subit sa punition : travailler la terre à la sueur de son front.
  2. les sirènes-poissons, symboles de la séduction et du mal, en référence à l'Odyssée, et à rapprocher du chapiteau suivant des Ulysses.
  3. Les Ulysses : personnages entravés, avec des liens végétaux, pour résister aux sirènes.
  4. Le persécuteur du prophète Daniel est livré aux lions pour l'avoir dénoncé injustement.
  5. Combat fabuleux entre deux basilics (monstre à corps de coq et queue de serpent dont le regard réduit en cendres) et deux serpents. Représentation de la puissance de Satan et des déchirements et périls qu'il fait encourir à l'homme.
  6. les lions bicorporés : une seule tête occupant l'angle de la corbeille du chapiteau. Ce type d'animaux se retrouve dans la décoration de certains manuscrits du XIIème siècle.
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Les médaillons de consécration :

Grimoald, treizième Abbé, après douze ans de travaux, met fin aux constructions et célèbre la dédicace de l'église en 1231. En commémoration de la consécration, douze médaillons, représentant les apôtres, ont été placés sur le pourtour intérieur de l'église. Aujourd’hui, il n'en existe plus que six :

saint Barthélémy, saint Jude, saint Jacques le Majeur, saint Pierre, saint André, saint Matthieu.

Ils ne sont pas faciles à voir, et moi je n'en ai trouvé que cinq. Saurez-vous me dire quel apôtre est manquant ? Tous portent une église dans leur main gauche.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

En ce qui concerne les bâtiments clautraux, tout n'est plus que ruines. Il n'en reste encore debout que des substructions de la salle capitulaire et les deux pans de mur du réfectoire, qui date de 1295. L'ensemble monastique où vivaient une centaine de moines en 1231 (et plus de 300 à son apogée) a disparu.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Et, bien sûr, je suis montée dans ce qui reste du clocher. C'est de là-haut que j'ai photographié les ruines.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Après cette longue mais très instructive visite, nous avons été voir cette église Saint Pierre, que j'avais vue depuis le haut du clocher.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Fondée elle aussi par Gérard de Corbie en 1083, elle est reconstruite au 12ème siècle. Sur une hauteur, elle fait face à l'entrée de l'abbaye, ce qui lui confère une importance certaine.

Au-dessus de la porte d'entrée, Saint Pierre accueille les fidèles. La petite statue, à sa gauche, représente peut-être Saint Gérard (de Corbie), en abbé mitré.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Etonnamment, le chevet semble l'élément le plus important de l'église. Trois fenêtres forment triplet, et quatre statues constituent son décor :

- Saint Pierre, qui tient la clé pour ouvrir les portes du paradis

- la Vierge et l'Enfant

-Saint Jacques avec son bourdon (pour marcher et se défendre)

- Saint Michel terrassant le dragon. Remarquez que pour caser ses ailes d'archange, il a fallu faire une niche plus haute que les autres.

A leur côté, une petite statue de Saint Gérard en orant, toute d'humilité.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Au-dessus, une rangée de modillons, et sur l'autre façade, la statue d'une belle sainte dont je n'ai pas pu trouver le nom.

M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)
M de Marie 6 : Abbaye de La Sauve Majeure (33)

Dommage qu'elle soit fermée. Mais si vous voulez la visiter, Wikipédia met plein de photos de l'intérieur.

 

Quant à nous, nous partons pour la prochaine étape : Saint Emilion. Ce n'est pas le bon vin qui nous attire, mais ... chut ... son église monolithe souterraine !!

 

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12 juillet 2022 2 12 /07 /juillet /2022 18:44

Il fait trop chaud ! C'est la canicule.

Nous avions prévu une balade à pied de 8 km dans ce pays de vignes, mais impossible ! Dès qu'on sort du camion (on roule avec la clim) on est dans un four.

Alors restons à l'intérieur, je vais vous raconter l'histoire du sanctuaire Notre-Dame de Verdelais. Un vrai roman, à suspens et multiples rebondissements. Vous êtes prêt ?

Il était une fois ... non, ce n'est pas un conte, c'est une histoire vraie. Je recommence :

 

Le chevalier Géraud de Graves participe à la première croisade (1096-1099) en Terre Sainte. Après avoir guerroyé en Palestine, il se retire, en 1112, dans la vallée du Luc, l’actuel Verdelais.

Le Verdelais d’alors est un endroit isolé, et boisé. Géraud y mène une vie d’ ermite.

Après avoir construit une chapelle, il y a placé une statue de la Vierge que, de sa main, il aurait sculptée en Terre Sainte. Près de la chapelle coule une source : on attribuera plus tard des vertus miraculeuses à cette eau. Après sa mort, en 1159, le Seigneur de Saint-Macaire fait venir à Verdelais des moines de Grandmont.

 

En 1160, le Seigneur de Saint-Macaire, donne par une charte, la vallée et le bois du Luc (site de l’actuel Verdelais) à un ordre religieux fondé en 1076 dans le Limousin par Saint Etienne de Muret, à Grandmont : les Grandmontains. Il les autorise à bâtir un couvent près de l’oratoire de Géraud.

Ils construisirent aussi une chapelle : elle correspond à la nef de l’église actuelle, aux murs de 1,80 m d’épaisseur ! Ces moines défrichent et assainissent le terrain, construisent des ponts, tracent des chemins.

Par une bulle de 1182, le pape Lucius III, accorde des faveurs à des maisons des Grandmontains, dont celle du Luc de Verdelais.

M de Marie 5 : Verdelais (33)

En 1185, un jeune homme de 15 ans, aveugle de naissance, est subitement guéri dans cette chapelle. Ce miracle connaît un grand retentissement. Beaucoup d’autres guérisons se produisent par la suite ; de nombreux pèlerins affluent à Verdelais, à pied, à dos d’âne ou par la Garonne, sur des gabarres de commerce qui descendent ou remontent le fleuve.

Le Sanctuaire reçoit la visite de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, en 1190, et de Henri III, en 1253.

Aux XIIIe et XIVe siècles la guerre entre les rois de France et d’Angleterre ravage la Guyenne: Bordeaux, Bazas, La Réole, Langon, Saint-Macaire sont sans cesse prises et reprises ; les campagnes sont ravagées par les troupes. Les affres de la guerre entraînent la ruine du couvent des Grandmontains de Verdelais.

 

Vers 1295, pendant la guerre contre les Anglais, la chapelle est pillée, incendiée… La statue de la Sainte Vierge est cachée et enfouie sous terre, dans un caveau maçonné.

D’après la tradition, vers 1390 la Comtesse Isabelle de Foix (1360-1428) en allant visiter ses terres et traversant les bois, trouva la cache de la statue.

« La mule qui portait la Comtesse de Foix s’arrêta sans pouvoir avancer ou reculer, et enfonça un de ses pieds de la profondeur de 4 ou 5 pouces dans une pierre fort dure où elle imprima la figure de son fer. »

« Cette dame, surprise d’un tel prodige, descendit aussitôt et fit lever cette pierre, dessous laquelle se trouva la statue en bois, bien conservée, sans altération… »

La statue de Notre Dame de Verdelais est ainsi retrouvée au Pas de la mule  par la Comtesse de Foix, qui fait reconstruire une chapelle.

Le couvent et la chapelle sont remis en état par la Comtesse Isabelle de Foix, à la fin du XIVe siècle.

Plus tard, ce lieu de pèlerinage subit les désastres des huit guerres de religion (1562-1598) entre catholiques et protestants qui perturbent l’action pastorale des moines Grandmontains. Ces moines quittent Verdelais en 1604.

M de Marie 5 : Verdelais (33)

Vers 1558, pendant la guerre entre les catholiques et les protestants, la chapelle est à nouveau pillée, incendiée et la statue jetée au milieu des flammes sans être endommagée !

Des voisins emportent la statue et la cachent dans un tronc d’arbre (mais sans indiquer à quiconque le lieu de la cachette)… Selon la tradition, la statue est retrouvée en 1605 grâce au mugissement d’un bœuf !
« Un bœuf qu’on faisait paître dans les prés voisins s’écartait tous les soirs et se tenait agenouillé comme s’il eut été prosterné au pied d’un arbre, poussant des gémissements. Le maître du bœuf qui en fut averti ainsi que plusieurs autres personnes qui l’avaient vu et entendu, trouvèrent la statue de la Vierge dans le tronc de l’arbre. »
Ils l’apportèrent dans les ruines de la chapelle.

 

1627-1778 : Le cardinal de Sourdis fit appel au Célestins pour animer le sanctuaire de Verdelais.

Les Célestins ont laissé à Verdelais une marque indélébile dans le sanctuaire.  

On leur doit les éléments baroques de la basilique: le chœur et le retable, la façade, mais aussi le couvent qui est devenu, depuis, mairie, école, poste, musée…

Dans les alentours de Verdelais on évoque leur nom au Moulin de Cussol, au Mont Célestin, à Malagar… Le signe des Célestins est partout visible: la croix avec un S.

M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)

En 1793, le sanctuaire est pillé (encore une fois !). Le couvent est vendu aux enchères, les ornements sont brûlés, le mobilier est démoli… Le Maire, M.Grenouilleau, veut faire descendre la statue de la Vierge pour la brûler et l’enlever à la dévotion des fidèles. Le sacristain refuse de la descendre.
M. Gassic, maçon, est alors préposé pour réaliser cette action mais il répond au maire :
« Fais-le toi-même, citoyen maire, et monte si tu l’oses. Pour moi : jamais ».
M. Grenouilleau applique aussitôt l’échelle. Il monte, sa main va saisir la statue, son visage affreusement pâle trahit l’épouvante, ses yeux se ferment, ses genoux tremblent d’un mouvement convulsif : « Soutenez-moi, murmure-t-il, je n’y vois plus. »
Et il tombe dans les bras de l’officier municipal. Il se contente de prescrire la fermeture de l’église et défend à quiconque d’y entrer sans permission écrite.
Le sacristain cache alors la statue(encore une fois !).

 

En 1826, à la demande du cardinal de Cheverus ( 1768-1836)  des missionnaires diocésains viennent à Verdelais ; mais la révolution de 1830 les oblige à quitter le sanctuaire.

M de Marie 5 : Verdelais (33)

En 1836, Le cardinal Donnet (1795-1882) fait appel aux Pères Maristes, qui, à leur tour, entreprennent 30 années de grands travaux: bas-côtés, clocher, chemin de croix et calvaire, et donnent au sanctuaire de Verdelais l’aspect qu’il a conservé jusqu’à nos jours.

 

En 1856, Le Pape Pie IX offre des couronnes d’or placées sur les têtes de la Sainte Vierge et de l’enfant Jésus de la statue de Notre-Dame de Verdelais. Le Couronnement a lieu le 2 Juillet 1856, fête de la Visitation en présence de 30 000 pèlerins. 

M de Marie 5 : Verdelais (33)

Entre 1855 et 1868, le cardinal Donnet fait aménager la colline de Cussol qui s'élève au sud du bourg, au-dessus du cimetière communal.
À l'entrée du chemin de croix, se trouve la chapelle dite de la Sainte-Agonie construite sur la base d'une chapelle préexistante.
Le chemin s'élève en sinuant dans un sous-bois et est jalonné, de part et d'autre, de quatorze chapelles de style néogothique

M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)

En 1990, Les Passionistes prennent la suite des Maristes, jusqu’en 2007.

 

En 2007, Le Cardinal Jean-Pierre Ricard fait appel aux Marianistes, congrégation fondée en 1817 à Bordeaux par le Père Guillaume-Joseph Chaminade, pour prendre la suite des Passionistes.

 

En 2019, Le 31 Janvier 2019 une communauté de trois sœurs passionistes s’installe à Verdelais.

M de Marie 5 : Verdelais (33)

Et voilà, mon histoire est finie.

Mais j'allais oublier une autre particularité du village de Verdelais : il accueille dans son cimetière la tombe de Henri de Toulouse-Lautrec et de son épouse.

M de Marie 5 : Verdelais (33)M de Marie 5 : Verdelais (33)

Pour remplacer la randonnée prévue, nous sommes allées (en voiture) au village voisin, Sainte Croix-du-Mont, qui, outre ses vins liquoreux, abrite un site géologique exceptionnel qui est exclusivement constitué d’huîtres fossilisées. Cette curiosité date de 22 millions d’années et d’une époque où la mer baignait cette portion de l’Aquitaine. Elle se situe à l’aplomb du Château de Tastes.

M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)
M de Marie 5 : Verdelais (33)

Prochaine étape : Abbaye de la Sauve Majeure (33). des ruines, cette fois, mais combien somptueuses !

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 10:17

Quelle chaleur !

A la recherche d'une glace à déguster, nous sommes entrées dans ce village qui promet : petite cité de caractère. Une bastide, d'après son nom : Labastide-d'Armagnac.

Bingo ! Voici ce qu'en dit Wikipédia :

"Cette bastide est fondée en 1291 par le comte Bernard VI d'Armagnac sous le nom de Bolonia. Elle est autorisée par le roi d'Angleterre Edouard Premier.

Son urbanisme témoigne du caractère volontaire de la fondation de ces villes neuves du Sud de la France édifiées en quelques années, aux XIIIe et XIVe siècles, par les rois d'Angleterre et leurs sénéchaux. Seule l'ancienne enceinte a disparu.

Les rues et ruelles forment un damier convergeant vers une vaste place rectangulaire dotée d'arcades, la place Royale. Une remarquable église romane du XIIe siècle au clocher massif (datant lui du XVe siècle) et la mairie occupent l'un de ses côtés. Les couverts y sont de bois et de pierre sans unité de forme ou de matériaux.

C'est aujourd'hui la plus pittoresque des bastides landaises. Le roi Henri IV (alors Henri III de Navarre) aimait se rendre à La Bastide où il résidait dans une maison donnant sur la place Royale, où logeait - selon la tradition - une de ses maîtresses. C'est cette place qui l'aurait inspiré pour la création de la place des Vosges à Paris."

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)

"Fortifiée, cette église date du XIVe siècle. Selon la tradition orale, le clocher est l'ancien donjon de la bastide. Il aurait été transformé en clocher d'église au XVe ou XVIe siècle, après le percement d'une ouverture de style gothique à l'édifice militaire.

Le mur du chœur est recouvert d'une peinture en trompe-l'œil datant du XVIIIe siècle, représentant une architecture à quatre colonnes" Et l'autel est inscrit aux monuments historiques.

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)

Après rafraichissement (si, si, nous avons eu notre glace, et dans une salle fraîche, en plus !), nous faisons route vers Bazas, dans la Gironde (33), où nous allons trouver un autre sanctuaire classé au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO : la Cathédrale Saint Jean-Baptiste de Bazas.

 

La cathédrale de Bazas a d'abord été classée dans la première liste des monuments historiques français en 1840. C'est l'un des plus beaux édifices religieux de Gironde.

La cathédrale date des XIIIe et XIVe siècles et est construite sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France.

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)

Ravagé par les protestants en 1561, l'édifice est restauré à partir de 1583 par l'évêque Arnaud de Pontac qui y consacre sa fortune.

 

Le tympan du portail central est consacré au jugement dernier et à la vie de Saint Jean-Baptiste.

Les voussures comprennent 80 statuettes : les trois premières portent des anges, la quatrième comprennent des martyrs portant leur palme et des saints, sur la cinquième sont représentés des saints.

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)

L'intérieur consiste en un long vaisseau sans transept.
La perspective de la nef étroite et longue produit une impression de sérénité. Le vaisseau a été reconstruit après les guerres de Religion à l’exception des quatre travées proches du chœur.

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)

Et maintenant, une petite halte, pour la nuit, au bord du canal latéral à la Garonne, près de son embouchure.

Prochaine étape : la Basilique Notre-Dame de Verdelais, toujours dans la Gironde (33)

M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
M de Marie 4 : Labastide-d'Armagnac (40) et Bazas (33)
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8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 10:15

Nous voici dans le département des Landes, à Aire-sur-l'Adour. Et ce n'est pas une église Notre-Dame qui nous y a attirées, mais un très beau sanctuaire classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO : l'Eglise Sainte Quitterie.

Le nom de Sainte-Quitterie fait référence à une princesse wisigothe qui refusait d’abjurer la foi chrétienne.

Elle serait morte décapitée à Aire le 22 mai 477 ou 478 par son prétendant. Son culte est très répandu en Aquitaine et en Espagne. Les pèlerins de Saint-Jacques ne manquaient pas de venir se recueillir sur son tombeau.

L’église Sainte-Quitterie se distingue par sa tour carrée et son clocher porche abritant un magnifique portail sculpté, qui représente le Jugement Dernier, avec des restes de polychromies du XIVème siècle.

C'est une église romane de la fin du XIème/début XIIème siècle bâtie contre une ancienne abbaye bénédictine. Le chevet est encore roman. La façade, reconstruite à la fin du XIIIème/début XIVème siècle est en pierres et en briques.

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

Le chœur et la chapelle absidiale comporte encore de magnifiques chapiteaux romans de la fin du XIème/début XIIème siècle.
Dans le chœur, le décor baroque des frères Mazzetty (1771) est en marbre et stuc polychrome.

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

La crypte abrite le sarcophage dit de Sainte-Quitterie, et la fontaine. C'est un sarcophage en marbre blanc de Saint Béat (Haute Garonne) du milieu du IVème siècle.

L’élément le plus ancien et qui a sans doute été à l’origine de tout le développement du site est la source de la partie centrale. On peut penser que ces eaux jaillissant sur une colline ont fait, dans l’Antiquité, l’objet d’un culte à une divinité païenne, avant d’être, bien plus tard, investies, avec le site tout entier, d’une dignité nouvelle, grâce à la dévotion qui allait se développer autour des restes insignes alors déposés dans ce lieu.

Ces restes étaient conservés dans plusieurs sarcophages dont le plus remarquable passait pour contenir les reliques de Sainte-Quitterie. Cette œuvre, que l’on peut dater de la fin du IVème siècle, porte un décor complexe réparti sur toutes les parties visibles.

Si le sarcophage a été conservé, les reliques ont disparu et il ne subsiste de l’édifice que des éléments forts réduits : la niche profonde qui abrite le sarcophage et le mur qui l’entoure qui formaient jadis l’extrémité occidentale d’une église.

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

Si vous aimez les belles légendes, voici, bien racontée, celle de Sainte Quitterie

Et voici la fontaine qui a jailli à l'endroit où elle a été décapitée. Mais je crois bien que plus personne ne vient s'y laver pour guérir des maux de tête et de peau ...

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

En quittant Quitterie, nous avons croisé ce bel attelage, qui nous a évoqué le 1er voyage du M de Marie, avec les calèches.

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

Et nous sommes arrivées dans le Gers (32) au minuscule village de Toujouse, à l'église Notre-Dame bien particulière. Dommage, elle était fermée et nous n'avons pu voir l'intérieur.

Ce qu'on en sait : c'est une église romane à l'origine (14ème), qui servit sans doute de chapelle seigneuriale. Saccagé par les guerres de Religion en 1569, l'édifice reçut au 16e siècle d'importantes modifications. L'entrée se fait par un portail Renaissance au sud, sous un porche adossé au mur ouest qui soutient la face nord du clocher. La base de la tour détermine un grand porche gothique qui donnait accès à la cour du château. La tour du beffroi est ainsi séparée de l'église. La chapelle seigneuriale fut probablement jugée insuffisante pour la paroisse. Son enceinte fut développée en ajoutant un bas-côté qui communique avec la grande nef par deux arcades ogivales, réalisant la chapelle de la Vierge.

M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)
M de Marie 3 : Aire-sur-l'Adour (40)

Prochaine étape : Labastide-d'Armagnac (retour dans les Landes)

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6 juillet 2022 3 06 /07 /juillet /2022 12:04

 

Nous voici, à quelques kilomètres de Lourdes seulement, dans le département voisin (les Pyrénées Atlantiques, 64). Et je vais vous conter l'histoire du Sanctuaire de :

 

                                              Lestelle-Bétharam

 

Au XVe siècle, selon la tradition, la Vierge Marie sauve de la noyade une jeune fille tombée dans le gave en lui tendant un rameau. En béarnais, beth arram signifie « beau rameau ».

 

Les foules se pressent alors dans une première chapelle où des récits de guérisons miraculeuses sont relatées.

Mais la modeste chapelle des débuts fut ruinée à l'époque de la Réforme protestante en Béarn. En 1650 lui succède l'édifice que nous voyons aujourd'hui. Bétharam s'impose alors comme l'un des principaux pèlerinages du royaume. Et c'est à la fin du règne de Louis XIV que se rattache l'essentiel du décor de la chapelle : les retables, les grands tableaux, les peintures et les sculptures qui font du sanctuaire une "bible en images".

M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)

Au début du XVIIe siècle, le prêtre Hubert Charpentier, après avoir fait agrandir la chapelle, ouvre un hospice pour les pèlerins et les ecclésiastiques qui y sont basés, et créé un monastère, afin de donner naissance au sanctuaire, dont l'accès est désormais ponctué par un chemin de croix. Durant le même siècle, plus de quatre-vingts guérisons miraculeuses y avaient été recensées.

Le chemin de croix, magnifique, est actuellement en restauration,  et nous n'avons pu voir que les 5 premières chapelles. Il faudra revenir l'été prochain pour les voir toutes et pouvoir monter jusqu'au calvaire.

M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)

A l’occasion de la béatification du fondateur de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram (également appelés bétharramites), en 1923, une chapelle de style "art déco" est construite dans le prolongement du sanctuaire Notre-Dame pour recevoir ses reliques et accueillir pèlerins et visiteurs. Il a été canonisé en 1947; il s'agit de Saint Michel de Garicoïts.

Le sanctuaire a bénéficié de la Mission Bern pour sa restauration.

M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)

Après une belle vue sur le vieux pont de 1687, nous poursuivons notre route vers

Aire-sur-l'Adour

M de Marie 2 : Lestelle-Bétharam (64)
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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 11:43

Le M de Marie, qu'est-ce que c'est ?

 

Voici ce qu'en dit Wikipédia :

 

"Le M de Marie sur la France, est la dénomination donnée par certains catholiques à un enchaînement de cinq grands lieux de pèlerinages mariaux, en France, des sanctuaires créés après cinq apparitions mariales qui se sont déroulées sur moins de 50 ans, de 1830 à 1876. Sur ce seul critère temporel et géographique, des chrétiens ont voulu voir un signe et créer un « itinéraire de pèlerinage » original, qui depuis quelques années commence à être parcouru et diffusé.

En 2020, une initiative de plus grande ampleur voit le jour, mobilisant des centaines de bénévoles réunis dans une association, afin de faire parcourir les 2 000 km qui relient les cinq sanctuaires mariaux, en partant des deux bouts du chemin (Lourdes et La Salette), et en se retrouvant au milieu (Pellevoisin), sur trois mois de pèlerinage, avec une calèche et une grande statue de Notre-Dame de France."

Pour plus de détails, vous pouvez consulter l'article complet ... ou cliquer sur ce lien :

Le M de Marie - Lourdes, grand départ

Evidemment, pas question pour moi de faire ce pèlerinage à pied. Et même en voiture, en suivant les petites routes, cela me prendrait au moins 4 à 6 semaines.

Alors je suis partie avec Colette, en camion (toujours Jolly Jumper), pour 18 jours, sur la moitié de l'itinéraire. C'est à dire la jambe gauche du M : Lourdes - Pontmain - Pellevoisin. Et retour dans mes Pyrénées. Peut-être, l'an prochain, ferons-nous l'autre jambe ... ?

Voici la prévision de notre itinéraire, auquel il faut ajouter le retour, plus direct. Les numéros correspondent aux articles. Je les rajouterai au fur et à mesure de leur rédaction.

Le M de Marie - Lourdes, grand départ

Et donc, le lundi 13 juin, nous voilà à Lourdes à 8 h 30, et malgré nos polaires, nous avons eu froid durant la messe (en espagnol !) à la grotte.

Voici un petit aperçu du "grand soleil" matinal.

Le M de Marie - Lourdes, grand départ
Le M de Marie - Lourdes, grand départLe M de Marie - Lourdes, grand départ
Le M de Marie - Lourdes, grand départ

Qui ne connaît pas Lourdes, au moins de nom ?

Pour ceux-là, je vous fais un très court résumé des apparitions :

En 1856, dans cette cité des Hautes-Pyrénées, au bord du Gave de Pau, une jeune fille de 14 ans à la santé fragile (elle se rétablit d'une tuberculose et du choléra) s'apprête à vivre une rencontre rare et précieuse.

Elle se nomme Bernadette Soubirous. Elle vit dans la misère, avec ses parents, car son père, qui a fait faillite a dû vendre le moulin qui les faisait vivre. Ils ont trouvé refuge dans un ancien cachot, avec ses 3 frère et sœurs.

A elle qui ne sait ni lire ni écrire, la Vierge Marie va apparaître 18 fois, entre le 11 février et le 16 Juillet de la même année, à la grotte de Massabielle, située au bord du Gave.

Vous pourrez trouver des détails en cliquant sur ce lien :

Les sanctuaires en quelques dates :

Le 18 janvier 1862, l’Eglise catholique reconnaît sept guérisons miraculeuses obtenues par l'intercession de Notre Dame de Lourdes. C’est aussi l’année de reconnaissance officielle des apparitions de “La dame blanche” à Bernadette.

En 1874, la “Chapelle de Lourdes” est proclamée basilique.

En 1883, la première pierre de l’église Notre-Dame du Rosaire est posée. L’édifice est achevé six ans plus tard et sera consacré en 1901.

Le 8 décembre 1933, Bernadette Soubirous décédée le 16 avril 1879, est canonisée par le pape Pie XI.

Le 25 mars 1958, consécration de la basilique souterraine Saint-Pie X. (sur la photo, elle est sous la grande pelouse verte)

En 1983, le pape Jean-Paul II vient à Lourdes et reviendra en 2004 à l'occasion des 150 ans du dogme de l’Immaculée Conception.

En 2008, pèlerinage de Benoît XVI à Lourdes à l'occasion du 150ème anniversaire des apparitions.

En 2018, une 70ème guérison miraculeuse est reconnue à Lourdes.

Le M de Marie - Lourdes, grand départLe M de Marie - Lourdes, grand départ
Le M de Marie - Lourdes, grand départLe M de Marie - Lourdes, grand départ

Mais, quel est le véritable message transmis par la Sainte Vierge ?

 

« Je suis l’Immaculée Conception » C’est par ces mots que, le 25 mars 1858, jour de la 16e apparition, Marie révéla enfin son nom à Bernadette qui le lui avait demandé à plusieurs reprises. En révélant ce nom, Marie confirme ainsi le dogme qui avait été proclamé par le pape Pie IX quatre ans auparavant. Mais ce nom est bien plus qu’un patronyme, c’est le sommet des dix-huit apparitions dont Bernadette a été gratifiée entre le 11 février et le 16 juillet 1858, avec une mission.

 

Sa mission est de transmettre au monde, sans obstacle, l’amour de Dieu pour chacun.

 

Le message de Lourdes, c’est aussi celui de la rencontre et de la fraternité. Rencontre de deux femmes, Marie et Bernadette. Aujourd’hui, c’est la rencontre entre les malades et les hospitaliers, la rencontre entre les générations, la rencontre entre les clercs et les laïcs, la rencontre entre les nations et les cultures.

 

Cette rencontre se teinte ici d’une dimension importante : la compassion. C’est un des plus beaux sentiments que l’homme puisse éprouver. Cette compassion est la marque de Dieu.

 

Dans une société marquée par l’individualisme, le message de lourdes, c'est la fraternité. Dans une société marquée par la réussite matérielle, Lourdes veut répondre par le prix et la valeur de la pauvreté. Ici, les pauvres et les malades ont la première place. Dans une société marquée par le culte du corps, Lourdes veut répondre par la dignité de toute vie. Dans une société marquée par la défiance, Lourdes veut répondre par la confiance. Dans une société marquée par l’isolement et la solitude, Lourdes veut répondre par le rassemblement et la joie simple.

Le M de Marie - Lourdes, grand départ

Pour poursuivre notre pèlerinage, nous avons comme projet de nous arrêter dans chaque sanctuaire dédié à Notre-Dame. Certains sont de petites églises de campagne, sans histoire particulière, mais d'autres sont la marque d'une intervention particulière de Marie : apparition, statue ou source miraculeuse, monastère ...

Notre prochaine étape : les sanctuaires de Bétharam

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  • : scandinadream.over-blog.com
  • : passer du rêve à la réalité. J'ai commencé par 5 mois de voyage en solitaire, en Trafic aménagé, au hasard des routes d'Europe du Nord (pour mon premier voyage) puis d'Europe Centrale, et maintenant sur des itinéraires peu fréquentés d'Espagne.
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