Il pleut ! Dru ! Avec un froid de canard.
Après avoir (enfin) réussi à se garer en contre-bas de la Porte Royale (déjà un bon escalier pour accéder à la porte), nous entrons dans la Cité Royale. Suit une bonne montée, direction : le Donjon.
Remarquable par ses dimensions (36 mètres de hauteur) et par son excellent état de conservation, il est le dernier des donjons érigés par le comte d’Anjou, autour de l’an mil.
Mais nous n'avons pas le courage d'affronter encore les trop nombreuses marches pour admirer la vue de la ville sous la pluie.
Le Parc Royal : sans doute très beau sous le soleil. Nous nous réfugions dans la Collégiale Saint Ours.
Splendeur de l'art roman (mais elle a besoin de quelques restaurations), elle renferme le gisant d'Agnès Sorel, favorite officielle du roi Charles VII.
Agnès Sorel demeure aujourd’hui l'une des femmes les plus emblématiques d’un Moyen Âge au crépuscule. Première favorite officielle d’un roi de France, la dame de beauté allie la grâce à l'esprit. Sa vive intelligence et son goût des arts favorisent le développement de la vie de cour et le mécénat. Follement épris, Charles VII, époux de la reine Marie d'Anjou, lui offre bijoux et terres, faisant d'elle une princesse sans titre.
C’est au Logis royal de Loches qu’elle a tout particulièrement laissé son empreinte. Durant six années, de 1444 à 1450, elle aime faire de longs séjours en ce lieu où elle est immortalisée sous les traits de la Vierge à l’enfant, dans la copie d’un portrait peint par Jean Fouquet.
C’est également à Loches que son royal amant, Charles VII, fait installer l’élégant et émouvant tombeau qui reçoit le corps de la défunte favorite dans le chœur de la Collégiale Saint-Ours. Si elle a marqué ses contemporains par son aura, l'image d'Agnès Sorel est encore très présente.
Mais il faut bien ressortir.
Au zoom, un des logis royaux qu'il m'aurait été trop long d'atteindre à pied. Puis vite, retour à la voiture.
Mais vues les photos d'internet, c'est sûrement très beau.
Le prochain épisode verra la fin (officielle) de notre périple, c'est à dire l'arrivée à Pellevoisin. Et aussi celle du soleil.