Depuis le Pico de Tres Mares, nous avons longé le Lac de l'Ebre, en vue de passer la nuit sur ses bords. Difficile à trouver ! Apparemment, nous n'avons pas choisi la bonne rive ! (celle du nord)
Mais qu'à cela ne tienne. nous rejoignons l'Ebre le lendemain pour en suivre les Gorges, bien qu'elles ne soient même pas évoquées dans mon Michelin (honte à lui !). Et là, excellente surprise ! Nous arrivons dans le charmant village de Orbaneja del Castillo.
Le village est entouré de roches calcaires érodées par le vent et l’eau. Magnifique !
Le stationnement n'est pas facile, et ce n'est qu'en repartant, au détour d'un virage, que nous avons découvert la cascade, à gauche de la route, et les petites mares bleu turquoise, à droite. Vite quelques photos.
Mais pour pallier à la défaillance de Michelin, je vous conseille de cliquer sur ce lien que je ne découvre que maintenant, et qui me donne très envie d'y retourner ...
/https%3A%2F%2Fghmed.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2019%2F09%2Fvisite-village-orbaneja-del-castillo-canyon-espagne.jpg)
Que faire à Orbaneja del Castillo (Burgos) ? | Guide voyage
S'il y a un endroit dans le nord de l'Espagne où la nature ne cesse de nous surprendre dès le premier regard c'est dans ce beau village. Bien que son nom semble l'indiquer, ici vous ne trouverez pas
https://ghmed.fr/voyages/europe/orbaneja-del-castillo-charmant-village-pres-du-canyon-de-lebre/
Un peu plus loin, nous avons laissé le camping-car à un parking pour continuer les gorges en vélo, jusqu'à une belle cascade ... à sec ! 🤥
Autre vision : une petite route nous a menés au-dessus des gorges. Fabuleux !
Et ainsi nous sommes arrivés au petit village de Pesquera del Ebro.
Et nous poursuivons vers l'Est, car telle est la route du retour.
Nous quittons l'Ebre pour remonter quelques uns de ses affluents, qui nous mènent jusqu'au Puerto de Orduña, "frontière" avec la province de Àlava.
Au passage, la curieuse montagne de San Pantaleón de Losa, surmontée de son ermitage.
Le Puerto de Orduña est un col à 900 m, duquel on accède au Monte Santiago. Panorama garanti au mirador d'Esquina Ruben** .... sauf en cas de brouillard. Voilà une photo d'internet, et la mienne, dans le brouillard, pour comparer :
Dans ce plateau battu par les vents s'encaisse une rivière, le Nervión. Son lit aboutit au vertigineux Canyon Delika* dans lequel se précipitent ses eaux. Quand il y en a. Car là aussi, la cascade est à sec. Ce n'est pas la bonne saison.
Voici d'abord les photos du canyon. Les deux mouches noires que vous voyez dans la paroi verticale sont des chèvres !
Voilà le Salto del Nervión en deux versions : avec ou sans eau
Ce plateau couvert de forêt conserve les vestiges d'un art de la chasse ancestral : une lobera, c'est à dire une construction qui servait pour la chasse au loup.
Ce sont de longs murs de pierres qui confluaient en un profond fossé. De part et d'autre, des cachettes en pierre, les cabañuelas, où se cachaient les chasseurs en attendant que le fauve soit passé. Cette lobera est unique en Espagne de par sa conservation et sa taille. Les deux murs qui mènent à la fosse font respectivement 545 m et 472 m. La seule échappatoire possible pour le loup, une fois entré entre ces murs, était de tomber dans l'abîme qui s'ouvre à quelques dizaines de mètres.
Le retour se fait plus rapidement que l'aller. Je vous retrouve donc en Aragon pour le prochain (et dernier) épisode.
A bientôt.