Mardi 28 juillet 2015
L'Archevêque de Salzbourg Marcus Sitikus, dont vous voyez le portrait ci-dessous avec une Dame rougissante, fit bâtir cette résidence, le château de Hellbrunn, entre 1613 et 1616.
De grandes vitres sont placées devant les peintures pour les protéger. Nécessaire, mais dommage pour les reflets que cela occasionne.
Et voici une vue du château et du parc avec la grande pièce d'eau. Il y en a bien d'autres, invisibles d'ici.
Dans le château lui-même, c'est la salle des fêtes, avec ses peintures en trompe l'œil, et la salle de musique à l'acoustique amplifiante, qui sont les plus intéressantes. Quoique j'aime aussi beaucoup les peintures du salon chinois.
Mais les jardins valent la visite pour leurs fontaines et grottes, ornées de personnages assortis de jets d'eaux parfois intempestifs, propres à étonner et arroser plus d'un invité (à l'époque) ou d'un touriste (aujourd'hui). Et cela uniquement par des mécanismes mus par la pression de l'eau (pas d'électricité au 17ème siècle !).
Voici un des "postes de commandement". C'est celui de la Couronne, qui monte et qui descend par la force du jet d'eau (allégorie au pouvoir et à la situation des rois), et qui commande aussi la double haie d'eau à la sortie de la grotte, et quelques jets par-ci par-là, à l'intérieur et à l'extérieur, pour arroser les spectateurs.
Chaque fontaine a ses jets-surprise, comme ces cerfs dont le museau se transforme soudain en arrosoir. Et quand on s'écarte, d'autres jets, partant du sol, peuvent vous surprendre.
Et il y a une dizaine de fontaines de cet acabit !
Dans ce "Théâtre mécanique", 113 personnages sont animés par un mécanisme d'horlogerie . Pour en couvrir le bruit, une musique d'orgue se fait entendre.
Toutes ces figurines représentent les corps de métiers que l'on rencontre dans une ville.
(et pardonnez-moi ma maladresse pour filmer !)
Dans le pavillon de chasse, en haut de la colline, a été installé un musée des Arts et Traditions Populaires de la région de Salzbourg. J'ai surtout été sensible aux meubles peints, avec art et naïveté.
Et aussi aux coiffures des femmes, encore portées au 20ème siècle.
On y trouve aussi des masques de carnaval, des objets de piété, et bien d'autres choses encore ...